4— Le Soleil de Colombie, vendredi 7 décembre 1984 La Fédération des Franco- colombiens annonce : Service correctionnel du Canada C'est en collaboration avec le Service Correctionnel du Canada que la F.F.C. met de l'avant un projet d’étude afin de faire des recommandations pour la mise en place d’un service de réhabilitation pour les détenus francophones en Colombie britannique. L’étude nous fournira l’in- formation nécessaire sur le potentiel des entreprises fran- cophones voulant faire tra- vailler un ex-détenu, nous fera connaitre les agences spécialisées qui seront prétes a intégrer un volet francophone dans leur programme, ainsi que les actions que devra prendre le Service Correction- nel de maniére a faciliter la réinsertion d’un détenu fran- cophone en Colombie britan- nique. Fédération des Francophones hors Québec La F.F.H.Q. vient de mettre sur pied un comité politique pour examiner les besoins et attentes des associations pro- vinciales face aux revendica- tions sur le plan national. M. Marc Roy et Mme Catherine Lengyel ont rencontré M. Gérard Gagnon 4a ce sujet pour discuter de la nécessité d'une transmission d’informa- tion rapide et une concerta- tion d’actions a travers le pays, si l’on veut avoir un impact. Un exemple de dos- sier, qui sera a travailler sur le plan national, concerne les coupures prévues a Radio- Canada. Un soir a Paris réussi Nanaimo: C’est avec joie et fiert€é que nous vous rappor- tons le succés de l’organisation de la soirée “An Evening in Paris” avec Joélle Rabu qui a attiré quelques 700 specta- teurs sur deux soirs. L’associa- tion a fait un profit de 800.00$. Félicitations a Anita Brown pour le travail bien fait. Joélle s'est dit. trés satis- faite de ses deux soirs a Nanaimo et aimerait tenter l’expérience ailleurs en pro- vince en 1985. Jeunesse franco-colombienne Nous organisons présente- ment une table de consulta- tion pour la jeunesse franco- colombienne. Jeunes et inter- venants avec la jeunesse se rencontreront pour dessiner un plan a long terme afin de mieux orienter le développe- ment d’un réseau jeunesse en Colombie britannique. Trois rencontres sont prévues, la premiere aura lieu les ler et 2 décembre prochain. Si vous avez des idées par rapport a l’épanouissement de notre jeu- nesse colombienne, il ne faut surtout pas se géner pour les transmettre au Comité Jeu- nesse de la F.F.C., elles seront les bienvenues. Premier centre 4 Kelowna Dans la foulée d’énergies que le Centre Culture] Fran- ¢ais de l’Okanagan donne en ce moment avec l’aménage- ment du premier centre com- munautaire francophone de la Colombie britannique, une fin de semaine de formation a mus teu lies. 9.” 10 et. 1d novembre dernier. Avec ces nouvelles responsabilités, il a été indispensable que l’Equipe de direction de cette associa- tion réfléchisse sur la facon administrative d’inclure _ les opérations du centre commu- nautaire au sein de leur Conseil d’Administration. La solution découverte: que le centre communautaire, avec toutes ses données com- merciales, soit sous la respon- sabilité directe d’un comité spécifique, avec ses budgets, ses officiers et sa relation privilégiée avec le Conseil d’Administration de l’associa- tion. Ainsi, le Conseil d’Admi- nistration ne voit pas sa tache trop s’allourdir et confie le travail administratif 4 un groupe d'individus rompus aux affaires... HEBDO QUEBEC Un parc unique en son genre Le Premier ministre du aaa M. René Lévesque, a officiellement lancé le projet du Pare national Archipel dans la région de Montréal, dans lequel le gouvernement du Québec investira 170 mil- lions $. Ce projet devrait créer 500 emplois par année jus- qu’en 1989. Les travaux d’aménagement des berges de la région de Montréal commenceront dés le printemps prochain. On prévoit qu’ils permettront de rouvrir une trentaine de pla- ges publiques et que les, résidents de la région métro- politaine pourront profiter d'espaces verts deux fois plus vastes. Le projet global de l’Archipel comprend égale- ment un volet de régulation des eaux et un autre sur la mise en valeur des rapides de Lachine, mais ce dossier