a a NS a OOO er a A ee OO Oe Oe OEE AY EO OP ET NRE TT ane eee 2 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 26 avril 1996 Un nouveau visage au journal PAR JEAN-CLAUDE ARLUISON Au cours des trois prochains mois, vous verrez unenouvellesignature dans les pages du Soleil de Colombie- Britannique: cellede Matthieu Massip, journaliste coopérant. La formule du programme des coopérants a été modi- fiée: au lieu de passer environ 14 mois dans le méme journal, ils vonttravailler pour quatre journaux. Néa Arles, villetouristiquedela Provence, Matthieu Massip y fait ses études secondaires, puis décide de faire sa carriére dans le journalisme. Aprés deux ans d’études 4 Avignon, oi il ob- tient un dipl6me universitaire en com- munications etsciences dulangage,etun an d’études a Aix-en-Provence, oi il obtient une licence en information et communications, il serenda Strasbourg ou il fait deux ans d’études a l’école de journalisme. II obtient son dipléme en juin 1995. La vie de caserne ne le tentant pas outre mesure, il demande faireson service militaire au titre de la coopéra- tion. Il ne peut choisirle pays, etle destin Venvoie au Canada. II s’envole vers le Nouveau Monde le 20 juillet 1995 et passe d’abord un mois a Ottawa, ausiége de l’APF (l’Association de la Presse Francophone). L’APF|’envoied’abord au Franco, a Edmonton (ot il passe 4 mois), puis 4 L’Aquilon, a Yellowknife (3 mois‘). Aprés son séjourau Soleil de Colombie-Britannique, Matthieu retour- nera travaillerausiégedel’ APF au cours de]’té, et enfin vivra une derniéreexpé- MAIS LES 0) NADIENS NoNT AUCUNE ISON - SINGER. 7 Matthieu Massip tience canadienne, dans un journal des provinces de|l’Atlantique. Le cinéma et la photographie figurent au nombre de ses passe-temps favoris, maisil aégalementconsacréau sport une partie deses loisirs; ila jouéau rugby en France et méme a Ottawa, et souligne la place qu’occupe ce sport dans le coeur des Frangais, surtout dans le Sud-Ouest du pays, ot se trouve la chapelle Notre-Dame du rugby. Dans nos prochains numéros, Matthieu Massip parlera de ses expé- riences au Canada etdeses impressions. L’équipedu journal lui souhaite la bien- venue a bord.) Soleil de Coiombie, 1645, 5°"° avemme Onest Vancouver, V6J INS, Tel: (604) 730-9575 CETTE TRIBUNE LIBRE VOUS APPARTIENT le M. Chrétien, M.Filmon... Fraichementarrivé du Québec pour venir travailler au Manitoba, j’ai pris connaissance des menaces de cou- pures budgétaires qui affecteraient le Collége universitaire de Saint-Boni- face. Je n’en reviens tout simplement pas! AVheured’une reconciliation Québec-Canada, les francophones hors- Québec vivent des jours sombres. Les coupures bud gétaires planent au-des- sus de ces communautés, telles une épée de Damoclés. Cette situation est particuliérement manifeste 4 Saint- Boniface au Manitoba, berceau de la francophonie dans ]’Ouest du Canada. La diminution des transferts fédéraux aux provinces fait en sorte que le Col- lége universitaire de Saint-Boniface (CUSB) estmenacé d’une diminution de 6% pour le secteur universitaire et de 50% (oui, oui, vous avez bien lu) pour |’école technique et profession- nelle. C’estencore la politique dedeux poids, deux mesures, entre francopho- nes etanglophones. Eneffet, les autres universités auraient une diminution trois fois moins importante (2%) etles colléges communautaires anglopho- nes verraient leurs budgets légérement augmentés. Or, le gouvernement manitobain, qui fait, a juste titre, la promotion d’une main-d’oeuvre com- pétente et bilingue pour attirer entre- prises et capitaux dans sa province, s’appréte 4 mettre la hache dans !’ins- titution qui forme justement ces gens. On ne peut que s’interroger sur la cohérence de la politique d’un tel gou- vernement. Si le gouvernement manito- bain met|’accentsurles compétences des gens formés au Manitoba, c’est que les institutions qui contribuent a cette formation se sont données des critéres d’excellence. Constituant le vecteurd’une formation de haute qua- lité, le CUSB contribue donc |l’essor économique du Manitoba. Maisil ya plus. Le CUSB participe également au développement de la francophonie dans |’ Ouest canadien. Sil’on désire que les francophones del’ Ouest puis- sent vivre (etnon pas seulementsurvi- vre) en frangais, on doit cesser de s’achamer surles institutions qui per- mettent cet épanouissement. Récemment, le ministre des affaires intergouvernementales, Stéphane Dion, était au Manitoba et insistaitsurl’importance