in ia imi aa a ee ere | a a a a tt a a ac a a a a eta eet Ei | Saami ont smmeter sa orn enti PRs venereal || Le Soleil de Vancouver,page 4, Vendredi 12 septembre 1969 "L'union fait la force" est un vieux dicton que tous se rappellent, mais quepeu retiennent. Israél, avec ses quelques deux millions de popula- tion a &crasé avec humiliationles mys arabes au total de 110 millions. Pour-— quoi? Les arabes sont reconnus pour leurs luttes internes: tous veulent commander ou aller chacun de leur co- té. "Lawrence of Arabia" a prouvé en 1916 qu'il a fallu un anglais pourwmi- fier les douzaines de factions arabes sous sa direction, car seul un étran- ger pouvait étouffer la jalousie ara- be de voir un des leurs plus haut plus important, Par contre, les juifs sont extra- . ordinaires de coopération. Une migné \de ceux-gi peuvent prendre contréle €- 4 conomique d'une ville, par l'entente, la soumission, l'intelligence et l'en- tr'aide, Comment expliquer autrement leur victoire d'un contre cinquante? Qui sommes-nous canadiens— fran- gais? Notre mentalité est-elle arabe ou israélite? Soutenons—nous les ef- forts de nos compatriotes?Sommes—nous heureux lorsqu'un des notres relévela téte et monte plus haut que nous? Ap- plaudissons-nous ses efforts et somnes- nous derriére celui qui a du cran? ou plut6t, sommes-nous jaloux de notre voisin et envions—nous son succés par- ce que notre individualite nous refuse d'accenter un @tre supérieur dans nos rang s? Au lieu d'essayer de jeterletort sur le voisin pourquoi ne pas nous exa- miner individuellement: et admettre le péché national qui.a sape nos forces, divisé notre énergie et permi 4 "1'é- tranger"de nous traiter en coloniaux. la division mine l'effort canadi- en-frangais. In groupements, chacun veut diriger en tant que nous ne vou- lons pas broncher de notre jxsitione ne connaissons méme ;as la définition du mot "compromis", Si l'un des no- tres a un petit poste de commande, il veut 4 tout prix imposer sa volonté sur les autres au lieu de chercher la justice, l'opinion générale et reflé- ter la décision populaire. Combienek désaccords voyons—nous par exemple en certains comités, ou l'orgueil égois— te domine le eal sens et le bien-étre de notre société, Nous avonscertains réveurs dans nos rangs qui ont des intentions nobles mais qui refusent d'accepter des points de vues autres que les leurs, Par contre, nousavons aussi un lot de gens pratique,des hom mes d'action au jugenent froid- et pré- cis qui aimeraient contribuer ad lacu- se comune, mais ils deviennent décou- ragés par l'esprit de dlochers qui leur permet a peine une voix faible ou mé- me un inoyen d'expression, 0 nous faut des chefs forts et le chef fort n'est pas celui qui a la main forted qui impose ses volontés, mais celui qui a une téte sur les &paules, les o- reilles plus grandes que la bouchequi sait comprendre et saisir le sens de la volonté des autres et quidans ses jugements, compte plus sur les idées et aspirations des autres qu'Aases pro pres sentiments, Le vrai chef estin modérateur, un qui. a le tact et la di- plomatie d'aplanir les difficultés,d! unir les faction discordantes, qui sait s'oublier pour ne penser qu'a au- trui, qui décidera sur la couleur ver- te si deux factions vevlentjaune et bleu, au lieu d'imposer le rouge que lui-méme préfére. Le chef est aussi celui qui sait reconnaitre le mérite des autres sans envie, qui remarque l'effort d'un com patriote et qui engage les autres ale seconder avec générosité, dénudé Boe te: terét personnel. Nous avons, par exemple, un a nal comme le Soleil, la noble entre- prise d'un homme de cran qui procede "sans peur ni faveur", De début, que certains ont qualifié de pitoyablesce journal est devenu un petit bijou a@lo- ——= Par Louis MARCOUX ré et fort intéressant, secondé par des hommes dévoués qui ne cherchent pas 4 recevoir mais 4a donner. Que de critiques avons—nous entendues au dé. but ! Au