Les 3e Jeux francophones a Kamloops Une forte participation C’est sur le site des Jeux du Canada 1993 -au University College of the Cariboo- que le Conseil Jeunesse avait décidé d’ organiser l’événement. Les installations en place ont ainsi permis aux jeunes éléves de s’adonner 4 plusieurs disciplines sportives, soit: les épreuves de piste et pelouse (courses, sauts et lancers), le soccer, le volleyball, le badminton et le basketball. Les sports aquatiques ont malheureusement été exclus des Jeux puisqu’on avait appris, quelques jours auparavant, que la piscine du Collége serait fermée. Mais en dépit de cela, les jeunes athlétes de 13 4 18 ans ont su démontrer leurs talents sportifs, et cela, dans une atmosphére de franche camaraderie. Au terme d’une premiére journée d’ épreuves, certaines écoles affichaient déja une nette avance. C’était notamment le cas del’école de Merritt, qui cumulait un total de 108 pointset de plusieurs médailles! Mentionnons entre autres la performance de Judy Latremouille, a qui l’on a remis un total de cing médailles. L’envolée de Merritt devait toutefois s’arréter 1a puisque le groupe d’éléves rentrait 4 bon port le soir méme. Mais les Jeux -n’étaient pas en reste et les participants ne manquaient pas. De fait, la tenue de ces olympiades a Kamloops amenait la participation de cing nouvelles écoles. En plus des institutions duement représentées, il ne faudrait pas oublier de signaler la participation d’éléves qui se sont inscrits individuellement (environ 70). Ces derniers se sont greffés 4 d’autres - équipes déja existantes et ont certainement contribué a leur évolution dans le classement. Le samedi, dans le cadre d’ un banquet, on allait procéder a la remise des médailles afin de récompenser les athlétes qui. s’étaient démarqués durant les deux premiéres journées des Jeux. Phillip Pruckimeier, de Vancouver, aura été l’une des figures marquantes de cette soirée, puisqu’on lui a décerné six médailles. C’est le dimanche suivant qu’on a cléturé les compétitions sportives avec la tenue des finales de soccer et de badminton. Dans la soirée, on a poursuivi la remise des médailles avant de dévoiler le classement final dont le premier rang s’est vu occupé par I’école Margueret Jenkins avec un total de 234 points! L’équipe «victorieuse» de Victorias’est vu remettre la coupe Franco Pacifique ainsi que le drapeau de la Fédération des francophones de Colombie- Britannique (FFCB) par sa présidente, Mme Nicole Hennessey. Genevieve Gouin Classement en points Margueret Jenkins 234 Victoria 173 ‘Comox 166 Vancouver 161 Delta 130 Prince George 126 Vancouver Nord 118 Kelowna 110 Merritt 108 - Peace Arch 088 Kamloops 045 Terrace 038 ~ Powell River 033 _ Abbotsford 031 NfoRMATION pepe ema a gt ee I i ll NN EE SR EEE Le SoLeiL, VENDREDI 20 Mal 1994-5 un taux de participation des plus élevés cette année, mais le taux de Rencontre avec Diane Rioux La minorité silencieuse Réseau femmes Colomble-Britannique, en collaboration avec fe Consell consuttatif de la femme (CCCSF), proposalt une ren- contre avec Diane Rioux, Vice-présidente de I’est du CCCSF. Diane Rioux, Vice- présidente pour |’Est du Canada du Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme était l’invitée de Réseau-femmes Colombie-Britannique, le 16 mai dernier au Harbour Centre de l’université Simon Fraser. Diane Rioux était venue pour faire connaitre le CCCSF aux femmes en expliquant son réle et son mandat ainsi que pour commenter les propositions du Conseil surlaréforme dela sécurité sociale et de son impact sur les femmes. Diane Rioux dit comprendre les réalités dela femme francophone en milieu anglophone puisqu’elle est, elle-méme, acadienne. Bien qu’elle ait été avertie du nombre assez restreint de femmes francophones en Colombie-Britannique, elle a tout de méme décidé de s’arréter a Vancouver dans le cadre de sa tournée canadienne pour venir les écouter. D’aprés madame Rioux les femmes sont négligées par le gouvernement au profit des nouveaux arrivants et des minorités visibles. “Nous représentons pourtant 52% de la population canadienne’, dit Diane Rioux, “nous sommes souvent trop discrétes bien que nous soyons finalement une majorité et pourtant nous ne sommes pas suffisamment représentées au gouvernement”. Le CCCSF a été fondé il y a maintenant vingt ans. Il est composé de 27 membres bénévoles a travers le pays. Méme s’il est financé par le gouvernement, le Conseil reste indépendant et peut se permettre de réclamer auprés de ce dernier. Etait aussi présente a la réunion, Ardith Cooper, Vice- présidente de 1’ Quest au CCCSF. En tant que femme autochtone, membre de la nation Squamish, Ardith Cooper a fait le paralléle entre les problémes des femmes