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est publié par:
LE SOLEIL DE

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RS Directeur:
= Rédacteur:
RS Secrétaire:

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° odor +8,

* VICTORIA - Le stage-de
danse folklorique organisé -
par le Club Canadien-fran- -
¢ais, en collaboration avec
le Centre Socio-culturel de
Colombie fut unsuccés. Prés
de 30 personnes y partici-

pérent, dont plusieurs de
Vancouver.

Les cours furent donnés par
M. Serge de Maisonneuve,
du Conseil canadien des Arts.
* Dimanche 24 mars, le Ci-
né-Club professionnel de
Colombie présente ‘‘Les
bonnes causes”? avec Pierre
Brasseur et Marina Vlady, 4
l’Université, dans l’édifice
Elliot, salle 168, A 14h30 -
Entrée: $2.00 pour Adultes
$1.00 pour Age d’Or et E-
tudiants -

LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE
_ DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

COLOMBIE LTD., |
3213 rue Cambie, Vancouver 9 —
879-6924

André Piolat
Serge Frechette
Marguerite Batut

Courrier de deuxiéme classe sous
le numéro d’enregistrement. 0046

Oatatatatatatata*ata'a‘otata* ota"

* Savez-vous qu’il y a un
groupe qui se rencontre cha-
que jeudi et qui est intéres-
sé par les travaux d’artisa-
nat. :

Si vous cherchez un passe-
temps, Mesdames et. . .Mes-
sieurs (Rappelez-vous que
l’ex-Amiral Mainguy se dé-
tendait en faisant de la bro-
derie, alors pourquoi pas
vous. « .), teéléphonez A Ré-
gine Bérubé, au 598-1763 ou
au 383-3242 -

* Au Palais du Livre de Vic-
toria, 3204 rue Douglas, Tél:
384-2434, vous pouvez ache-
ter maintenant tous les li-
vres, disques, ‘‘Le Soleil’’
et autres journaux canadiens
et frangais- —*

Vancouver

Jean-Laurent Girard, hom-
me d’affaires francophone
bien connu, est décédé subi-
tement d’une crise cardia-
que le ll mars 1974, alors
qu’il se rendait A son _ ba-
teau de plaisance.

Il avait été maftre de chant
de la paroisse St-Sacrement
pendant prés de 25 ans.

Il laisse dans le deuil son
épouse Jeanne, 4 fils, 7 pe-
tits-enfants, sa mére, 3
fréres et 5 soeurs -

DE

LIVRES USAGES

FRANGAIS -- ANGLAIS
~ (~Romans, aventures, etc...)

aux bureaux. du SOLEIL o
3213,rue Cambie, Vancouver 9

_ airs

Maillardville

Ce Que Vous Avez Manqué -
OUI! Si, pour une raison ou

_ pour une autre, vous n’avez

pu vous rendre 4 1’Ecole
Centennial de Coquitlam e
9 mars dernier, vous avez

“ manqué quelque chose. Ceci

sont les commentaires d’une
audience de plus de. deux
cents personnes, audience

qui a trouvé la soirée trop”

vite passée, bien que deux
heures de spectacles avaient
été déja données par la Cho-
rale des Montechos d’Ed-
monton.

Sous l’habile direction d’un
maftre qui s’y connaft en
chant et en musique, M. Al-
bert Lafrance, nous avons
passé des heures inoublia-
bles. Aprés une semaine,
nous chantonnons encore les
que nous avons en-
tendus: musique religieuse
et ancienne, musique classi-
que et romantique, folklore
et Negro spirituals et chan
sons d’autrefois et d’au-

|

La guerre des oeufs est
maintenant terminée. . .Au
fond c’est dommage, car el-
le avait suscité de tels dé-
bats qu’on aurait espéré
pouvoir en tirer, nonpas une
omelette, comme le voyaient
certains humoristes, mais
bien une compréhension mi-
nimale de la situation et,
pourquoi pas, une action gou-
vernementale qu’on remet 4
plus tard depuis longtemps,
mais qu’il faudra bien enga-

ger.un jour ou l’autre. . .-

Il existe, en Colombie Bri-
tannique, une régie de mise
en marché des oeufs, formée
de représentants des pro-
ducteurs et chargée de ré-
gulariser la production et
les prix. Cette régie, de par
ses pouvoirs et ses fon-
tions, fixe un certain quota
de production 4 chaque pro-
ducteur, i.e., une limite Asa
production quotidienne ou
annuelle. Cette mesure vise
4a protéger la position con-
currentielle des petits pro-
ducteurs qui, 4 la longue,
risquent d’étre submergés
par les. gros. Par 1l’éta-
blissement d’un quota, cha-
cun est libre de sa quantité
de production 4 l’intérieur
de ses limites, donc de son
quota. Ces explications sont
peut-étre ennuyeuses, mais
elles sont nécessaires si
l’on veut comprendre quel-
que chose au probléme...
Théoriquement donc, le
quota de production doit pré-
server la présence, dans le
marché, des petits produc-
teurs. Ses effets secondai-
res sont de favoriser une
certaine stabilité du marché,
en évitant les soubresauts
qui pourraient produire une