sera étudié plus tard. Le Premier ministre ue a rappelé a ce sujet que la premiére tranche de 170 millions $ d'investissements ne touche ag l'aménagement récréatif berges et des cours d’eau. Tia de plus donné I’assurance ue les rapides de Lachine ne Hecsacshica pas sicela devait affecter l’apparence et |’inté- grité du milieu écologique: la vocation écologique et récréa- tive du projet aura la priori- té sur tous les types d’amé- nagement. Le parc sera le premier en son genre au Québec; il in- tégrera des activités commer- ciales et les terrains n’appar- tiendront pas tous au gouver- nement. En fait, la zone qui deviendra un parc national sera administrée par cing cor- porations reliées entre elles et regroupées dans une société mixte comprenant des inter- venants privés et publics. La superficie d’aménage- ment du Parc national de l’Archipel s’étend de Carillon- Beauharnois jusqu’a Repentigny, d’ouest en est, sur une distance de 100 kilo- métres. Elle comprend le fleuve Saint-Laurent, trois lacs, deux riviéres, 25 rapides, $28 fles, 1 000 kilométres de tives, 400 kilométres carrés d’espaces aquatiques et 750 kilométres carrés de domaine insulaire. Quelque 250 es- péces d’oiseaux et 93 espéces de poissons vivent ou se repro- duisent dans cette région. La politique francaise spatiale Ne pas se laisser distancer par rapport aux Etats-Unis et al’URSS, la France, troisiéme puissance spatiale dans le monde, entend maintenir son’ rang a longue échéance, en entrainant avec elle le reste de l’Europe. Outre ses aspects technologiques et €conomi- ques, cette attitude tend a préserver l’indépendance de ses décisions et aussi celles de l'Europe en matiére politique. Président de la Communauté européenne jusqu’au mois de juin dernier, M. Francois Mitterrand avait d’ailleurs suggéré la mise au point d’un satellite militaire européen habité qui permettrait “d’ob- server et de contrarier des menaces éventuelles”. Depuis l’idée a été élargie au domaine civil dans un but scientifique, avec comme pro- jet la construction d’une sta- tion orbitale européenne qui cohabiterait, vers la fin du siécle, peut-étre en l’an 2000, avec les stations américaines et sans doute soviétiques. Lors d’un récent débat sur une des chaines de la télévision fran- Caise, certains experts américains, soviétiques et européens, ainsi que M. Fabius., premier ministre fran- Cais et ancien ministre de l'Industrie et de la_ re- cherche de France, _ne s’étaient pas montrés hosti- les 4 la compatibilité de ces stations qui pourraient avoir un réle scientifique complé- mentaire suivant les orbites qu’elles occuperaient. En Voccurrence, M. Fabius a méme précisé, .pour la pre- miére fois officiellement, que toute participation financiére européenne 4 la construction de la_ station orbitale américaine annoncée par le président Reagan pour 1992, devrait respecter cette compa- tibilité, en attendant que les Européens_ réalisent eux- mémes leur propre projet. La France prépare d’ores et déja ce projet en s’engageant dans deux programmes ma- jeurs: le développement d’un gros moteur-fusée H M 60 fonctionnant a l’hydrogéne et loxygéne, liquides a basse température et intitulés pour cette raison “cryogéniques”’, d'une poussé de 90 a 100 tonnes, et celui d’une fusée - Ariane 5 - développée autour du H M 60 et capable de mettre soit en orbite basse une masse de 15 tonnes, soit en orbite géostationnaire, 4 36 000 km d’altitude, des engins de 7 tonnes. En annon- cant ces mesures, a l’issue d’un conseil interministériel tenu a la mi-juin 1984, M. Fabius a indiqué: “La France propose a l'Europe le défi spatial de lan 2000”. Projet Colombus Ce défi semble suivi d’effet. Les Allemands sont intéressés par le H M 60 4a l’élabora- tion duquel ils pourraient collaborer financiérement a concurrence de 25%, la France prenant a sa charge 55% du cout du programme de 580 millions de dollars sur > 10 ans. L'Italiey participerait aussi. Les choses vont donc trés vite. L’Agence _ Spatiale Européenne, qui coordonne la coopération spatiale européenne, vient d’ailleurs d'inscrire 4 ses programmes l'étude du H M 60 