ree {hi Ci Bia date i de Vancouver ur la bande ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. VOL. 1 NO. 19 La télévision de Radio-Cana- da présentera aux Beaux Diman- ches du 13 février, d@s 20 h 30, une adaptation québécoise du Vélo devant la porte de Marc- Gilbert Sauvageon* et Joseph Hayes. L’adaptation est de René Dionne. Ce téléthéatre, réalisa- tion de Louis-Georges Carrier assisté d'Héléne Bouchard, se- ra interprété par Jean Duceppe (Dan), Marjolaine Hébert (Loui- se), Anne Létourneau (Cyndy), Gilles Cloutier (Chuck), Jac- ques Godin (Glenn), Serge Tur- geon (Robish), Hubert Gagnon (Hank), Béatrice. Picard (Mlle Swift), Roger Lebel (Bard), Paul ~ Guévremont (Patterson), Michel Cété (Winston), Ronald France (Fredericks), Sébastien Richard (Ralphie). Le Vélo devant la porte est peut-étre la piéce la plus «actu- elle» que nous verrons cette année aux Beaux Dimanches. Pourquoi? Parce qu'elle recrée les con- ditions d'un drame que beau: coup de gens ont vécu, a une époque ou le chantage, sous toutes ses formes, prend l’allu- re d'une institution. Le Vélo de- vant la porte est le drame d'une famille bourgeoise dont les membres deviennent les otages d'une bande de repris de jus- tice. Cette piéce est par la mé- © me occasion un tableau non pas Le grand Rendez-vous La France et les Francais vue par six jeunes visiteurs Aprés la Belgique, avant la Suisse, le prochain Grand Ren- dez-vous se déroulera en Fran- . ce, plus précisément dans la région parisienne et en Alsace. Je jeudi 17 février a 21 h 30, la télévision-Jeunesse de Radio- Canada offre a ses téléspecta- teurs cette rencontre d'un type tout a fait exceptionnel organi- sée annuellement par un pays membre de la Communauté des Télévisions francophones. Partis de. Québec, Louise La- “riviere et Jean-Francois Cloutier se sont retrouvés en France en compagnie d’adolescents du mé- me age (17-18 ans) venus de ‘Belgique et de Suisse. Pris en charge par une équipe d'Antenne ll, l'une *des- trois: chaines de la Télévision fran- caise, les six adolescents pro- posent une visite peu commune de la France et des Frangais. © A partir d'une liste d'activités _ préalablement soumise a leur attention, les jeunes partici- pants ont choisi les grandes 6éta- pes du voyage en fonction des themes. d'actualité qui font la une des journaux frangais. Résultat: un menu partagé en trois. Le voyage s‘est. déroulé en vue d’approfondir la connais- sance du pays-héte, du point de vue de la politique, a travers importance des mouvements syndicaux et selon une impor- tante préoccupation de la lutte - pour la protection de l’environ- nement. te tour d’horizon de 1|’échi- .. quier politique s'est effectué en -. compagnie de jeunes repr - ca cE AROUIPIARIS SS JONES ERTS e Se BU DOMINO wee: x tants des principaux partis re- présentés a l’Assemblée natio- nale. oon Communistes, Socialistes, Giscardiens et Gaullistes se sont succédé sous le feu nourri des questions des participants au Grand Rendez-vous. A la fa- con de ses ainés,.chacun dé- fendra l'idéologie et les grands themes du programme de son parti. Avec de jeuhes membres de ~ mouvements syndicaux, les vo- yageurs discuteront du chéma- ge et des réformes proposées en-vue d'ajuster les objectifs du systeme d'enseignement aux nouvelles exigences du marché du travail. Dans le domaine de |'écolo- gie, le groupe a choisi de visi- ter la centrale d’énergie nuclé- aire de Fessenheim, située en Alsace, a proximité de Stras- bourg. — Le périple se poursuivra a l'aérogare Charles-de-Gaulle, au- tour d'un avion objet de vives polémiques depuis son entrée en opération: le Concorde. Tail- lé comme une fléche, ce super- be véhicule de lair suscitera de nombreuses questions aux- quelles répondront des mem- bres du personnel d’Air France. La visite de la ville-lumiére ne ‘serait pas compléte sans une bréve incursion, rue Mouffetard, un coin de Paris assidiment fré- quenté par les jeunes. La’conclusion sera laissée a Michel Fugain,.qui se produisait a l'Olympia avec le Big Bazar PAA AAA AAS téressants. : 3 des moeurs de la police. mais de ses habitudes