ACTUELLEMENT AFENO AVRIL 2019 LA CABANE A SUCRE (de la page 5) Mais ... oui, la grippe. Il y avait seulement 25 billets qui restaient aprés la Cabane a Sucre samedi, mais il y avait moins de gens présents a |’événement qu’en 2018. Quand méme, avec bénévoles, plus de 280 personnes ont participé a la Cabane a Sucre, ou il y avait de la nourriture traditionnelle, de la tire sur la neige, de la musique franco- phone avec notre invité Vazzy (de Grand Forks), et beaucoup d’activités pour les jeunes, comme la peinture des visages, et les arts du patrimoine. Cette année, AFFNO a servi un nouveau dessert: le poud- ing au ch6meur. Deux hommes du Québec, qui ont fait du bénévolat pour nous, étaient habillés comme des bicherons et ont servi le dessert pour nous. Le festival a commencé officiellement mercredi, le 23 janvier, avec notre Kick-off Social 4 Cowpuccino’s. Cette année, la chanteuse locale Jilda Farias a présenté des chansons d’ opéra, incluant quelques titres en francais. Il y avait seulement 30 billets disponibles pour l’événement, et oui, on a vendu tous les billets. Avec les bénévoles, 36 personnes ont participé. Jeudi soir, au cinéma local, on a présenté un film fran- cophone (La disparition des lucioles) en partenariat avec le Prince Rupert Arts Council, et comme en 2018, plus de 90 personnes ont participé. Vendredi soir au Tom Rooney, AFFNO a présenté le théatre de desserts, avec une piéce de théatre local et bilingue. II y avait des person- nages comme Justin Trudeau, Mitsou, Donald Trump, et méme Vladimir Putin ! Trés drdéle! Voyez “Prince Rupert” a la page 10. Page 7 Jarod Davis et son enfant se sont bien amusé au festival de la Cabane a Sucre en janvier. Hashmark Film & Photography photo UNE ECOLE (de la page 4) “Pas surpris avec |’annonce, mais surpris que le vote était a Vunanimité. On n’a jamais pensé ne jamais avoir |’école. Une grande joie! Tout le monde travaille pour le francophonie.” Juste aprés le vote en 2018, la Présidente du CSF, Marie- France Lapierre, a suggéré a lV AFFNO « d’essayer encore », et ca c’est que les parents de Smithers ont décidé de faire, au lieu de mettre de cété leur réve. “Le climat, l’administration ... tout était vague,” a dit Gauthier. “On était vraiment triste, mais on s’est regroupé, on a fait des recherches, et on a décidé de continuer d’essayer. On avait beaucoup d’espoir.” Lea-Marie Bowes-Lyon et Gauthier ont repris les rénes de Jason O’ Bright et Melanie Morin qui avait soumis la de- mande pour |’école en décem- bre 2017. Peut-étre le CSF préférait d’attendre |’élection 2018, ot un Conseil 4 100% nouveau a été élu, inclut une nouvelle Conseillére pour le nord de la C.B. (Terrace), Marie-Chris- tine Claveau. Depuis 1998, la seule école francophone qui existait dans le nord-ouest était a Terrace. Ce septembre, Smithers deviendra numéro deux. (Il y a aussi une école francophone a Prince George). Méme avec la décision positive, il y a encore du travail a faire. Aprés le vote en février, le secrétaire-trésorier du CSF, Sylvain Allison, a dit : «Il y a peut-étre un des deux locaux qui sont identifiés et qui ont certainement besoin de cer- taines rénovations, et il faudra étre prét pour septembre. » Allison et Farina Daragahi, la Directrice Générale du CSF, sont venues 4 Smithers pour une rencontre avec les parents lundi, le 15 avril, ot ils ont parlé a propos des prochaines étapes avant l’ouverture de l’école. Et oui, l’emplacement de l’école était numéro un sur la liste. “On a parlé (de l’emplacement) pour plus d’une heure,” Gauthier a dit. Elle a ajouté que les par- ents a la rencontre étaient un peu surpris avec l’esprit des représentants du CSF. “Tls n’ont pas dit oui seule- ment sur papier, le niveau des rencontres, l’énergie ... ils sont 1a 4 100%.” Finalement, l’inclusion d’une école francophone probablement va aussi aider le programme d’immersion a Smithers. Les derniéres deux années, il y avait une longue liste d’attente pour entrer dans le programme a |’Ecole Muheim, mais maintenant, il y aura des places extra, en théorie, pour les anglophones et autochtones qui veulent que leurs enfants apprennent une deuxiéme (ou peut étre troisiéme) langue. “On pense a Haida Gwaii, ou ils ont coupé le programme d’immersion, et ils ont perdu trois médecins,” Gauthier a dit. “immersion, c’est un bon programme, et (avec un école francophone), c’est la chance d’offrir des choix pour les parents. C’est bon pour notre communauté.” C’est possible aussi que finalement, le groupe Bulk- ley Valley Canadian Parents for French aura du succés a convaincre le Conseil Scolaire 54 (CS 54) d’ajouter le pro- gramme d’immersion frangaise a l’école secondaire. A Terrace, par exemple, ot l'autre école francophone ex- iste, les éléves des deux écoles élémentaires (Mountainview et Jack Cook) se joignent en 8iéme année a |’école sec- ondaire dans un programme d’immersion, et probablement, les parents francophones ET francophiles veulent voir une situation semblable 4 Smithers dans |’avenir. Un autre réve que nous espérons deviendra réalité.