Fédération des Franco-Colombiens Coopérative Enfin, une coopérative! Les membres de la Fédé- ration se rappelleront que la COOPERATION avait fait 1’ objet des études du congrés, en 1969, et que les partici- pants avaient voté, 4 l’una- nimité, en faveur de 1’éta- blissement de syst@mes co- opératifs et de coopératives, comme moyen d’épanouisse- ment communautaire des francophones de la Colombie britannique. Ce qui s’était alors tra- duit en une sorte de réve en couleurs rebondit tout-4- “ coup, et voila que trois ans aprés, A Maillardville, sans que la Fédération, soit par son secrétariat, soit par son comité_ exécutif, n’en prenne l’initiative -- il vient de se créer une société co- opérative dont les objectifs sont en tout semblables 4 ceux qui avaient été recom- mandés par les congressis- tes. C’est le secrétariat de la Fédération qui a servi de véhicule pour organiser deux rencontres, dont la deuxié- ‘me, tenue mercredi, le 2 février, s’est concrétisée par la décision de créer la Société Coopérative Habitat de Maillardville. Le mini- mum. de cing personnes re- quises pour signer la de- mande de charte a été as- suré par le consentement d’une dizaine de participants -qui ont accepté de devenir les fondateurs de cette nouvelle société. Trois personnes avaient été chargées, lors de la premié-: re réunion, de convoquer assez de volontaires pour realiser cette fondation. Ce sont: M. Jean Aussant, geé- rant de la Caisse Populaire “de Maillardville, Mme Er- nest Sévigny et Roméo Pa- quette. L’initiative de ce projet est venue par la force des choses, A la suite d’un mou- vement de pression auprés des autorités municipales, de la part de personnes bien intentionnées, mais pas né- cessairement francophones, pour faire de Maillardville un village qui refléte sa tradition canadienne-fran- aise. Ces pressions, elles exis- tent depuis déja quelques années, mais, les autorités municipales ont toujours hé- sité A cause des avertisse- ments des principaux porte-- parole de Maillardville, a Veffet qu’un reaménagement imposé de fagon artificielle pourrait résulter en une e- xode de la population. L’al- -ternative proposée était la suivante: It vaut mieux at- tendre, - au risque que rien ne se produise, - que la population elle-méme puisse prendre conscience su be- soin de reaménager Maillard ville, et qu’elle-méme soit engagée dans le processus de planification et d’embel- lissement qui suivrait. Par ailleurs, le danger de spéculation, et particuliére- ment d’exploitation de la part ‘des ‘développeurs’ de toutes sortes qui n’ont d’intérét que le coup d’argent 4 réa- liser, était toujours 4crain- dre. La seule nouvelle d’un développement possible, en 1969, avait résulté en une forét d’annonces ‘4 vendre’ devant toutes les portes. Les requins du trafic d’immeu- bles et de terrains avaient _jeté de la poudre aux yeux de toute une série de braves gens, en leur faisant croire qu’ils pouvaient obtenir des fortunes pour leurs maisons. Résultat: une hausse infla- tioniste artificielle des va- leurs immobiliéres sans que personne n’y gagne quoi que ce soit, sinon les agents d’immeubles. Comme personnes de res- sources, remarquait M. Rolland Hen- nessey, représentant ré- gional de la Centrale d’hypo- théque et de logement, du gouvernement fédéral; M. Paul Hansen, architecte et urbanisté, et, M. Andrew Rossen, urbaniste et propa- gandiste de la Westminster . County Co-operative Build- ing Society. La société coopérative qui vient d’étre fondée se pro- pose surtout de promouvoir la création de coopératives a buts spécifiques comme, par exemple, des coopéra- tives d’habitation , de consommation, etc., de faire l’éducation coopérative, de coordonner les initiatives dans une perspective de réa- ménagement de 1’*habitat’ de Maillardville, dans son en- semble. Les participants, aunombre d’une vingtaine, ont été convaincus du fait qu’il n’ est pas nécessaire de faire de la politique pour obtenir justice, il s’agit d’établir la forme la plus parfaite de démocratie sociale quiexis- te: 1’autodé cision, l’autoges- tion et le controle socio- & la réunion, l’on # Paroisses FRANCOPHONES Saint-Sacrement: 3196 Heather, Vancouver Paroisse Nationale Canadienne frangaise. | R.P. Henri Meek, SSS, curé. : Messes dominicales : 8, 9, 10, 11:15 hrs, 5h P.M. le dimanche et - 7 hrs. P.M. le samedi Tél. 874-3636 St-Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA 4] Messes du dimanche : 9 aem. et 11 a.m. Curé ;: Rév. Pére Alexis Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. économique de son milieu . propre par la participation de tous et de chacun des in- téressés. Par la coopération de ce réve peut devenir ré- alité. Romeo Paquette