16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 31 juillet 1987

Sécurité oblige...

Suite de la premiére page

en France... «Forget zt». Il vous
faudra d’abord vous rendre dans
un consulat francais, remplir des
papiers, amener des photos
didentité, payer une quinzaine
de dollars, répondre par écrit a
toutes sortes de questions du
genre ou? quoi? chez qui?
pourquoi et pour combien de
temps? Mais surtout, il vous
faudra étre patients. Les bureaux
du tourisme frangais a ]’étranger
s'efforcent de faire croire que
tout cela n’est qu'une simple
formalité que l’on peut accomplir
en quelques minutes. N’en croyez
rien.

Au  consulat francais de
Vancouver il faut bien compter
une semaine. Si vous étes en
Europe lorsque vous faites votre

demande de visa, cela peut aller.

un peu plus vite. Il vous faudra
tout de méme perdre toute une
journée de vacances a faire la
queue dans des bureaux qui n’ont
jamais été concus pour recevoir
ces foules de demandeurs de
visas.

Sarah Jones, jeune étudiante
vancouveroise, était récemment
en Allemagne pour suivre des
cours. Ayant décidé d’accompa-
gner des amis allemands allant

passer l’aprés-midi dans une ville
francaise, elle est allé chercher un
visa au consulat frangais le plus
proche, situé a Mayence. Dés 9
heures du matin, les gens
faisaient la queue dans la cour du
consulat. Elle a obtenu son visa 4
15 heures 30. Cette expérience
désagréable lui a couité 19 marks.
La justification pour tout cela?
La sécurité! Cependant on peut se
permettre de douter de l’efficaci-
té de ce systéme. Les services
consulaires sont débordés et donc
incapables d’entreprendre des
vérifications sérieuses sur les
personnes qui demandent un
visa. De plus, lorsque l’on rentre
en France en passant par un autre
pays de la C.E.E., comme la
Belgique ou la R.F.A., il n’y
a souvent aucune vérification a la
frontiére. La France est le seul
pays d'Europe de l’Ouest qui
demande aux Canadiens de se
munir d’un visa. En fait,
plusieurs pays d’Europe de 1’Est
donnent un visa 4a la frontiére en
quelques minutes.

Il est surprenant de voir que
pour un Canadien en Allemagne’
(ily en a plusieurs milliers 4 cause
des bases militaires) il est plus
facile d’aller passer un aprés-midi
a Berlin-Est qu’a Strasbourg.

Chemin de fer

Du nouveau au CN

Pour la premiére fois de leur
histoire, les chemins de fer
canadiens verront leur exploita-
tion modelée et faconnée par les
forces du marché,  déclarait
récemment le président du
Canadien National.

S’adressant au Club Rotary
d’Edmonton, Ron Lawless préci-
se que cette influence des
marchés constitue «un concept
tout a fat nouveau pour ceux qui
ne peuvent. admettre que les
chemins de fer doivent changer, a
défaut de quoi tls ne pourront
survivre. L'tmportant n'est pas de
protéger l'emploi aux chemins de
fer mais bien de faire face a la
concurrence et d’offrir un service
de qualité a notre clientéle. Ce
nest quainst que nous parvien-
drons @ préserver nos emplots.
L’époque ou un poste aux
chemins de fer était assuré en
permanence est maintenant
révolue. De nos jours, lindustrie
ferroviaire en est une de service
dont la _ prospérité dépend

directement de celle des clients

quelle dessert».

M. Lawless ajoute que compte
tenu de l’évolution du marché,
d'une situation financiére qui va
de mal en pis et du fait que ses
principaux concurrents ont déja
pris les mesures qui simposent
sur le plan organisationnel, le CN
se voit dans l’obligation de revoir
sa position sur le marché du
transport. La compagnie a donc
entrepris une étude exhaustive de
sa. structure administrative.
«Dans le cadre de cette étude
nous avons mené de nombreuses
entrevues auprés de nos princt-
paux clients, nos chefs de service,
nos employés et méme aupres des
responsables des autres chemins

de fer»

Tous ces entretiens, dit-il, «ont
confirmé le besoin pour le CN de
se doter d’une structure mieux en
rapport avec les marchés quiil

dessert. Nous ne pouvons plus
nous en tentr a l’exploitation des
trains. La fonction marketing
sera au coeur des activités de la
compagnie,» ajoute le président.
«Nous comptons nous doter d'une
toute nouvelle approche de
marketing qui tiendra compte de
la nature de nos activités. Le
personnel du marketing, la

fonction de planification ainsi

que les centres de décision se
rapprocheront de nos clients.»