de la franco- phonie hors Québec. I] ajoutait égale- ment qu’il comptait beaucoup surl’ex- périence et le soutien de M. Gary Filmon, premierministre dela provin- ce, pourarrivera trouverune formule, une fagon de régler le conflit portant sur le caractére distinct de la société québécoise. Or, ces politiciens ne sem- blent pas saisir la portée du message quel’ on envoie aux Québécois en lais- sant planer les menaces de coupures touchant directement la vie des insti- tutions francophones hors Québec. Le voici: concrétement, la franco- phonie canadienne importe peu pour le fédéral et les provinces. Si les Québécois décident de rejoindre le giron constitutionnel canadien, voi- la ce qui risque de leurarriver, un peu plus tard... Imaginez le plaisir qu’auront les indépendantistes québécois a exploiter la situation. L’heuren’est plusauxsym- pathies mais auxactions concrétes. Siles provinces etle fédéral croient en la francophonie canadienne, ils doivent agiren conséquence. Phare intellectuel du fait francais au Manitoba, le collége dispose de res- sources trés limitées. Couper da- vantage aurait un effet dévastateur surla formation des francophones de l'Ouest. A cet égard,on peut sérieu- sement se demander quellessont les priorités de nos gouvernements. Nous avons suffisamment d’argent pour distribuer des drapeaux cana- diens a coups de millions, mais pas assez pour ]'éducation de ceux qui les recevront. Nous avons aussi de l’argent pour payer des joueurs de hockey aux salaires vertigineux, mais pas assez pour former les gens en vue du marché du travail. M. Chrétien, M. Filmon, 4 vous d’agir... Jean-Denis Cété, Winnipeg, Manitoba. littérature... (Suite de la page 1) raconte-t-elle. Depuis “Shé etlesdra- .— gonsd’eau”(prixduGouvemeur géné- 1 ral 1995 pour illustration), elle écrit = maintenant ses propres histoires. oD Pourtant, méme si votre dic- = tion est parfaite, que vous étes trés sir + de vous et que vous n’avez jamais = voyagé, ne désespérez pas. Vous pou- 9 veZ, vous aussi, devenirauteur. Com- me dit Carmen Marois, attendez que > «les idées descendent comme une gra- ce du ciel». hot OTTAWA - Madame Diane Marleau, ministre des Travaux publics et des Services gouvernementaux et minis- tre responsable de la Société cana- dienne d’hypothéques et de logement (SCHL), a annoncé Ja nomination de M. Gerald I..Norbraten, un homme d’affaires et architecte de Regina, au Conseil d’administration de la SCHL. «La vaste expérience acquise par M. Norbraten dans la conception Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5* avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6j INS. Tél: (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. E-Mail: 102627.2172@compuserve.com OPSCZIM ==APEse: Tél. :(613)241-5700 | Membredel'Association Téléc. :(613)2414313 delapresse francophone (&) Fondation ee el. (613) 241- ~lelec : (613) 241-61 De gauche a droite, les auteurs Carmen Marois, Francois Gravel et Anouchka Gravel Galouchko NOMINATION A LA SOCIETE CANADIENNE D/HYPOTHEQUES ET DE LOGEMENT de divers types de batiments résiden- tiels comme les logements indivi- duels, les immeubles d’appartements, a plusieurs étages, Jes centres d’hébergement et les maisons pour personnes handicapées constituera un atout précieux pour la SCHL », a dé- _claré le ministre. M. Norbraten est président de G.I. Norbraten ArchitectLimited et a canara déja été président de la Saskatchewan Président-directeur : Jacques Baillaut Assistant ala direction: Jean-Pierre Poissant Sécrétalre-comptable: Julie Bonneau Infographisme: Joseph Gaétan Laquerre Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Directeur du Marketing: Jean-Charles Guay. Association of Architects. 1] est membre de!’ institut royal d’archi- tecture du Canada et du Heritage Regina Boardainsi que président du Regina’s Market Square, une asso- ciation de gens d’affaires et de pro- fessionnels. La nomination de M. Norbraten entre en vigueur immé- _ diatement, pourune période de trois ans.O] Collaborateurs : Jean-Claude Arluison, Jeanne Baillaut, Nigel Barbour, David Bond, Yvan Brunet, Danielle Dufour, Huguette Gagnon, Mamadou Gangué, Germaine Guay, Joseph Laquerrre, Sara Léha, Matthieu Massip, Marie-Agnés Michaud, Serge Moreau, Odette Morin, Libasse Niang, Yvan Tremblay. Ouverture du Journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi L'abonnement annuel cofite 28$ au Canada, 58$ 4 l'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat