ia ~~ - x a Moore i Un auteur par semaine’ Donatien Frémont FREMONT, Donatien (1881- 1967). Journaliste, né a Er- bray (Loire-Atlantique) . Aprés ses études au Petit Séminaire de Notre-Dame- des-Couets, a Nantes, il arrive au Canada en 1904 et s’éta- blit sur une ferme en Sas- katchewan. Rédacteur du Pa- triote de l'Ouest, a Prince- Albert, en 1916, il est nommé, en 1925, directeur de La Liberté, A Winnipeg; sous son intelligente direction, cet heb- domadaire est devenu l'orga- ne de toutes les luttes et de toutes les activités franco-ma- nitobaines. De 1941 a 1947, il est rédacteur a la Commis- ‘sion d’Information en temps de guerre, a Ottawa; en méme temps, il rédige le bul- letin Nouvelles catholiques (1948- -1945), avant de deve- nir rédacteur en chef de France-Canada. Membre de la Société histo- rique de Saint-Boniface, de la Société royale du Canada, de la Société des écrivains cana- diens, de l’Association catho- lique franco-canadienne de la Saskatchewan (1916-1923), de l’Association canadienne- francaise du Manitoba (1923- 1941). Donatien Frémont est nommé, en 1959, Chevalier de la Légion d'honneur de France. Fervent d'histoire, i] est l'un des premiers @ €tudier les ori- gines francaises de 1’Ouest canadien. Blaise Cendras est bien Blatse Cendrars, comme ses nombreux. lecteurs Uauront rectifié d’eux-mémes. Nous espérons qu'tls voudront bien nous pardonner cette malheu- reuse erreur dans le nom de ce ' Brana“‘duteur de la semat- en 0s ee .Tom Duquette De la sculpture a la décoration de voitures. Par Gérald Moénner Lorsque vous faites la connaissance de Tom Duquette, vous étes frappés par sa gentillesse et sa sim- plicité. Si Tom est modeste, par contre son imagination artis- tique est celle d'un maitre sculpteur a l’oeuvre imposan- . te. Né artiste, il baigne dés son enfance, originaire de la ré- gion de Témiskamine dans le Nord de l'Ontario, dans l’hé- © ritage immense de la culture indienne. Aussi bien dans sa maniére de vivre, 8a philo- sophie et son art aux mille facettes. »Etudiant en-art a Toronto, il joue de la musique, en particulier de la guitare. Il termine ses études et présente ne. | LES FILM ses premiers travaux. IS DE LA SEMAINE vUS | PAR: GASTON. os ‘The Lords of discipline”’ Exécuté avec beaucoup’ de réalisme et sans excentricités, The Lords of Discipline fait bonne figure comme divertis- sement & supens de premier choix. Situé dans une académie militaire de la Caroline du Sud vers les années ‘60, le film nous divulgue qu'il n'y a pas seulement un sadique qui se fout de. ces -fines- traditions d'excellence, de loyauté, de vérité et de justice, mais dix. Ce sont les membres d'une société secréte déterminés a s'assurer qu’aucun incapable ne soit toléré a l’école; ils s'en prennent surtout a un jeune cadet noir. Chargé d’une mission secré- te par le Colonel appelé The Bear (Robert Prosky), Will McLean (David Keith) doit faire en sorte qu’aucun écer- justice envers cet étudiant noir (Mark Breland) qui, déter- miné a terminer son grade, subit déja la torture par les rites de ce groupe néo-fasciste. ‘La vraie vertu de The Lords of Discipline demeure cepen- dant la dextérité interpré- tative de David Keith qui nous donnait des performances si- milaires dans des films récents ‘tels que The Great Santini et An officer and a gentleman. Dans son premier réle im- portant, Keith joue avec une légéreté et un naturalisme rassurant qui se répéte aussi sinctrement dans Indepen dance Day, son dernier réle. Sans le mérite de notre héros, The Lords of Disci- pline ne serait qu’un exer- cice routinier. Présenté aux cinémas Capi- tol 6, Lougheed Mall et velé raciste ne commette d’in- Wéllowbrook. “‘Lovesick”’ Tourné dans un atyle duret de la Société psychiatrique de ordonné, Lovesick, n'est pas une expérience déplaisante mais ne vaut certainement pas inecnenice et demic. Ge nocre temps. : Duddley un psychia- tre de New: York, membre . d'une société