A pi S ef Spec lacles Le Soe, venored! 29 aven 1994 - 9 Dernier récital de musique de chambre de la saison Une soirée longue et ennuyeuse Tous les éléments était la pour fatre de cette solrée une solrée mémorable. Maheureusement, la demiére oeuvre a finalement tout gaché, Tous les éléments étaient réussis : unjeune pianiste brillant, une danseuse prestigieuse, un éclairagiste de talent, la créme des mélomanes vancouvérois. Pour- tant, ce n'est pas a un triomphe, mais a une longue soirée incom- préhensible qu'ont assisté les invi- tés de la société du Récital pour la derniére soirée de la saison. La société Récital a beau- coup osé cette saison. Leila Getz avec son flair nous a amené des découvertes passionnantes. Ainsi, c'est avec bien de I'intérét, et mal- gré un bras dans le platre, que j'ai accouru au Playhouse pour en- tendre et voir Andrew Burashko (piano), Peggy Baker (danse) et Marc Parent (éclairage) dans le récital-spectacle "Music for Piano and Solo Danser". C'était une trés longue soi- rée. La danse, aussi moderne qu'elle soit, suppose des rapports étroits entre la danseuse et le mu- sicien, les gestes ou pas de danse et les notes de l'oeuvre musicale. Ce n'était pas le cas, dimanche soir au Playhouse. Andrew Burashko, jeune pianiste de beau- coup de talent, au jeu subtil, est en pleine ascension. En deuxiéme parti de la soirée, il nous a livré une excellente interprétation dela suite no 6 en mi major de J.-S. Bach (la "Suite Frangaise"). C'était jeune, c'était frais, c'était trés intelligent ; on entendait chaque danse comme une oeuvre a part. Bravo, c'est une série de gestes légers, étran- ges, et qui rappellent tantét le Tai- Chi, tantét les girations d'un ser- pent dans la poussiére, la gymnas- tique suédoise, ou l'acrobatie de cirque. Dans une seule des six oeuvres qu'elle a dansées, Mile Baker a-t-elle dansé au rythme du piano. Elle s'inspire, dit-on, d'Isadora Duncan et de Martha Graham, mais je les ai vues en film, elles avaient une flamme et surtout une grace qui manquant totalement aux pas de Mile Baker. La danse modeme et con- temporaine est trés gracieuse, rythmique et passionnante. La danse de Mille Baker ne l'est pas. Si j'ai compris la chorégra- phie de Mile Baker, elle cherche a nous interpréter les émotions qu'elle ressent dans la musique. C'est une émotion puissante qui traverse la rampe, mais: qui reste incompréhensible et incohérente. Les entrées et sorties sont soudai- nes et inexplicables. L'éclairage, somptueux et savant, de Marc Parent, le piano sensible d'Andrew Purashko, les costumes savants n'y peuvent rien dans ce contexte. Je le regrette pour eux. La demiére oeuvre de la soirée, création mondiale ce soir- la, pour la société du Récital, était un moment de drame et d'émo- tion, il est vrai. D'ailleurs, pour la seule fois de la soirée, les pas et gestes de Mile Baker semblaient en rapport avec la musique. Mais l'ceuvre choisie, une sonate de Prokofiev, c'est de la musique trés mineure qui ne suffisait abso- lument pas de support aux émo- ° tions profondes ressenties manifestement par la danseuse. Nigel Barbour Il n'est pas trop tét pour s'abonner au Festival de musi- que de chambre du 25 juillet au 5 aofit. Madame Getz a su atti- rer la grande compositrice Alexina Louie. Le quatuor Borroméo revient et de presti- gieux jeunes artistes dans un programme renouvelé. Infor- mation et abonnements : 736- 6034. Andrew Burashko, pianiste. Opé ara Le Charme viennois Les spectateurs étaient comblés, samedi soir, au Queen Elizabeth Theatre, lors de la premiére de Die Fledermaus, production éblouissante du Vancouver Opéra. Applaudissements et rires ponctuaient joyeusement les épisodes de cet opéra-comique. Au rythme des valses et des polkas, la musique enlevante de Johann Strauss Jr, sous la fascinante baguette de Bramwell Tovey, interprétée par une superbe distribution dont Brenda Harris (Rosalinda), soprano, et le baryton, Théodore Baerg (Gabriel), nous transporta avec force dans ce Vienne débridé de la fin du XIXe. Les décors et les costumes, sous la toujours aussi belle lumitre de Sholem Dolgoy, donnaient un attrait supplémentaire au spectacle d’une qualité remarquable. N. D. Queen Elizabeth Theatre, 28, 30 avril, ler et 2 mai,réservations : 280 3311. Vancouver Academy of Music S.K. LEE COLLEGE présente Academy Symphony Orchestra Timothy Vernon, chef d’orchestre Amanda Chan, piano Dimanche, 8 mai 1994 4 19h30 a ’Orphéum PROGRAMME Concerto No. 4 en G majeur, Opus 58 Beethoven Symphonie No. 5 Mahler en C# mineur Billets : 6$ 3$ pour les étudiants et les personnes agées Pour réservations, 1270 rue Chestnut téléphonez a l’Académie au 734-2301 ou a la porte ma NS y, / es, tl een nna :