L’AVENTURE NAUTIQUE Chacun d’entre nous réve d’aventure. Ce besoin de sortir de ses conventions routiniéres peut se traduire de bien des fagons. La plus romantique toutefois est sans doute l’appel du large. Larguer les amarres pour atteindre V’horizon; sur son bateau avec pour compagnons la mer et le ciel... Cependant, s’il est aisé de larguer les amarres vers l’aventure, il est plus difficile de se tenir @ l’écart des dangers de la cOte, et de conduire le bateau a bon port sans frissons dans les membrures. Pour les candidats a l’aventure nautique dont le niveau de connaissances est inversement proportionnel a la passion qui les anime, nous allons examiner les principaux problémes de navigation rencontrés en croisiére. Pour pratiquer la croisiére, seuls deux éléments sont nécessaires: un bateau, et du bon sens. Le second vous guidera dans la manoeuvre du premier, en vous conseillant de n’appareiller qu’avec des notions solidement arrimées au maitre-bau. La Carte: En navigation, aucun document n’est plus indispensable que la carte. Outre la représentation graphique des cotes, la multitude de renseignements qu’elle contient fournit en permanence des indications précieuses. Cependant, il faut pouvoir les interpréter. Pour la navigation cétiére, appelée pilotage, il faut choisir la carte a la plus grande échelle disponible. Le catalogue des cartes est fourni gratuitement par le gouvernement canadien (on peut V’obtenir chez les marchands qui vendent les cartes marines). Les cartes a grande échelle couvrent une petite distance et donnent le maximum de renseignements. Nous étudierons ensemble les signes conventionnels et abréviations, latitude et longitude, profondeurs, le balisage, les feux, etc. dans les prochains articles a paraitre dans le Réverbere. A la prochaine! Claude Lacerte