Gommentaire

par André BRETON
Diffusé le 27 février 1974
CBUF-FM »Vancouver

sur-production soudaine ou,
inversement, une sous-pro-
duction. Mais il y a une ca-
ractéristique du quota de
production qui est grande-
ment néfaste 4 son efficaci-
té; le quota acquiert, en ef-
fet, en lui-méme, une valeur
qui aura tdt fait de se mesu-
rer en dollars. Ainsi, si un
producteur d’oeufs vend son
entreprise, il vendra bien
sir sonpoulailler et ses pon-
deuses, mais aussiet sur-
tout, devrais-je dire, son
quota de production, qui dé-
‘termine en quelque sorte 1’
ampleur du profit d’exploita-
tion que pourra tirer le nou-
vel acheteur. [Il arrive que,
dans le domaine des oeufs,
comme dans celui du lait
ou de la volaille, comme dans
tout secteur d’activité com-
merciale régularisé de la
sorte - on pourrait prendre
exemple de la flotte des ta-
-Xis - les gros producteurs
achétent les quotas des pe-
tits producteurs qui veulent
bien vendre, et il yena, de
sorte qu’on s’achemine vers
une concentration de la pro-
duction entre les mains d’une
minorité, ce qu’on voulait
éviter au départ quand on a
institué le systéme des quo-
tas de production! Méme que
ces quotas ont une telle va-
leur en soi qu’ils contribu-
ent grandement 4 la hausse.
du;-prix: des- oeufs. -.. <0.
Tout cela, c’est de la théo-
rie pratique ou, si vous vou-
lez, de la pratique théorique,
car le probléme rencontré en
Colombie-Britannique va
plus loin. Les gros produc-
teurs, ceux de la Vallée du
Bas-Fraser, seraient re-
présentés majoritairement A

feces

la régie de mise en marche
des oeufs, et lors de la fixa-
tion des quotas, ces mes-
sieurs se seraient avantagés
Par rapport aux petits pro-
ducteurs du nord et de 1’in-
térieur. Vous voyez, vos
oeufs sentent mauvais. ..

Les incidents parlementai-
res de la semaine derniére
ont en quelque sorte levé le

voile sur l’état de santé du -
marché des oeufs dans la
Mais les débats ~

province.
se sont perdus dans une sor-
te de bouillie politicailleuse,
propre aux parlementaires.

‘Selon une affirmation faite

sous serment par le prési-
dent démissionnaire de - la
régie de mise en marché des
oeufs, le premier ministre
Barrett serait intervenu,
lors de son arrivée au pou-
voir, en 1972, pour favori-
ser les producteurs du nord

' en général et un producteur

sympathique en particulier.

M. Barrett, en chambre, a
nié ces faits, sur quoi M.
Anderson 1’a accusé de men-
songe. L’orage a pris une
telle ampleur que, lundi, le
président de la chambre a
ordonné que la querelle soit
déclarée hors d’ordre. Les
poules = sont retournées dans
leurs cages, elles qui espé-
raient assister 4 unnettoya-
ge a fond de leur basse-cour.
Et les consommateurs, de
plus enplus poulets sans plu-
me, verront dans un ou deux
mois leur douzaine d’oeufs
augmenter de deux cents u-
ne fois de plus, sans que per-

sonne ne daigne leur prouver

qu’ils ne sont pas les dindons
de la farce.

ombres de MM. Mozart et
Shubert se glisser dans les
coulisses avec un large sou-
rire de satisfaction.

Nous pouvions facilement i-
maginer M. Laurent Lepage, -
admirateur du ‘‘ Joual’’ nous
disant: ‘‘Moué, j’su ben con-
tent que vous avez chanté, tu
sé mon vieux Francoué’’,
pour exprimer la poésie de
Gilles Vigneault, Moustaqui
et autres. :

Et enfin, pour terminer cet-

te magnifique soirée en union ~

d’esprit, les Echos du Paci-
fique, notre chorale locale
fondée il y a six mois A
peine par notre dévoué di-
recteur, M. Germain For-
tier, assisté de Mme Eveli-
ne Christie, fut invitée A se

joindre aux Montechos pour __

journal quotidien, du moins
dans la région de Montréal.

Baptise “Ke Jour’. par.
ses fondateurs, parmi les-
quels le président du parti
québécois lui-méme, M. Re-
né Lévesque, le nouveau

NAISSANCE.... suite de la page l.

journal a fait son apparition
dans les kiosques. Il-publie
ses informations sur une
vingtaine de pages et sasal-
le de rédaction comprend
dix-huit journalistes.

» le rendez-vous des fines bouches!

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quelques chants finaux, ainsi
que l’auditoire, qui chanta
avec nous ce chant si beau
de Martini: ‘‘Plaisir aVA-|
mour’’

jourd’hui.

Si l’on fermait les yeux pen-
dant quelques instants, ona-:
vait l’impression de voir les

ECHANGE

“MERCI !

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POSE — tg Pt 74
» 74 Mp.
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Lorsque la bande d’en-
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se, cela signifie que vo-
tre abonnement est ter-.
miné. Réabonnez-vous
donc sans attendre.

"Voir ‘*...ville” p. 15 4.

{J'inclus aussi la somme
Jaide au journal.

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