Le chemin de fer, poursuit M.
Lawless, doit repenser sa
structure administrative axée,
comme au moment de son
instauration il y a 25 ans, sur
lexploitation et le facteur
géographique. Ily doit mainte-
nant se donner une organisation
qui tienne compte des besoins de
la clientéle et des exigences du
marché.

«Puisqu'une large part de nos
activités sont concentrées dans
l’Ouest, notre fonction mar-
keting occupera une _ place
importante dans cette région,»
ajoute-t-il. Tout comme le
chemin de fer lui-méme, les
effectifs cadres seront réduits
dans tout le réseau. «Mazs cect est
un phénoméne inévitable, avec
ou sans remaniement, »précise
M. Lawless.

CONSEIL AU
CONSOMMATEUR

Un robinet coule?
(NC)—Réparez les
robinets qui coulent et
fermez-les bien aprés
chaque usage. Une
goutte a la seconde
représente quelque 60
gallons d’eau perdus

par semaine.

Pages Jaunes

information|

Communications

Central téléphonique
pour les prestataires
d’assurance-ch6mage

Le premier central téléphoni-
que de renseignement dans
Ouest du Canada permet aux
prestataires d’assurance-
chémage de la région continenta-
le sud d’obtenir rapidement des
renseignements.

Grant Botham, directeur géné-
ral d’Emploi et Immigration
Canada, annongait a l’inaugura-
tion officielle du service que le
nouveau systéme permettrait de
donner un meilleur service aux
prestataires d’assurance-
chémage. «Cet équipement a la
pointe de la technologie rédutt le
temps dattente des prestatatres
qui appellent pour avoir des
renseignements», a dit M.
Botham.

Le central téléphonique recoit
les appels des prestataires se
trouvant dans Vancouver et la

banlieue, y compris Surrey, New

Westminster, Coquitlam et
Maple Ridge. Le nouveau
systeéme informatisé SLI de

Northern Telecom Canada dis-
tribue uniformément les appels 4
30 préposés aux renseignements.
Lorsque tous sont occupés, les
appels sont transmis dans l’ordre
a 15 lignes supplémentaires
branchées sur un message
enregistré. Le central peut donc
prendre 45 appels avant qu’un
signal d’occupation se fasse
entendre.

Le central téléphonique fonc-
tionne depuis un mois a peine, et
déja, plus de 67 000 appels ont
été recus, soit plus de 17 000
appels par semaine en moyenne.
Les préposés aux renseignements
ont méme réussi 4 répondre a
quelque 5 500 appels dans une

méme journée! Il y a actuelle-
ment 100 000 dossiers d’assuran-
ce-chémage actifs dans la région
continentale sud. :

«Des études récentes prouvent
quil est plus efficace de fournir
les renseignements par téléphone
qu’en personne», a dit M.
Botham. «Dans sa réponse au
rapport Forget, le ministre
d’Emploi et Immigration Canada
Vhonorable Benoit Bouchard
s'est engagé a fournir un meilleur
service téléphonique aux presta-
tatres. Le central téléphonique

de renseignement est l’un des

résultats de cet engagement.»

Le central fonctionne actuelle-
ment de 8h30 4 16h30 du lundi
au vendredi. La demande est
toutefois si grande qu’on étudie la
possibilité de prolonger les heures
de service.

Secrétariat d’Etat

Enquéte sur le bénévolat

Qui sont les bénévoles? Pour-
quoi font-ils du bénévolat?
Combien de temps consacrent-ils
au travail bénévole? Ce sont 1a.
trois des principales questions
auxquelles permettra de répon-
dre l’enquéte qu’effectuera Sta-
tistique Canada en _ octobre
auprés de 40 000 ménages, pour
le compte du secrétaire d’Etat et
ministre chargé de la promotion
de l’action volontaire, M. David
Crombie.