amérindiennes et ceux des femmes francophones. “Je ne connais pas réellement les problémes des Jemmes francophones maisje suis améme de les comprendre, faisant moi-méme partie d’une minorité”. Diane Rioux estime que les femmes ne sont pas suffisamment eprésentées dans certains corps de métiers traditionnellement réservés aux hommes. “J/ nous faut parrainer des activités pour faire connaitre ces métiers aux femmes...C’est en étant représentées partout que nous serons en mesure de nous faire entendre”, explique-t-elle. “La réforme de la sécurité sociale telle que proposée par le ministre Lloys ~ Axworthy va devenir le centre d’intérét de tous les canadiens et canadiennes, pourtant, les femmes sont encore absentes des sondages etdes statistiques”. Madame Rioux aégalement exposé que les femmes sont, encore, une majorité autiliser les services de santé, soit pour leurs enfants, pour leurs parents ou pour elles-mémes et que, malgré tout, elles ne sont toujours pas prisent en considération lors des débats. “Cette réforme doitse faire avec des consultations aupreés des femmes. A titre d’exemple, 82% des ménages monoparentaux sont tenus par des femmes, qui, bien souvent, ont du mal a joindre les deux bouts et vivent dans la pauvreté”. Ainsi le CCCSF a l’intention de proposer au gouvernement un projet de revenu garanti pour les ménages vivant dans la pauvreté avec enfants a charges. “Grace a ce revenu garanti ces familles pourront se développer et étre sur un pied d’égalité”, a insisté Diane Rioux. Pierre Longnus Insatisfaction Certes, les 3es Jeux francophones tenus 4 Kamloops ont connu satisfaction vis-a-vis I’ organisation de l’événement n’a toutefois pas connu le méme succés. Le bilan financier des Jeux francophones n’est pas reluisant, avec un déficit approximatif 20000 dollars. Le Conseil Jeunesse avait amassé uni budget de 80000 dollars dont le tier provenait des contributions des écoles ou des éléves (1 10 dollars par éléve). Le reste était le fruit de levées de fonds ou de demandes de subventions auprés du ministére du Patrimoine canadien, du Bureau du Québec et du ministére de 1’Education de la Colombie- Britannique. Mais voila qu’ aprés révision, les dépenses occasionnées par les Jeux s’élévent a environ 100 000 dollars. Le coiit du transport et de la nourriture auront, au départ, englouti la majeure partie de cette somme. «Ce qui a causé le ‘déficit est le nombre élevé d’éléves», explique Robert Gauvin, agent de développement au Conseil Jeunesse. «Nous avions fixé la date limite pour |’inscription au 15 avril, mais au début du mois d’avril, nous avions déja prés de 300 inscriptions», ajoute-t-il. Le déficit de 20000 dollars allait s’inscrire sur une longue liste de lacunes au niveau de l’organisation des Jeux francophones. Plusieurs facteurs ont fait en sorte que la critique s’abatte sur V’organisation. D'abord, le nombre de bénévoles ne suffisait pas a l’ampleur de la tache. Résultat: tout prenait plus de temps que prévu, ce qui a occasionné beaucoup de retard dans l’horaire. Autre source d’exaspération - certaines activités telles que les jeux brise-glace et le spectacle du vendredi ont été annulées. Outre les sports, le Conseil Jeunesse avait prévu des forums et des ateliers pour la journée du samedi, mais au terme de cette journée, l’insatisfaction montait. Deux des forums avaient été annulés, ce qui laissait tout de méme un choix de huit sujets. Mais alors que s’amorgait le premier volet des ateliers, quelques jeunes ont eu la désagréable surprise d’apprendre que l’atelier qu’ils avaient choisi avait été annul€é. C’ était notammentle cas d’Oliver Pruckimeier, de Vancouver, qui avait choisi l’atelier de tir a l’arc: «J’ai payé 110 dollars pour participer a des activités qui sont ensuite annulées; je suis un peu dégu». Soulignons également que sur un nombre de 14 ateliers, neuf étaient offerts en anglais... co Le Consulat général de France 4 et le Solell de Colomble-Britannique sont a la recherche danciens combattants gui auraient particjpé au A loccasion du 50e anniversaire du Jour J, Le Soleil et le Consulat seraient intéressé a recueillir le précieux témoignage de ces vetérans. _ 730-9575 4 +] CARREFOUR oe CHRETIEN EVANGELIQUE Expérimentezladifférence ! Ecole élémentaire Millside, 1432 Brunette, Coquitlam Pasteur Robert Lapointe525-1705 Service tous les dimanches a4 ! 0h - Cours bibliques tous les jeudis a 19h30 "a < Tél. (604) 683-7778 Fax (604) 683-7708 J ~ [ere Pan Pacific College Nous avons la meilleure école pour apprendre l'anglais d'Amérique du Nord. Seely Vous désirez améliorer votre prononciation, votre vocabulaire et vos expressions en anglais ? 683-7778 | 200 - 900 W Hastings St., Vancouver, BC, V6C 1E6