professionnel- les et de sa mentalité. A ia suite de leur évasion, trois dangereux criminels trou- vent refuge dans une maison de banlieue, chez les Scott, qu'ils terrorisent afin d’obtenir leur collaboration. Le drame Glenn est le chef de la bande, en fait du trio qui est entré par ruse chez les Scott. C'est une brute, comme ses deux «collé- gues», c'est un truand, mais il se distingue de la plupart des autres par un cété voisin de cette sombre fantaisie que l'on nomme_ satanisme: c'est que .parfois son cerveau est traver- -sé d'éclairs, non de génie, mais J. Duceppe, M. Hébert, A. Létourneau et S. Richard nait naturellement de cette si- tuation violente, qui modifie la vie normale d'une famille en l'obligeant a faire face a son destin, ou plutdt a la fatalité. Traqués par la police, les ban- dits se montreront de plus en plus durs, exigeants, tyranni- ques, a |'égard de leurs hotes forcés. Le Vélo devant la porte est en outre une étude de caracté- res dont les traits principaux, grace a la tension continuelle qui sert de toile de fond psy- \ chologique, apparaissent sous l'éclairage le plus révélateur possible. Les personnages de Glenn ‘Griffin, de Dan; de Louise et de | Cyndy sont particuligrement in- ‘’ d'ironie, d'une ironie froide qui vous glace jusqu'aux os. Dan est le type du pére de famille qui adore ses enfants, tout en exercant sur eux une autorité modérée que partage sa femme. ll est assez astucieux pour deviner les manoeuvres .de Glenn, assez héroique pour ten- ter de le rouler, et en fin de compte assez maitre de soi pour dominer la situation. Louise, sa femme, se conduit tout d'abord en étourdie puis- qu'elle ouvre & des inconnus . sans mettre la chaine de sécu- rité; elle se révélera par Ja sui- te un modéle de prudence. On la sent préte a tout pour sau- ver la vie de sa fille, de son fils et de son mari, mais elle évite- ra jusqu’a la fin le mauvais pas Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Vendredi 11 Février 1977 | Le vélo devant la porte qui les perdrait tous. - Cyndy est une jeune fille de - vingt ans, archi-moderne, qui «sort» avec son patron, avocat tres lancé et grand conducteur de voitures de luxe. L’aventure a laquelle elle se trouve mélée avec les autres membres de la famille la fera vieillir brusque- ment de quelques années. il y a aussi le fils, Ralphie, adolescent débrouillard; qui fera preuve d'héroisme dans des cir- *constances épouvantables. “Ce drame des otages nous permet de saisir, a travers une action d'une intensité excep- tionnelle, le point faible de tous. les bandits qui, pour parvenir a leurs fins, se servent des hon- nétes gens comme d'un bou- clier. Leur point faible, le dé- faut de la cuirasse, c'est la peur, une peur panique qui les fait détaler comme des rats. dés que leurs armes s’enrayent, ou qu'un grain de sable se glis- se dans l’exécution des projets les mieux concus. -D'un autre cété, le Vélo de- vant la porte éclaire le profane sur le perfectionnement des méthodes policiéres dans la lut- te contre le crime. Une évasion est a peine signalée, que dans le coin de pays ou elle s'est produite la police commence, telle l'araignée, a tisser une toile dont les fils, de plus en plus nombreux, formeront bien- t6t, comme on dit aux échecs, un «réseau de mat» qui sera fatal aux fugitifs. La piéce, en trois actes, se _déroule a un train d'enfer. Le spectateur angoissé a du mal a respirer, son attention étant a chaque instant suspendue, ainsi que le sort de la famille Scott, aux gestes de trois hommes qui tournent en rond comme des fauves en cage, et qui ont ef- fectivement des réflexes de fau- ves. Voyez comment on peut se ti- rer d'une situation apparem- ment sans issue, quand on gar- de |’empire de ses nerfs. Regar- -dez le Vélo devant la porte, le ‘13 février a 20 h 30, a la télévi- sion de Radio-Canada. Ce dra- me des otages vous est propo- sé dans la série les Beaux Di- manches, dont la présentation est de Lorraine Lavigne. Annon- ceur: Henri Bergeron. 3 Jean Tétreau “ a P Fe NEE OO RE CO eS Ew Se ey eee ee ae ee eT i, ctclag, aly, t * », nigead « a iy