Les questions sur le bénévolat
seront ajoutées a l’enquéte sur la
population active, que méne
Statistique Canada chaque mois
auprés de membres de la
population active choisis au
hasard. En annongcant ce projet,
M. Crombie a insisté sur la
nécessité d’en savoir plus long sur
le secteur volontaire. «La

- Tenquéte.

contribution de l'action volontat-
re a la wie de notre société a été
grandement  sous-estimée et
sous-évaluée», a dit le ministre.
«Cette enquéte nous renseignera
sur les domaines .owu laction
volontaire est le plus répandue,
les moyens de l’encourager et

‘Vimportance de son apport a
économie», a-t-il ajouté.

La Coalition des organisations
nationales volontaires, qui sou-
haite renseigner le public sur le
secteur volontaire, attache une
grande importance aux données
qui seront recueillies au moyen de
Le ~ gouvernement
fédéral compte se servir des
données pour  promouvoir
laction volontaire et encourager
la pleine participation des
citoyens a la vie de leur milieu.
On demandera aux enquétés, par

téléphone, s’ils font du bénévolat.
Ceux qui répondront oui seront
invités 4 remplir un questionnai-
re plus détaillé, qui leur sera
expédié par la poste.

Le Secrétariat d’état a décidé de
faire mener trois enquétes - dont
celle-ci est la deuxiéme - en vue
de déterminer Ja nature et la
portée de l’action volontaire au
Canada. Les résultats de la
premiére enquéte, réalisée par le
Conference Board of Canada et
intitulée Le bénévolat des
employés : pratiques et polttt-
ques des employeurs, indiquent
que de nombreuses sociétés ont
pour politique d’encourager le
bénévolat parmi leurs employés.

La troisiéme enquéte portera
sur les organisations qui utilisent
les services de bénévoles.

Via Rail

Construction d'un centre
~ d’entretien a Vancouver

Aprés avoir procédé a |’évalua-
tion détaillée de cinq soumis-
sions, VIA Rail Canada a choisi
la firme Philipps-Barratt-Kaiser
Engineering Ltd. de Vancouver a
titre de maitre d’oeuvre dans le
cadre de l’aménagement d’un
nouveau centre de maintenance a
Vancouver. —_ Philipps-Barratt-
Kaiser Engineering Ltd. est une
société d’études et de gestion de
projets solidement établie au
Canada.

Le Centre de maintenance de
Vancouver comptera un effectif
denviron 135 employés, soit
quelque 35 personnes de plus que
le personnel actuellement affecté
par VIA aux travaux de
maintenance..

Le nouveau centre assurera le
maintenance du Canadien (liai-

son Toronto-Montréal-Vancou-

ver), du Super Continental
(liaison Winnipeg-Edmonton-
Vancouver) et du Skeena (liaison
Edmonton-Prince Rupert).
D’une superficie de 89 000 pieds
carrés, le batiment principal
comprendra deux voies d’entre-
tien, des voies de manoeuvre ainsi
qu'un atelier de lavage. Le cout
total du projet est estimé a 21,5
millions de dollars, et l’achéve-
ment des travaux est prévu pour
décembre 1988.

La construction du Céntre de
maintenance de Vancouver. est
financée 4a méme le budget de 361
millions de dollars que l’Adminis-
tration fédérale a accordé a VIA
Rail pour son programme
d’immobilisations, dont l’objectif
est d’assurer la modernisation du
réseau de transport ferroviaire
des voyageurs au Canada, tout en

réduisant les frais d’exploitation —
et en améliorant la fiabilité des
services. ;

CINEMA

Qui réalisa les films
suivants? ;
1. Jésus de Nazareth .
2. Le déclin de l’empi-
re américain
3. Complot de Famille
(Family Plot)
4. IXE-13
5. Rencontres du troi-

siéme type (Close En-
counters of the Third
Kind)

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