Page 4 Courier 28me dasse /Second Cass Mall w 0046 1645, S8me Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. Vendredi ler septembre 1995 Sac au dos, jeux électroniques dans les poches (et oui, c’est terminé le temps des billes), les jeunes retournent sur les bancs d’école. Pour les éléves francophones I’école n’a cependant pas le méme visage. Elle peut prendre des allures de niveaux multiples, si tu habites en région, par exemple. Une chose est certaine, la lutte pour l’obtention d’une gestion scolaire francophone se poursuit, et la mise en place graduelle d’un nouveau curriculum 4 l’échelle provinciale apporte de eau au moulin pour les enseignants. PAR JOHANNE CORDEAU Depuis le 28 juillet dernier, on parle beaucoup, et avec raison, de la réglementation en vertu de la Loiscolaire passée a Victoria quant a une «Autorité scolaire francophone en Colombie- Britannique». Toutefois, selon la présidente de |’Association des parents: francophones de la Colombie-Britannique (APFCB), ce réglement <«(...) est loin de Satisfaire aux exigences minimales de la Constitution, telles qu’énoncées par la Cour supréme du Canada, dans ses jugements dans l’affaire Mahé en Alberta et dans le Renvoi du Manitoba». Deux questions sont sur la sellette dans les poursuites juridiques, soit l’expropriation et le financement pour les immobilisations. A l’heure actuelle, le Conseil francophone ne pourrait étre que locataire et aucun établissement, pour des fins d’éducation, ne lui appartiendrait en propre. Deuxiémement, il y a également la questiondeterritoire. La proposition ne tenant pas ' <= Colombie-Britannique compte d’un possible élargissement du territoire pour le Conseil scolaire, les jeunes vivant al’extérieurdes régions désignées par le gouvernement provincial n’auraient pas accés a une éducation en frangais. N’ayant pas obtenu gain de cause pour le moment, l’APFCB et ses partenaires espérent passer en Cour en décembre pour tenter un réglement des litiges actuels. «L’important c’est que le gouvernement légifére la proposition qui n’est pour le moment qu’un réglement», mentionne Galibois-Barss. Lamiseen place du Conseil scolaire, décrété par le provincial, se fait tout de méme dés septembre, et personne n’attend aprés la locomotive gouverne- mentale, bien au contraire. Méme si plusieurs questions restent en suspend, «(...) mous participons seulement en autant qu’il est nécessaire de faire en sorte que le Ris processus perturbe le moins possible nos enfants et aussi pour S’assurer qu’ily ait quelqu’unqui parle pour eux et qui représente leurs besoins», commente Martine Galibois-Barss. A ce chapitre, l’ APFCB, appuy€ de trois autres partenaires, soit la Société éducative Educacentre, la Fédération des enseignantes et enseignants de la Colombie-Britannique et «Langua- ges Educators Consortium», a tenu parole, puisque nonseulement tous ils travaillent toujours 4 l’implantation du Conseil scolaire, mais veillent aussi 4 favoriser la sensibilisation des parents et enseignants en matiére d’éducation. Un nouveau curriculum La semaine derniére le ‘consortium a réuni 4 Whistler parents, enseignants et personnes- ressources pour une semaine de formation sur le nouveau Suite page 3 at viet. " r : . ‘ : ie, ia ” - —— a ee ee eee ee ee a PRP YA A A hte etl tm he Ar yl