Freudienne clas- sique qui tombe en amour » avec une de ses patientes. - Aprés avoir sa femme, Moore ee voit mettre ala porte Manhattan. Tout ¢a pour étre en compagnie de l'aimable sexy Chloé ré- Se ar Tee Virrésistible Hake McGovern qui nous donnait une performance prometteuse dans or En fait, seule McGovern a lair de savoir exactement ce qu'elle veut dans un film a la recherche d'une identité.. Joué aux cinémas pémnes Copsel 6,. Willowbrook. . Guildford et er eet th et a A cette époque il est influ- enc€é par le mouvement psy- chédélique. Rapidement re- marque, ses O€uvres sont ac- quises par l'Imperial Oil Com- pany de Toronto, pour ses collections d’arts canadiens. Tl quitte l’est pour venir étudier l’art indien sur la céte nord-ouest du Canada et de l’Alaska. Vivant a l'indienne dans son tipi, il étudie en se pro- menant dans un canoé qu'il a lui-méme dessiné. Il travaille sur les nombreu- ses formes d'art qu'il cétoie. Il participe a la vie commu- nautaire des Indiens et réalise un masque de loup pour les cérémonies. ~~ © Recherche et ©": accomplissement d'une oeuvre Peu a peu Tom forge son propre style, mélange d'art traditionnel indien et abstrait. - Il porte un intérét parti- culier 4 Salvador Dali, Max Ernst et aussi a André Breton, qui fonda en uae le surréa- lisme. Son travail est Wane variété infinie: exécution sur toile, sculpture sur bois, décora- tion de voitures aux diffé- rents motifs, réalisation de poi utilisant le jade de Colombie britannique. Une finition remarquable fait de ces piéces des objets d'une ‘grande valeur. - Ses oeuvres sont dans des collections privées d'Europe, du Canada et des Etats-Unis. Deux sculptures lui ont été volées au Japon, ce qui pour lui est un compliment et une - reconnaissance artistique. Ses récents travaux sur marbre et stéatite du Brésil reflétent bien son évolution. Un style unique qui s’adap- te parfaitement a l'environne- ment social et culturel cana- dien. Si vous désirez plus d'am ples ements sur le travail de Tom Duquette: the Jade Gate, $180 Camosun, Vancouver, C.B, V6R 8X1, Tél. 228-82190. Ses derniéres piéces str ‘pss et bronze, oeuvres mi ques d'une pehccaalars nante, sont l’Atelier-gale Spoon de FFSCOOS “Echos d’autrefois”’ La Société historique de Bonnyville et district pré- sente son livre bilingue rages nage Plus. 600 pages, $45.00 plus frais de poste. ah a Jeanne Mercier, boite 801, “Bonnyville, Alberta, TOA OLO. Tél. (408) 826-3292. | bi ei i i ee Le Soleil de Colombe, vendredi 4 mars 1983 — 19 Lettres, arts et spectacles souvrir au $180, rue Camo- sun, dans l’Ouest de Vancou- ver. Dans Je cadre dy «Festival Francophone '83- ~*~ LA TROUPE DE LA SEIZIEME PRESENTE: “SUI Us Vimo G G ee De Michel Trembla y D’aprés oeuvre de Paul Zinde! + Mise en scéne de Nicole-Marie Rhéautt FIREHALL FIREHALL THEATRE 280 CORDOVA EST 280 EAST CORDOVA du 10 au 20 mars 1983 trom Merch 100s to 20m 1983 até:20p. Closed March tain and 15th Reservations. 574905 and 682.2528 NOTE: LES ETUDIANTS ET L'AGE D'OR PEUVENT BENEFIi {D'UNE REDUCTION DE CINQ DOLLARS DANS TOUTES LES CATEGORIES DE (représentations de mardi et jeudi seulement) REDUCTIONS SPECIALES POUR LES GROUPES DE 10 0U PLUS ET VOUS LES AIMEREZ_ TOUS LES DEUX pans CARMEN de Georges Bizet QUEEN ELIZABETH THEATRE 12 Mars, 20h00, 15 Mars, 19h30 17 mars, 19h30, 19 mars, 20h00 (En francais) Chef d'orchestre: Imre Pallo Metteur-en-scéne: Cynthia Auerbach Eclairage: Jeffrey Dallas ’ Victoria Vergara (Carmen), James McCracken (Don Jose), Barbara Collier (Micaela), Richard J. Clark (Escamillo), Pierre Charbonneau (Zuniga), iris Fraser (Frasquita), Audrey Glass (Mercedes), - David Meek (El Remendado), Paul Massel (E1 Dancaire). BILLETS: $10,$16,622,$28,834 & $40 A TOUS LES GUICHETS DU VANCOUVER TICKET CENTRE 687-1818 CIER WA VancouverOpera é . : “ ; é RR A Se ee A PS RI pO CC pl NR ON SO at ON pt Gp fe ———————eeeeeeeEeeEeEeeeeeeeeEOEOE—eeeeeEeeeeeeeeeenneEeeeeee eee eee I SN a