FL te Ra RAMs GS ne LES FRANCO-COLOMBIENS SE PRONONCENT : Faisant suite A la conférence de presse du 13 avril dernier, pendant laquelle nous présen- tions le volume no 1 des Héri- tiers de Lord Durham. et suite a cette présentation globale du deuxiéme volume des Heéritiers par la F.F.H.Q.. nous venons aujourd’hui plus précisément parler de la Colombie-Britanni- que et des Franco-Colombiens. Dans ce volume que nous vous présentons, nous nous aperce- vons que les Franco-Colombiens existent, depuis prés de 200 ans d’une facon discriminatorée. Bien qu’ayant été l'un des peu- ples fondateurs de notre provin- ce, et bien qu’ayant formé, 4 une époque, la majorité de la popula- tion de la Colombie. nous réali- - sons que les Franco-Colombiens, malgré leurs nombreuses contri- butions a notre province, ont toujours été simplement ignorés par les autorités provinciales. Les Franco-Colombiens ne possédent aucun droit de recon- naissance de langue. aucun droit juridique, aucun droit a l'éduca- tion, en un mot, ils n'ont aucune reconnaissance officielle qu’ils existent ou qu’ils ont jamais existé. La situation des Franco- Colombiens est tragique..Avec un taux d’assimilation de 69.7% (taux le plus élevé du pays) montant 4 78.6% pour les 45 a 54 ans, les Franco-Colombiens n’ont pu survivre a ce jour qu’a cause de l’arrivée de sang nouveau, Autre mise aux point (Suite de la Jére page) mengait avec la phrase suivante, je cite: “Les services de nouvel- les de la radio et de la télévision ’ frangaises se doivent de couvrir l’ensemble des activités et de ‘Yactualité colombienne en fran- cais et non pas les activités des francophones.” Fin de la phrase. Je pense que c’est une erreur, car sinon, pourquoi nos anciens et les nouveaux Franco-Colom- biens se sont-ils battus pour avoir la radio et Ja télévision, si ce n’est pour avoir un moyen de se communiquer entre eux leurs nouvelles. Et quand nous par- lons “nouvelles” nous ne parlons pas de bingo ou de soirées sociales, mais de dossiers écono- miques et Je travail de nos Caisses Populaires: de dossiers socio-culturels, tels que les sui- tes du Plan Maillardville par exemple ou des dossiers sur l’éducation. Les Franco-Colombiens font certainement plus que des bin- - gos et des soirées sociales et eréent par leurs actions des nouvelles dignes de ce nom. Si la Société Radio-Canada mettait plus de ressources humaines et financiéres a la disposition de leur station de hase de Vancou- ver, comme pour les autres ‘stations hors Québec, je ne doute pas un instant que ce qui se fait déja, et bien, considérant la situation actuelle. pourrait '. augmenter d’une facon considé- rable pour le hénéfice des Fran- co-Colombiens et francophiles. particuligrement des provinces des Prairies et du Québec. En 1971, la population de langue maternelle francaise en C.B. était seulement de 7,115 pour une population totale de ’ 88,035. Nous nous rendons comp- te que 81.3% de la population de. langue maternelle était. en 1971, née en dehors de notre province dont 34.5% dans les trois provin- ces des Prairies. Devens-nous encore attendre de nouveau d’autres arrivées pour garder une communauté franco-colombienne et. du méme fait, sacrifier encore nos enfants comme I’ont fait nos générations précédentes et leur faire oublier leur langue, leur culture et leur histoire. Comme dans le cas des autres francophones des provinces hors Québec, la Fédération des Fran- co-Colombiens dit non a l’assimi- lation et dit non au génocide socio-culturel que nous subissons dans cette province depuis deux siécles. Dans notre deuxiéme volume, “Les Héritiers de Lord Durham” nous présentons aussi aux gou- vernements fédéral et provin- cial, ainsi qu’aux autres autori- tés locales et municipales, un plan d'action qui peut. et nous en sommes certains, redresser la situation et faire de cette provin- ce une vraie partie de notre grand pays quest. Je Canada. En plus de demander a nos gouvernements fédéral et pro- vincial, une politique globale concernant les minorités franco- phones hors Québec. les Franco- Colombiens demandent a notre gouvernement provincial de la Colombie de reconnaftre officiel- lement l’existence d’une commu- nauté francophone qui fétera son bi-centenaire de son arrivée en 1798 dans notre belle province. Nous demanderons donc, trés bientét, une rencontre avec le Premier Ministre Bill Bennett afin d’étre en mesure de lui présenter les deux volumes des Le Soleil de Colombie, Vendredi 3 Juin 1977 5 “ Non au génocide socio-culturel... Héritiers de ord Durham et de parler du Plan d’action qui fut approuvé en Assemblée généra- le de la F.F.C. par les délégués représentant la communauté franco-colombienne. Nous demanderons aussi “a rencontrer le Chef de l’Opposi- tion Dave Rarrett et le Chef du Parti Libéral M. Gibson ainsi que du Parti Conservateur M. Wallace. Nous voulons que le francais soit reconnu comme langue offi- cielle du Canada ici dans la province de la Colombie Britan- nique. Nous voulons avoir des droits a l'éducation et pouvoir exercer ces droits. Nous voulons étre considérés comme apparte- nant a l'une des deux majorités linguistiques de ce pays vivant en milieu minoritaire. Les Franco-Colombiens sont réalistes et connaissent leur situation. Nous ne reculerons pas cependant et nous continue- rons par tous les moyens légaux d’obtenir les droits de base qui 99 doivent nous revenir. Nous espé- rons que nous n’aurons pas a marquer en 1981 cent. ans d’into- lérance de la part de notre gouvernement puisque la pre- miére demande officielle d’avoir droit a l’éducation dans notre langue fut faite en 1881. Aprés presque 100 ans d’into- lérance, nous demandons donc le dialogue avec notre gotverne- ment provincial, et son appui. Tant que cette situation ne sera pas réglée, l’unité de notre pays se détériorera et nous ne pour- rons pas parler de Canada uni et bilingue, ni de “mosaique” cultu- relle. En terminant nous voulons annoncer que les Francophones Hors Québec rencontreront: Le Premier Ministre du Canada, Pierre F. Trudeau le 31 mai, le Premier Ministre du Québec, M. Lévesque le 14 juin. le Chef du N.D.P. M. Fd Broadbent le 25 | mai et le Chef de l'Union Nationale du Québec. M. Biron a une date encore indéterminée. La bonne idée d’Yvon Bernier n’est pas tombée a l’eau! L’aide de Nia Le projet d’Yvon Bernier, c’était une piscine de trente pieds par quinze, et de six pieds de profondeur, équipée d’un tremplin et d’une glissoire pour ses enfants. Niagara lui a donné un coup de pouce et aujourd’hui ce projet est devenu réalité. Car chez Niagara, L’argent l’hypothéque, !’argent pour améliorer la maison, pour !’édu- cation des enfants ou pour une con- solidation de dettes. 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