| | - ~ een Pe _— ac atiaes ee eee RPL Of ae ene AE TEN E; oss hed < ed Sa f S ae | ss ne eee ee aE eae eee eT ree Ce a EE Ee eee eee eee — eens — POO OOO POO COCO N J] Le Soleil,page 2,le 1 Novembre,1968 LE SOLEIL de vancouver. SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER’ Directeur; Andre Piolat Publicite: Jacques Baillaut Redaction: Jean Riou, Roger Drouin Roger Dufrane, Richard Howlett, sdith Dear, Jacoues Jantzen, Denise Deissner, Nicole Guille- met, Louise Perreault, Andre Vien,Pierre Perreault Caricaturistes: louis follet, dir.art. Jim Nagy.Eve Tonner, IE SOLEIL LE SOLEIL est public par: DE COLOMBIE LTD,- 661 E,l5eme avenue, Vancouver 10, C.B, TELE: 879-281, Prix: .15¢ le numero. Abonnement: $6,00 par annee #3200 pour six mis Pour tarif des annonces, telephonez a 879—281y, Chronique de _ I’Hotel de ville par le Conseiller Municipal, Harry Rankin. / \ Si vous etiez a la rechercle d'un appartement vacant,quel gen- re de questions pensez-vous que le proprietaire vous poserait? Probablement, direz-vous,de combien de personnes, votre famille se compose, le nomde votre em- ployeur et si vous avez besoin d'un emplacement pour garer votre voitu- 9 Ces questions sont des plus raisonnables et sans doute ne re- fuseriez-vous pas d'y répondre. Pourtant, certains proprie- taires ne les trouvent pas suffi- -Santes.n . ai ioda | akokcas J'ai en main une forme de demande de logement dene " Métro Apartments "se sert et qu'ils font remplir a ceux qui se presentent pour louer un appartement dans cet immeuble. Et cette piece de litte- rature dépasse de loin tout ce que j'ai pu voir jusqu'a ce jour. Voici quelques-unes des ques— tions auxquelles vous devrez re- pondre si vous desirez habiter la. * La composition de votre fa- mille, date et lieu de nais- sance de chacun de ses mem- bres,leur occupation ou l'e- cole professionnelle que cha- cun frequente. * Le genre d'emploi et le sa- laire de chaque membre de vo- tre famille, le nom et l'a- dresse des employeurs, la du- ree des emplois, le taux de remineration, la totalite des revenus au cours des annees precedentes; * autres ressources,y compris les sommes payees a titre d'accident de travail,alloea— tions familiales,pension,etc. * Si dui ou non vous avez ete proprietaire d'une maison du- rant les cinq dernieres annees, si vous avez une voiture,quel en est le prix, quel montant il reste a payer sur la dite voiture ou sur votre ameuble- ment, la valeur des hypothe- ques ou. des obligations qui vous sont dues.Le total de toutes autres dettes non citees plus haut ainsi que tout aubre revenu * Ii vous faut egalement af-— firmer que tous ces renseigne- ments sont exacts et confor- mes a la verité au meilleur de votre connaissance et que AH (a presse! La semaine derniere, nous parlions du cotit de la Commission Laurendeau-Dunton suggerant que les‘millions depenses nta- vait pas été en vain. Les résultats de cette enquéte commence a porter fruits, Les partis d'opposition ayant appuye en bloc l'adoption d'un projet de loi vi- sant a donner aux deux langues officiel- les, un statut juridique dans tous les domaines du federal, Aprés ce vote, M, David Lewis, chef parlementaire du NPD, bilingue lui-me- me depuis longtemps, a declare "cela aurait du etre fait,il y a cent ans, Je considére cette me su; “comme un ges— te trop longtemps differe, C'est la cor- rection d'une:.grave ommission qui a ob- sedé les Canadiens pendant le premier siecle de leur existence comme citoyen d'un méme pays et qui a nui au dévelop- pement harmonieux. du Canada. Cette re- solution ne propose qu'un etat de chose qui aurait di exister depuis le premier jour de la Confédération". Ce projet de loi n'est pas sans sus— citer de 1'appréhension chez quelques— uns de nos compatriotes anglophones, tel M, Jack Horner, depute conservateur tde Calgary, qui voit deja "toute une bureaucratie de Quebecois, ne connais- sant rien des problemes de 1'Quest ad- ministrant les services federaux dans t'Ouest parce qu'ils savent le francais". Ce que M. Horner semble oublier c'est que ces bureaucrates seront dans 1'Quest non pas parce qu'ihs savent seulement le francais, mais parce qu'ils seront par- faitement bilingues et qu'étre bilingue n'est pas une prérogative reservee aux Canatiens de langue francaise, mais a de plus vous, ne voyez pas d'objection a ce qu'une enqué- te soit conduite en we de ve- rifier l'exactitude de vos de- clarations, Remarquez bien qu'il ne sta- git pas d'une demande d'emprunt de dix mille‘dollars a la banque, ni meme d'une demande de secours au bureau du bien-étre social.Vous ne demandez qu'a louer un appartement. Ajoutons que ce formulaire fut a- ‘editorial 1964 le gouvernement fédéral a établi un | 30, OEE Nori yaa | AN YR Famitce f!! tout citoyen canadien qui veut s'en don-} ner la peine. Rien’n'empéche un anglo- phone d'apprendre le francais et de le bien parler. Nous pourrions lui donner | comme exemple la reine Elizabeth,M.Wins- | ton Churchill et nombreux autres hommes d'etat anglais qui 4 chaque fois qutils sont venus au Canada, se sont adresses a la Chambre des Communes dans un fran- | 1 = ¢ais impeccable. Si M, Horner, en’ bon depute, se, te- nait au courant de ce qui se passe a Ottawa et au pays, il saurait que depuis | programme de formation linguistique pour | les bureaucrates francophones ou anglo- j phones qui veulent devenir bilingues, i De plus, il devrait savoir que 1'Univer- | site de Montreal, offre une license en [| traduction. Nous lui suggérons de suivre un de ces cours ou tout au moins les re- commander aux enfants de ses électeurs, Us pourront, devenus bilingues, adminis trer les services federaux au Québec,Noug aurions alors des citoyens qui seraient canadiens d'un océan a l'autre, André Piolat ; 4 { -REMERCIEMENTS Nous tenons a remercier le Vancou- ver Sun pour l'article paru en page six de son edition du samedi, 19 octobre, Le rédacteur de cet article M, John Condit a su en mots choisis, recapituler l'histoire de la naissance et croissan- ce du Soleil de Vancouver, de ses buts et de ses problémes, Ce geste magnani-— me de notre rand confrére gquotidien est tres apprecié de la direction et de ses collaborateurs, 4 A.P SERS T TO LOTT TE TTT I EF dressé &2 un homme de _ soixante— ‘dix ans qui vivait dans le dit im- meuble depuis trois ans. Cette attitude arrogante de quelques propriétaires et leur ma- niere de fourrer-leur nez dans les affaires privees des locataires sont des raisons suppléementaires qui expliquent pourquoi ceux-¢i s'organisent pour demandera la ville de Vancouver d'etablir des reglements qui les protegeraient.