(Suite de la page 1)

Feuilletons plutot quelques volu
mes. "Chocolines et le Printemps"
Voila pour votre petite fille, Ma
dame. Et pour votre garcon voici
"Dim et les cavernes de Corcorron'
Sans compter Tintin et autres liv’
vres d'aventures.

J'ai une faiblesse pour les bi-
bliot@caires de notre ville. Ce
sont des gens affables et bien
informes, et qui vous disent
"Can I help You?"avec le . Souri-
re. Elles ont un gott trés sur
et approprié au public, a en,
juger par l'arrangement varie
des vitrines.

A la mezzanine, of nous nous
attsrdons, nous trouvons ce qui
nous flatte particuliérement:
la section des livres francgis.

Il s'en trouve un choix appre-
ciable: Acquisitions de la Bi-
blioth®que , dons du Consulat de
France et de 1'Alliance Fran-

aise. La Poésie et le Theatre
francais du Canada y sont en
bonne place. On devine que les
administrateurs ont conscience
de la priorite du frangais sur

ise etranger au Canada, car dans
un espace géend¢r eux est casee
toute une litterature de langue
frangaise, de quoi satisfaire
les plus difficiles.

Mais vous, visiteurs excep-
tionnels, je veux laisser le
plaisir de la decouverte. Vous
trouverez par vous-memes les
rayons des journaux, ot les pen-
sionnes chaussent gravement leurs
lunettes pour s'informer des
progres de leur province, les
rayons Beaux-Arts , Musique eC
Littérature, ot les &tudiants
se penchent sur leurs notes,
le rayon Voyages ou 1'on réve
de mirifiques vacances.

Nous revoici dehors. La pluie
a cesse. Un avion laisse une
trafnée blanche dans la ciel.

Ce fut une bonne eect

Roger Dufrane.

(SR re oe ey!

NOMINATION

Le Ministére des Affaires Exté-
rieures du Canada a annoncé aujour-
d'hui la nomination de Mensieur Paul
Boudreau au poste d'Attaché de Presse
auprés de 1l'Ambassade du Canada a
Paris. Monsieur Boudreau, qui est agé

- de 48 ans, est natif de Québec.

Le nouvel Attaché de Presse fut
membre actif du Régiment Royal 22éme
pendant la seconde guerre mondiale,
puis devint par la suite correspondant
de la presse canadienne a Québec.

Monsieur Boudreau a depuis tou-
jours oeuvré dans le domaine du jour-
nalisme tanté6t A l'emploi de grands
quotidiens, tantdt au service d'une
station radiophonique. En 1961, Mon-
sieur Boudreau aboutit finalement au

Nouveau Journal de Montréal, en qualité

de Réedacteur-gérant.
En 1964, le Centre International

du journalisme de l'Université de Stras
bourg faisait appel A ses services pour

assurer la direction de cet organisme,.

Il revint au Canada en 1966 ot il deve-
nait alors le vice-président et gérant-

général de l'Agence Canadienne de Pu-
blicité a Montréal.

NOMINATIONS.

Ont eté elus & la Commission. :
Scolaire de 1'ecole bilingue St-
Sacrement, MM. Lazare Moreau,
Aimed Dupas et Armand Paris, les
trois autres commissaires sont
MM. Antoine Boucher, Bernard
Ouellette et Mme A. McDougall.

CA MARCHE EN GRAND!

La Compagnie mutuelle d'
assurance-vie La Survivance,
dont le vice- -president et di-
recteur- general est M. Lucien
Brosseau, affiche une augment
tation de pres de $750,000.00
pour son actif, qui atteint
maintenant $9,294,038.

Parti Républicain du Canada.

5 eo
Communique de presse.

M.LEN SPRACKMAN, candidat du
Parti Républicain qui se présente

aux élections partielles dans Van

couver Sud a déclaré,@ un gouter a
1'h$tel Fraser Arms, lundi les "6
mai, qu'un référendum a la question
de 1' abolition de la monarchie
devrait @tre présentée aux élec-
teurs canadiens aux élections du
25. juin, 1966.

Nous devons remplacerla monarchte
par un systsme de gouvernement ré-
publicain, disait-il. La ORES CBee
principale au pays aujourd'hui est
la désunion nationale qui provient
de la monar chie cette question
devrait €tre décidée par un plé =
biscite.

M. Sprackman disait aussi qu'un
tel sujet produirait d'avantage
d'intérét aux _ élections nationales.
Pour la premiére fois, chaque
€lecteur aura la chance de s'ex -
primer sur son gouvernement.

Pour, plus d'information,

~&
téléphonez au siege social

"Vaca OL23.—

le 10 mai, 1968

Le Gabon

Depuis quelques mois, beau-
coup de canadiens ont pris
soudainement conscience de 1'
existence de la République Ga-
bonnaise et de la francopho-
nie. Les Jonas ont parl
du malaise qui s'est créé dans
les relations diplomatiques_
entre Ottawa et Libreville a
l'occasion de la conférence
annelle des ministres de 1'
Education nationale des pays
africains et malgache de langue
francaise. Nous savons tous
que cette conférence a eu lieu
@ Libreville du 5 au 10 févri-
er et qu'elle s'est poursuivie
a Paris il y a deux semaines.
Nous savons que les diri-~
geants d'Ottawa estiment que
le gouvernement zgabonais a agi
"de maniere incompatible avec
le droit international’, en
invitant le ministre de 1'édu-
cation du Québec. Voyons
maintenant, le point de vue du
gouvernement gabonais. M. Rawi-
ri ambassadeur du Gabor, a Pa-
ris, affirme que son pays
cherche simplement a renforcer
les liens entre pays franco-
phones. Pour M. Rawiri, 1'édu-
cation nationale ne relevant
pas au Canadades competences
fédérales, il est normal que
M. Malekou. alors ministre za-
bonais de 1'éducation nationa-
le invitat directement son col-
1lézue québecois, M. Cardinal,

a se rendre a Jibreville. (Le
Monde) En déléguant a ,vibrevil-
le son ministre de 1' éducation
M. Cardinal, le Québec répon-
dait a une invitation officiel-
le du Gabon et cela a créé par
leetait: meme un précédent.

Laissons a Ottawa, a Québec

et a Libreville le soin de
trouver une solution satisfai-
sante a tous et capable d'en-

rayer ce malaise persistant.

(A la semaine prochaine)

Ils prennent les enfants du
bon Dieu pour des canards sau-
vages!! Sans doute connaissez-
vous 1'expresssion francaise,
les plus courtes sont les
meilleures, il s'agit de bla-
gues.

La derniere est fameuse, nous
avons appris dans le passe les
avantages des cigarettes King
size...puis les extra longues,
offrant au fumeur plus de
plaisir pour le méme prix. La
derniere invention des fabri-
cants est maintenant de sui-
vre l'exemple des mini-jupes,
de plus en plus courtes, vous
payez moins cher, vous fumez
moins ‘ A- vous de juger...si
votre jugement vous appartient
encore.

Le Soleil, page 3

4

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