dans la Belle Province mais pour y passer quelques semaines de vacan- ces bien méritées. Kamloops décidément, semble souffler dans le bons sens. Le Le Vent d’Ouest, cercle tout nouvellement créé a Kamloops devait tenir le 10 juillet une assemblée générale visant a mettre sur pied les comités spécialisés dans divers domaines. Dans l’entre-temps, un programme d’activité est en place pour cet été a l'intention des enfants. Les petits de quatre a six ans se réunissent tous les mardis en l'un ou l'autre endroit (on se renseigne par téléphone au 579-9845) sous la responsabilité alternative de Thérése Gobeil, Jacqueline Wrinch, Maureen Merzisen ou Nicole Farvac- que. Les enfants sont partagés entre “francophones purs” et “anglophones francophonisants”, les premiers pour parler en frangais, les autres pour recevoir quelques rudiments d’en- seignement en frangais. Des jeux rassemblent les deux groupes dans un exercice pratique de communication enfantine. Pour aider les. petits francophones de Kamloops a progres- ser dans l'étude ou la pratique de la langue, les dirigeants de “Vent d’Ouest” ont demandé au comité culturel de laF.F.C. d’étre inclus dans la tournée des films Faroun. Dans le courant du mois d’aodt, une activité de plein air est prévue sous la forme d’un pique-nique que les organisateurs souhaitent faire coinci- der avec la tenue, au lac Shuswap, du camp de vacances pour les enfants Francophones de Vancouver. Penticton La saison bat son plein a Penticton ou la population, avec l’arrivée de |’été s’est, une fois de plus, multipliée par trois ou quatre. L’une de nos amies francophones de l’endroit, Josette Grabenhof, ne sait plus ol donner de la téte dans son nouveau restaurant Le Chalet, 1197 Main Street. L’endroit reste le meilleur point de diffusion de notre bulletin bien que les autres Francophones soient, eux-aussi, trés 6 occupés par la saison touristique et vont, des lors, moins souvent au restaurant. “C’est dommage que tout le monde soit si occupé et que les contacts entre Francophones’ ne soient pas plus 6étroits,” nous fait remarquer Josette. La paroisse Sainte-Anne a perdu une collaboratrice irremplagable en la personne de soeur Maria Herbeke et les classes de frangais y _ ont évidemment perdu. Soeur Maria est rentrée a Edmonton le coeur gros. Elle était arrivée en Colombie avec un tel enthousiasme et sa venue avait fait naitre, chez les parents francophones de Penticton, un espoir malheureuse- ment vite évanoui. Il existe également a Penticton un cercle de Il’Alliance frangaise dont activité souffre du méme désintéres- sement estival. Il y a pourtant prés de 650 Canadiens-frangais recensés dans la région immédiate. Est-ce a dire qu’ils sont plus intéressés par leurs affaires florissantes que par tout autre souci? Alberni A Port Alberni, ni les priéres ni les promesses ne parviendront a ramener Philippe Dubé a la direction du cercle canadien-frangais local. L’ancien président, de méme que les autres membres de l’exécutif en ont assez. Ce phénoméne de déception n’est pas unique dans les annales de la Fédération qui a assisté, de loin en loin, a l’essoufflement des personnes les plus dévouées, surtout dans les régions ou la population francophone est trés mobile. Le cas d’Alberni et de la région est toutefois d’autant plus regrettable qu’il y a dans cette partie centrale de Vile de Vancouver une population francophone importante. Le dernier recensement révéle la présence de 1 700 Canadiens ayant déclaré le frangais comme leur langue mater- nelle. Dans le district d’Alberni seulement, c’est-a-dire de Port Alberni a la céte ouest, les recensés sont au nombre de 1 100. Dans Nanaimo et son voisinage immédiat, enfin, les Francophones recensés se chiffrent a 5O5: Voila, assurément, un_ potentiel d'action communautaire qu’il serait vie des regions - la vie des r dommage d’ignorer. La F.F.C. se propose d’envoyer sur l’ile, dans les semaines qui viennent, un animateur itinérant. Nul doute qu’il rencontrera, entre Nanaimo et Ucluelet, de nombreux Canadiens-frangais décidés a prendre la reléve. Jerrace A Terrace, l’été provoque chaque année une migration étonnante de familles entiéres qui se rendent au Québec visiter la parenté et profiter un peu du_ travail accompli avec acharnement au cours de I’hiver et du printemps. Ce qui ne_ signifie nullement un arrét total de l’activité communautaire, a preuve les _ ren- contres qui ont eu lieu et qui auront lieu encore en aodt avec le principal de ’école Kitiksan. Ce monsieur, qui porte le nom prometteur de Sage, a pris linitiative d’étudier avec les dirigeants du _ cercle local un programme éventuel de _ reconnais- sance de la langue maternelle . “La vie des régions”, dans cette livraison du “Cornouiller” prend une importance plus grande que jamais. Il nous a en effet paru essentiel, dans une situation de dispersement comme celle des Cana- diens-frangais de Colombie, de faire connaitre a toutes les régions ce qui se passe dans les autres. A la lecture des informations qui précédent, le lecteur aura jugé que pour un organe comme le ndtre, le moindre élément de nouvelle communautaire a son importance. Si vous désirez nous faire parvenir des informations relatives & votre région, vous avez le choix de passer par les dirigeants de votre association locale (lorsqu’il en existe une, bien sar) ou d’entrer directement en contact avec le siége de la _F.F.C. Dans ce cas, un petit mot suffit généralement. En cas d’urgence, notamment a la fin du mois, un coup de téléphone sera plus indiqué. Nous assumons les frais d’appel interurbain au 873-3581.