ainsi que celle “d’un module habita- ble”, projet ano-italien baptisé “Colombus”, qui pourrait trés bien s'intégrer a celui, américain, de station orbitale en 1992. La puissance d’Ariane 5, dont la configura- ~ tion tournerait autour du fameux moteur H M 60, rmettrait le lancement d'un tel module ainsi que celui des . éléments d’une future station européenne. Un petit avion spatial du genre de la _ navette américaine, avion intitulé Hermés et placé au sommet d’Ariane 5, serait chargé d’emporter ces éléments avec un équipage de deux hommes ou méme de six hommes suivant qu'il s'agira de mettre des éléments sur orbite ou de les assembler. Cet avion spa- tial est actuellement a 1’étude au Centre francais d’études spatiales. (CNES). Francais et Européens ont confiance dans leur technolo- gie, et le dernier échec de la navette américaine “Disco- very” n’est pas fait, pour les décourager, tout au contraire. Américains et Soviétiques ne s'y trompent pas diailleurs. Les premiers demandent offi- ciellement a l'Europe de coo- pérer a la construction du " projet américain de station orbitale et invitent un spa- tionaute francais, Patrick Baudry, a participer au vol d’une navette spatiale en 1985. Les Soviétiques pour leur part, s'intéressent vi- vement a la coopération avec la France. Un projet commun de télescope fonctionnant sur rayons gamma est en cours de réalisation et le CNES partici- pera 4 l’expérience soviétique d’exploration de la queue de la Cométe de Halley qui “frélera” la Terre a la mi- décembre 1984. Lors de |’émission sur une chaine de télévision francaise que nous évoquions plus haut, M. Fabius faisait remarquer que la France était le seul pays occidental a entretenir des relations privilégiées avec les Etats-Unis et l'Union soviéti- que, en matiére spatiale, et il augurait de ce fait qu’une coopération _ internationale plus large s’établirait un jour pour le plus grand bien de Vhumanité. Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tues! Les hommes francais aiment les viandes et le bordeaux rouge, tandis que les femmes préférent les poissons et le champagne. Telles sont les révélations étonnantes d’un sondage de la SOFRES pour le magazine gastronomique Cuisine et Vins de France. Il ne fait plus aucun doute a la cuisine représente une es premiéres occupations des Francais, toutes tendances po- litiques confondues. Seule- ment 2% ont déclaré qu’ils ne s’y intéressent pas du tout. Les goats et les préférences changent selon le parti politi- ur la dési upérieur des Francai dimanche 19 mai 1985. ressortissants fran Note aux ressortissants francais Le Consulat Géneral de France 4 Vancouver informe les ressortissants francais résidant en Colombie Britannique et au Yukon que la prochaine élection, ation de leurs représentants au Conseil Seuls les Frangaises et les Francais dont l'immatricu- lation est un cours de validité pourront prendre part a ce scrutin. Le Consulat Général les invite done a procéder a cette formalité si ce n'est déja fait ou, éventuellement, a la renouveler. Le Consulat’' Général se tient 4 la disposition des cais pour tout renseignement complémentaire. Téléphone: 681-2301 Piaicaneer aura lieu le que auquel on appartient. Si le parti communiste (PC) préfére le boeuf bourguignon, le parti socialiste et les deux partis de droite, l’UDF et le RPR, ont volé a l’unanimité pour le gigot. En ce qui concerne les fromages, 45% des Francais sont trés amateurs de camem- bert. Les femmes aiment quand méme mieux croquer les chévres. Par contre le roquefort est le fromage pré- féré des communistes, ainsi que des industriels et des professions libérales. Quant aux poissons, les hommes dégusteront plutdt des huitres ou du saumon fumé. Les femmes préférent les coquilles Saint-Jacques et la langouste. La plupart des Francais apprécie davantage ’ar- magnac que le gin. Le parti socialiste et l'UDF se laissent “emporter” cognac, tandis que la PC et le RPR sont de grands amateurs de whisky. Selon le sondage, la France ne semble avoir plus qu'un seul terrain d’entente, la cuisine. Tiré du Journal frangais d’Amérique. ar l’aréme du —o-