Le. Scoutisme HISTOIRE DU SCOUTISME AU CANADA FRANCAIS. Depuis la fondationen 1918, dans la paroisse Notre- Dame & Ottawa, de la pre- miére troupe scoute d’ex- pression frangaise jusqu’a l’incorporation, le 9 juillet 1969 par une loiparticuliére du Parlement canadien,’ de l’Association des Scouts du Canada, un long chemin a été parcouru. Des débuts difficiles mais une volonté bien arrétée de pourvoir les jeunes catholi- ques d’expression francaise d’un scoutisme veritable, devaient en 1935, donner lieu a un premier accord avec le Conseil général canadien de Boy Scouts - Association, consacrant la naissance of- ficielle de la Fédération des Scouts Catholiques de la Province de Québec. Son Eminence le Cardinal Vil- leneuve avait alors, au nom de l’Episcopat de la, Provin- ce et 4 titre de chef scout de la Fédération, signé cet accord historique A Québec en présence de Lord Baden- Powell. En moins de dix ans les activités du scoutisme ca- nadien-frangais s’étendaient & presque tous les diocé- ses du Québec. Le champ d’action de la Fédération, de par l’accord avec les Boy Scouts of Canada, se limitait cependant au Qué- bec et ce n’est qu’en 1948 que les groupes scouts des diocéses d’Ottawa, Pem- brooke et Timmins, sur la frontiére ontarienne, purent se joindre 4A la famille scoute catholique d’expres- sion francaise du Québec. Dans les années ’50 de nou- veaux groupes se formaient 4 travers le Canada : Van- couver, en Colombie-britan- nique ; St-Paul, en Alberta ; Gravelbourg, en Saskatche- wan ; St-Boniface, au Mani- toba ; Hearst, Sault-Ste-Ma- rie et Welland, en Ontario ; Edmundston, Bathurst et Moncton, au Nouveau- Brunswick. Pendant ce temps-14 le mouvement dou- blait ses effectifs au Qué- bec. Il devenait impérieux de regrouper toutes ces for- ces vives pour assurer, par- tout au Canada, une direction et une- animation propres & assurer au scoutisme catho- lique d’expression fra1yaise sa survie et son épanouisse- ment. Ce qui fut fait avec la mise sur pied, en 1961, de 1’Association des Scouts Ca- tholiques du Canada. On comptait alors 19,000 mem- bres dans huit des dix pro- vinces canadiennes. Un pas de plus fut réalisé en 1967 lorsqu’un accord fut signé par les dirigeants | de la Boy Scouts of Canada et des Scouts Catholiques du. Canada (secteur fran¢ais) reconnaissant A cette der- niére le droit de faire son travail d’éducateur auprés des jeunes catholiques d’ex-_ pression fran¢aise partout au Canada. Ce nouvel accord était signé A Ottawa, enpré- sence de feu le gouverneur général Georges P. Vanier alors Chef Scout du Canada, qui déclarait 4 cette occa- sion : ‘“*J’ose dire que cette date marque un événement mé- - morable dans la vie du Ca- nada. Les Scouts Catholi- ques du Canada, secteur: | francais, et la Boy Scout of Canada, par leur affilia-~ tion, joueront un rdle de premiére importance dans ‘ V’unite de notre pays’’. La derniére étape fut fran- chie le 9 juillet 1969 alors que la loiparticuliére incor- porant 1l’Association des. Scouts du Canada recevait l’assentiment royal. Offi- ciellement incorporée, l’As- sociation compte présente- ment 32,000 membres, dans huit provinces. N.D. de Lourdes 820 Laval, Coquitlam R.P. P. Surette, cfm, curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. - . Messes en frang¢ais 7:30 h et ll h. Messes -en anglais : et 5:15 h. Tél. 936-1311 9h Bingos : vendredis, salle de l’école, 1300 Hammond. N.D.de la Paix 216 Carnavon, New Westminster Paroisse Nationale Canadienne francaise. L’abbé Nestor Ther- rien, curé. : Messes_ dominicales Oh et Ilh. Bingos Keary. Tél. 522-5353 jeudis, 318 N.D. de Fatima 747. Alderson, Coquitlam . Tél. 936-2525 R.P. E.Dénommée, omi, WicAire<. 02 ac: ‘R.P. E. Labonté, omi, vicaire. _ Messes en frangais : 7:30h, 10:30h. Messes en anglais ; 9h, Orlohe. |. ; Bingos : jeudis, sous- sol de l’église. Les guides CHEZ LES GUIDES DE MAIL tl ARDVILLE — Pour marquer la semaine internationale du Guidisme, qui se tiendira du 20 au 27 février courant, les guides de Maillardville, organisent comme activités d’ouverture _ un BERCETHON; lequei se tiend:a au Foyer Maillard, 10:0,. avenue Alderson 4 Maillardville, samedi le 19 février de 10 h. 4 16 h. Votre support est désiré. Cominilitez-en une! La se- maine prochaine, nous pu- blierons la liste des concur- rantes, ainsi qu’un tableau des activités. Pour plus de renseignemanis ‘$l8phorez a. 936-8439, 936-4180, 936- 2760. Les Adultes De son coté 12 Comi~d des Parents Scouts et Guides, ont le plaisir de vous invi- ter A une danse qui se tiendra le soir du 19, a la salle N.D. de Lourdes, 1309 Ham- mond, Maillardville. Service du Bar. $3.09 ‘2 couple. \ IV, LE SOLEIL, 18 FEVRI a S22 Vad i 9 ER J. 1972: