4, Le Soleil de Colombie, 1l octobre 1974 | DOSSIER Dossier Education 13éme article d’une série in- titulée ‘‘Dossier Education en CB, ence quiatrait au fait frangais’’. Experience d’immersion francaise 4 Victoria - Rectification: Nous tenons 4 souligner que le 12é article intitulé: ‘‘ Une Ecole Franco- phone & Esquimalt’? com- prenait 3 sous-titres dans le journal: La base militaire — En avant marche - Y étes- vous?- lesquels n’apparais- saient nullement dans _ le texte original. Ils n’enga- gent donc en rien la respon- sabilité de l’auteur. Lors de l’article précédent sur l’Ecole francophone in- dépendante de la base mili--. taire d’Esquimalt, nous nous demandions si ce pro- jet-pilote qui se déroulait au Sooke School Board (Dis- trict scolaire No.62) avait eu ou aurait vraiment des répercussions durables sur le systéme public 4 Vic- toria, i.e. The Greater Vic- toria School Board (District scolaire No.61). A occasion du 7é. con- grés de l’ACELFC (Associa- tion des Commissaires d’E- coles de Langue Frangaise du Canada) quis’est tenu 4 l’Empress Hotel, Victoria, du 22 au 25 aofit 1974, nous avons discuté de la situation vi Mme Anita Comeau, le duGreater Victoria School Board, ayant été dans |’im- possibilité de rencontrer M. Carl Beck de la m@éme com- mission scolaire. L’entre- vue avec Mme Greenwood et les documents auxquels elle nous a donné accés nous ont permis de faire un bref ré- sumé de la situation. Alors que le tout débutait le 30 mars 1973 & Esqui- malt, il semble que de fagon quasi concommittan- te, -soit en février 1973, la Commission scolaire du Grand Victoria envoyait aux parents un document §in- formatif sur le bilinguis- me, un ‘‘survey’’ de méme qu’une ~ formule d’enregis- trement. Dans le premier document sur le bilinguisme et intitu- 1é: ‘*Bilinguism, A guide for -parents’’, il est interessant de noter entr’autres, que le Greater Victoria School Board dans son projet ini- tial de classes d’immersion frangaise nous précise qu’il s’agit d’une application de méthodes éducationnelles déja utilisées dans d’autres conditions avec modifica- tions appropriées aux cir- constances particuliéres de leur Commission scolaire. Selon eux, on peut trouver un exemple intéressant d’un programme ‘‘in second lan- guage first’’ 4 l’école fran- gaise de Toronto, école pri- vée ayant pris naissance 4 partir d’un groupe de pa- rents désirant le bilinguis- ' me pour leurs enfants. De plus, c’est seulement = § a- prés avoir observé le suc- cés des programmes dans des endroits tels que St- Lambert, Montréal, Ottawa, Toronto, Edmonton, Calga- ry, Coquitlam, que le pro- gramme a été introduit 4 Victoria. En conclusion, on précisera, et nous tradui- sons: ‘‘La moitié du monde est bilingue maintenant. Pour des seconde langue est la seule par laquelle ils puissent ap- prendre ou gagner ce dont ils ont besoin. Les deux langues officielles du Cana- da sont des langues mondia- les, en pleine expansion et sont 1’une et l’autre un avan- tage pour n’importe quel en- fant ‘d’aujourd’hui. Si on peut atteindre le bilinguis- me durant les années de for- mation linguistique de l’en- fant, cela devient un atout qui accroft sans cesse les possibilités de maturité de l’enfant’’. Suite A une motion de la Commission scolaire du Grand Victoria en date du 15 mai 1972 4 V’effet qu’un “‘survey’’ soit entrepris en vue de déterminer les be- soins d’instruction dans une seconde langue en cours é- lémentaire, une recherche fut faite. On choisit alors un échantillonnage de 1041 contribuables du District scolaire 61 choisis parmiles listes de votants. La gran- deur de 1’échantillonnage dans chacune des 5 localités comprises dans le School District 61 (Oak Bay, Esqui- malt, Victoria, View Royal Saanich) était proportion- nelle au nombre de contri- buables de ces localités. Sur les 1041 personnes choisies, un total de 401 (38,5%) ont répondu Sur les 1041 personnes choi- 163 (40.7%) avaient des en- fants A l’école publique, a- lors que 228 (56.9%) n’en a- vaient pas. L’ensemble des réponses révéla que 85.8% désiraient qu’une seconde langue soit enseignée A l’école et 46.9% désiraient 4 toutes les an- nées scolaires. Le frangais fut choisi comme langue d’ instruction par 74.8% d’en- tre eux. 86.8% parlaient 1’ anglais couramment 4 la maison et 11,5% seulement une autre langue dont la ma- jorité de 3% était de langue francaise. L’enquéte fut poursuivie auprés des parents en leur présentant les 3 modéles suivants, en ce qui a trait 4 des programmes francais- anglais. Modéle A: Maternelle: 100% frangais 1@.Année: 100% francais 28 & 38.:75% francais, - 25% anglais - 48 - 62: 60% 40% anglais - 7 & 8é.: 50% 50% anglais - Modéle B: frangais - ST ae RR RN EDUCATION millions de gens, une _attendait la venue au questionnaire. — francais -. Maternelle & lére année: Instruction totale en fran- gais 4 l’exception d’une heu- re par jour en anglais - 2é. - 8é: Tel que décrit dans le Modéle ci-dessus - Modéle C: Maternelle - 8@ année: 50% francais - 50% anglais - Les parents auraient alors arrété leur choix sur le mo- déle A et sur le modéle C. Une maternelle totalement en. francais devait donc éclo- re de cette recherche et supposément 3 maternelles bilingues, ie. 50% en fran- gais et 50% en anglais,tout cela pour le mois de sep-. tembre. Ces 4 maternelles avaient 100 éléves environ en 1973. On choisit 4 cet effet 1’E- > cole Elémentaire Richmond. Nous apprenons du Soleil de Colombie en date du 4 octo- bre 74 que Fleur-Ange La- mothe fut engagée comme institutrice de la maternelle frangaise de l’école Rich- mond en septembre 73. La classe de maternelle comp- tait 22 éléves le matin et 16 l’aprés-midi.Cette année, Mme Greenwood (au moment ot nous l’avons rencontrée), nita Dubé co trice des programmes de frangais duGreater Victoria School Board et comptait sur deux enseignantes franco - phones, l’une du Québec et l’autre d’Edmonton. D’aprés les renseigne- ments que nouspoOssédons, Fleur-Ange enseigne encore la maternelle en frangais 4 l’Ecole élémentaire Rich- mond depuis septembre 74 et a un nouveau groupe de 13 éléves le matinet8 l’aprés- midi, dont 2 seulement sont francophones. OOrdo Quant 4 ses éléves de l’an dernier, certains font leur lére année 4 l’Ecole Rich- mond. et d’autres 4 l’Ecole Cloverdal>. La i@re année compterait 22 éléves, tous des anglophones et leur institutrice est Frangoise de Launiére. Quant au curri- culum, n’ayant pas recu de précisions la-dessus, il est 4 souhaiter qu’il soit un heu- reux mélange Colombie- Québec, pour que les enfants puissent acquérir le.plus d’habiletés académiques possibles. N’ayant pas’ de données trés spécifiques sur ces expériences, nous ap- précierions en recevoir de nos correspondants de Vic- toria. Devons-nous nous" demander enfin si ces expé- riences servent A peu prés uniquement aux anglophones? Est-ce que les francophones de Victoria croient vraiment au bilinguis me en se servant uniquement du curricuiam an glais de la Colombie? Der Nos jours, les jeunes ont plus d’examens a passer pour étre admis 4 l'université que leurs parents n’en avaient pour en Ssortir. ic BN Tal ee “BOUL, EL Ul! SOL ad — a an eT Or ee REGION BAS-FRAS ER F.F.C. REGION FRASER - La F.F.C. Région du Bas- Fraser (nouvellement défi- nie de New-Westminster, Port Moody jusqu’& Hope) 4 un secrétariat permanent ouvert au public depuis le 24 septembre 1974 au 2-946 avenue Brunette, Maillard- ville, B.C. Tél: (604) 526- 2532. L’inauguration offi- cielle du bureau devrait a- voir lieu dans quelque temps. En plus du Directeur régio- nal, un nouveau secrétariat permanent profite des ser- vices bénévoles 4 demi- temps, d’une secrétaire-ré- ceptionniste, Carmelle Va- rin, qui a déja fait preuve d’ une haute compétence. L’ouverture du bureau est le fruit du travail bénévole de quelques personnes, dont Carmelle, que nous tenons 4 remercier chaleureuse- ment , au nom du Comité exécutif et de toute la po- pulation de la nouvelle ré- gion du Bas Fraser. Cette opération ‘‘Ouvertu- re du secrétariat perma- nent’? étant terminée, nous DU BAS- avons eu,-en date du 25. septembre 1974, une pre- miére réunion du Comité exécutif régional od parmi les moyens d’auto-finance- ment, nous avons df met- tre la priorité sur les pro- jets P.I.L. (Projets d’Ini- tiatives Locales) en raison ‘*dead line’’ du 7 octobre 1974. Sur J’invitation de Sr. Louise Lavigne, prin- cipale de l’Ecole N.-D. de Lourdes, nous avons tenu plusieurs réunions du type ‘‘busy bess’? 4 l’Eco- ANG BES de Lourdes cn sur- Foyer Maillard, en date des 28, 20, 30 «septembre “et ‘ler octobre. En plus du comite ‘‘ad hoc’? choisi par 1l’Exécutif ces rencontres nous_ ont permis de réunir ‘‘au pied levé les principaux — re- présentants des organismes communautaires de Mail- lardville et des. environs. C’est donc 4 partir des be- soins communautaires ex- primés lors de ces rencon- tres, que nous avons pu é- laborer deux Maxi Projets PIL. dont le premier