lieu de critiquer tout sin plement, pourquoi ne :as prendreaction nous-mémes pour corriger, pour aider, construire au lieu de détruire?Si je suis le premier a critiquer, je de- vrais tre également le premier a pen- dre ma plume et faire mon humble part pour améliorer, Si je ne suis pas le genre écrivain, et bien ily ad! au- tres moyens d'aider, comme par exem- ple la toute petite contribution de 6,00 dollars par année. Sil! union fait la force, pourquoi donc ne pas ccopier les juifs, qui eux ne se fe- raient pas tirer l'oreille longtemps pour leur misérable petit six dollars que nous, canadiens—frangais refusons de contribuer. Si nous mourrons 4 pe-- tit feu, nous le meritons entierement et ne sommes méme pas dignes de survi- vre comme entite frangaise. Méme si quelques uns des nédtres ne s'taccordent pas exactement avecles idées, théories ou pratiques du jour- nal, 'so what"? Sommes-nous si petits intellectuellement, si mesquins? (ue ce journal soit une entreprise privee ou communautaire, ''so what" encore? Pourquoi voulons—nous gagner .sur tous les fronts et voulons—nous accep-— ter que la perfection,nous qui le som mes si peu? Pourquoi ne pas nous unir derrie- re les nobles efforts d'un des nétres le pousser en avant, l'aider, 1'encou- rager, aplanir ses .difficultés et le féliciter? Pourquoi ne pas fermer les yeux sur les petites défaillances et les ouvrir bien grands plut6t sur les succés réalisés? Pourquoi ne pas fai- re suivre chacune de nos critiquesmr une suggestion, une contribution?Pour- quoi ne pas envoyer au moins notre pe- tit six dollars? POURQUOI? Rhodésie: une république en 1970 SALISBURY, Rhodésie-La république ne sera pes proclamée en Rhodésie a 1! oc- casion de l'anniersaire de la déclara- tion unilatérale d'indépendance, lel novembre, ais elle le sera avant juin 70, a déclaré devant le Parlement, M. Desmond Larner-Burke, in.nistre de la Loi et de 1'Ordre, Cing projets de lei, a-t-il dit, doivent d'abord étre adoptés wr le Parlement. Celui-ci ne sera pas proro- gé et il est possible que des électi- ons génerales soient organisées avant cette proclamation. Le prochain projet de loi qui se- ra presenté devant le parlement porte- ra sur les détails de la nouvelle (Cns- titution, a précisé M, Lardner- Burke. Mais elle n'entrera pas en appli- cation tant Se les nouveaux registres d'électeurs n'auront pas été prépares et tant que les circonscriptions n'au- ront ;as ete délimitees. Quand tous ces préparatifs seront terminés, le Parlement sera dissouse la nouvelle Constitution, la loi sur la proprieté terrienne et 1mendement sur la Cour supreme entreront en vi- gueur. dJusqu'ad ce momentla Constitu- tion de 1965 ne sera pas abrogée offi- ciellement, a souligné le ministre, Des classes préfabriquées Les autorités scolaires de Toronto ont pris les grands moyens pour- pallier Ja pénurie d’espace qui sévit dans la capitale de l'Ontario comme un peu partout ailleurs. Elles ont tout simplement eu re- cours aux classes préfabriquées. Les étudiants du East End High School, a eux seuls, en occuperont trente-cing. Projet de loi pour interdire la fabrication. de cigarettes BOSTON-Un pres de loi qui rendrait illégales la fabrication, la distribu- tion et la vente des cigarettes, dans le Massachusetts, a été déposé dla législature. Le parrain de ce projet deloi est le démocrate James R. Nolen, qui sou- tient que la cigarette est maintenent beaucoup plus facile @ acheter que le pain, mefhe si la cigarette est censée provoquer le cancer ou les inaladiesde coeur. "Nous ne pouvons espérér que les gens vont abandonner une chose quiest constamment devant leurs yeux," Tout ce qui manque au projet de loi, c'est de rendre illégal 1' usage de 1a cigarette, PROPRIETAIRES $1,000. a $25,000.00 POURQUOI PAYER D'AVANTAGE PAYEZ TOUS VOS COMPTES EMPRUNTEZ PAR TELEPHONE SIGNALEZ: - 736-6611 - Demandez: MARCEL Cadieux consultation gratuite Mediscrip Credit Corp. Ltee.