| | . ) ’ EfoRMATION La course Molson Indy de Vancouver Le départ de Mario Andretti C’est au total 163 443 spectateurs qui se sont déplacés pour assister ala course de Formule Indy qui a eu lieu les 3, 4, et 5 septembre derniers 4 Vancouver. Ce fut une course plutét mouvementée, puisque la voiture numéro 3 du Canadien Paul Tracy aété accrochée par la numéro 8 de Michael Andretti, que Nigel Mansell a fait une malencontreuse queue de poisson 4 son grand ami le brésilien Emerson Fittipaldi et que celle-ci fut suivie d’une légére altercation entre les deux pilotes. Mansell, par sa manoeuvre maladroite, s’est retrouvé a la 10e place alors qu’il était classé deuxiéme a 11 tours de la fin. C’est finalement l’américain Al Unser Jr qui franchit le fil d’arrivée en vainqueur au 5éme Molson Indy Vancouver et ce, pour la troisiéme fois en cing ans. Cette victoire conforte son avance au classement général du championnat et lui conserve la premiére place avec 193 points devant Fittipaldi et Tracy. «Je voulais gagner cette course mais Je veux surtout remporter le championnat», déclarait Al Unser Jr pendant laconférence de presse, peu aprés sa victoire. L’américain Robby Gordon, Se au classement général, est arrivé second et Michael Andretti 3e, renforcant sa 4e place au classement général avec 114 points. Cette course était aussi l’occasion pour Mario Andretti de faire ses adieux a la compétition automobile a l’age record de 54 ans. Il a choisi Vancouver pour compléter sa 3 le saison de course en formule Indy et mettre un terme asa longue et glorieuse carriére de pilote. Celle-ci a commencé il y prés de trente ans, lorsqu’il a participé asa premiére course Indy a Trenton dans le New Jersey et terminé onziéme. Le succés de Mario Andretti a été presque immédiat puisqu’il est nommé recrue de l’année en 1965 en finissant troisiéme au Indianapolis 500. Il est champion Indy 1966, 1969, et 1984, et arrive premier aux 12 heures de Sebring en 1967, 1970 et 1972. En 1971, il gagne son premier Grand Prix de Formule 1 en Afrique du Sud, quant aux suivants, ce fut au Japon en 1976, a Long Beachen 1977, en Espagne, en France et en Italie, et en 1978, en Argentine, en Belgique, Espagne, France, Allemagne, et Hollande. Sa liste de trophées et titres honorifiques serait trop longue 4 citer, mais il est possible d’y remarquer qu’il a regu le titre de Pilote de quart de siécle en 1992, et que l’un des virages du circuit de Détroit a été baptisé le virage Andretti. ; Cette retraite anticipée et 6 combien méritée lui permettra sans doute de se consacrer davantage a ses passe-temps favoris qui sont le ski nautique, le golf et le vol en ULM, de s’occuper de ses Lamborghini (Diablo et Countach) tout en voyageant a bord de son avion personnel, un Lockheed Jetstar et de diriger sa compagnie de Lave-autos. «J/s ‘agit plus d’un au revoir que d’un adieu», a dit Mario Andretti. Pierre Longnus _Lac Meech: prise 2 Suite de la page 2 font maintenant les médias dans le cas de la Russie, de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie, est de faire en sorte que les Canadiens anglais puissent s'efforcer de repousser les influen- ces américaines et britanniques, ou a tout le moins d'en étre moins dépendants. Il est temps pour le Canada-anglais de chercher a trou- ver sa propre identité et de la culti- ver, touten y incluant le Québec. Le fait que le Canada posséde deux langues officielles et qu'il ait réussi arassembler, defacgon paisible, deux communautés linguistiques et cul- turelles extrémement différentes, représente quelque chose qui doit étre mis en valeur dans ce pays. Plut6t que de se tourner vers les Etats-Unis ou la Bretagne pourcher- cher conseil, les Canadiens anglais devraient regarder en avant, couper tous liens avec le passé dans le cas de la Bretagne, et entretenir des rapports strictement militaires et économiques avec les Etats-Unis. Les Américains exercent beaucoup trop d'influence 1a ot ¢a importe, soit dans le coeur et l'esprit des Canadiens anglais. L'échec de l'entente du Lac Meech peut servir de guide pour tenter de créer une identité natio- nale. Cet événement a été un mo- ment exceptionnel dans l'histoire canadienne. Le Québec était prét a signer la Constitution canadienne et la Charte canadienne des droits etlibertés. Un tel acte aurait davan- tage ench4ssé cette province au sein ~ de I'Etat et, d'une certaine facon, aurait été beaucoup plus juste et logique. Les cing revendications du Québec étaient raisonnables. Il s'avére nécessaire que le gouverne- ment fédéral et tout le Canada- anglais revoient l'entente du Lac Meech. Unetelle initiative servirait de point de départ vers l'obtention d'une nouvelle et solide identité nationale; l'une qui se définirait par ses propres expériences et réalisa- tions, et qui serait fondée sur la vraie nature du peuple canadien et non sur celle des Américains et des Britanniques, ou sur ce que ceux-ci espérent des Canadiens. Dans les sociétés plus an- ciennes et plus traditionnelles, on ne connait ni peur, ni hésitation d'exprimer qui on est. Le fait que le Canada soit un pays officiellement bilingue est percu, par le monde entier, comme quelque chose de positif qui demande d'étre déve- loppé et encouragé. Au cours des cing derniéres années, j'ai passé pas mal de temps dans le Sud de I'Eu- rope et me suis apercu que c'est précisément cette caractéristique canadienne qui retient l'attention de tous les Européens. Ceux qui connaissent un tant soit peu le Ca- nada évoquent tout de suite cette dualité comme étant «typiquemenb> canadienne. En France surtout, on m'a plusieurs fois demandé si je venais de la «partie francaise» ou de la «partie anglaise» du Canada. Les média européens se sont bien souvent penchés sur la question du Québec, tout particuliérement du- rant les années ou Pierre Trudeau et René Lévesque étaient au pouvoir. C'est sans doute le seul aspect du Canada, mis a part tuerie ou désas- tre naturel, qui suscite l'attention internationale. Je me trouvais 4 Rome le 23 juin 1990, jour de l'échec du Lac Meech et incidemment, veille de la Saint-Jean-Baptiste au Québec, et par surcroit, date 4 laquelle Jean Chrétien était élu chef du Parti libé- tal. La presse écrite ainsi que les média électroniques italiens avaient présenté des reportages détaillés. Le ton était assez négatif. On disait que cet événement constituait le début de la fin pour le pays, que l'entente du Lac Meech représen- tait le dernier espoir d'accéder a un Canada véritablement uni et uni- que. On prédisait que la fin du Canada était proche. Quatre ans se sont passés depuis et, dieu merci, rien de tel ne s'est encore produit. Mais la possibilité demeure, et con- tinuera de planer jusqu'a ce que le Canada-anglais trouve sa voie et qu'il développe d'une part, une vé- ritable identité nationale et d'autre part, un vrai sentiment nationaliste pour en arriver au méme point que le Québec. L'étape suivante serait de fusionner ces deux identités dif- férentes, mais non incompatibles, et d'encréer une seule et unique qui serait absolue. Une deuxiéme ten- tative d'entente du Lac Meech fa- connerait ce Canada nouveau. Ilya quatre ans, le Québec était prét a franchir le pas; vous vous souvien - drez que ce n'est pas lui qui avait bloqué I'entente. Le fait d'utiliser le bilinguisme et le biculturalisme pour se trouver une identité natio- nale ne veut pas forcément dire que Suite page 4 Le SOLEIL, VENDRED! 9 sEPTEMBRE 1994 - 3 Profil «Je voulais faire journaliste», dit Christian Héno. Mais étudier le journalisme dans une bonne école, en France, peut s’avérer fort coiiteux. Qu’a cela ne tienne, lorsqu’on a le godt de l’aventure, un esprit curieux et une belle plume, il y a toujours moyen de pratiquer ce métier envers et contre tout; cela semble toutefois étre la philosophie de Christian Héno. En France, il a écrit pour I’hebdo- madaire Gemme, un journal d’infor- Ch . . mation «positiviste», et est mainte- nant devenuun collaborateur régulier RST! AN du Soleil et du Rayon Jeunesse, icien HENO Colombie-Britannique. Pourtant, Christian Héno a fait ses études dans un tout autre domaine. Né 4 Quimper, en Bretagne, ils’est d’abord dirigé vers les études philosophiques avant d’acquérir © une deuxiéme formation... en activités physiques. Parallélement a ces cours, il acquiert d’autres formations spéciales en plus de pratiquer 20 heures de sport par semaine. Depuis 1986, il s’intéresse également aux arts martiaux qui sont pour lui un lien entre la spiritualité et l’aspect physique. «Les arts martiaux m’ont donné un équilibre et une confiance en moi qui m’ont par exemple permis de pouvoir enseignem, explique-t-il. Christian a donc su faire le compromis idéal entre la philosophie et l’activité physique. Les études terminées, il faut tout de méme songer a travailler, et Christian a pu mettre ses connaissances en pratique en tant que conseiller dans quelques salles de conditionnement physique, aux quatre coins de la France. Mais avec cet emploi, le cété spirituel est rapidement évacué: «Dans ces salles, les gens sont surtout préoccupés par l’apparence du corps», dit-il. En 1990, il s’inscrit donc 4 l’université européenne de sinobiologie, a Paris, en vue d’obtenir un dipléme de spécialisation en médecine orientale. «II s’agissait toujours du corps, relate-t-il, mais cette fois-ci, je me penchais sur l’aspect médical.» En 1993, il utilise son savoir au profit d’une clinique et décide ensuite de tout vendre avant de quitter l’Europe. C’est pour la nature, la liberté et le bien-€tre que lui inspirait le Canada qu’il décide de s’y rendre. Christian Héno aatterri directement 4 Vancouver et dit ne pas avoir ressenti de choc culturel. Il faut dire qu’avec tout ce que ’ Vancouver a a offrir, ce féru d’ activité physique doit se sentir comme un poisson dans |’eau. Mais il a beau s’étre adapté parfaitement a la culture d’ici, celane]’empéche pas de garder ce petit coté chaleureux typiquement frangais... chaud comme le soleil de la Céte ouest! Genevieve Gouin @ Te. THEATRE LA SEIZIEME Le ThéAtre la Seiziéme offre des Cours de ThéArre pour adulres OMPRENANT: Improvisation Jeu dramatique Erude de personnages Travail de saynétes Mise EN SCENE Le théatre vous intéresse? Voici votre chance de découvrir la satisfaction de donner vie a un personnage, tout en expéri- mentant les différentes étapes nécessaires a la mise en scéne. Venez rire, pleurer, réapprendre a jouer dans un environne- ment qui vous donnera confiance en vous-méme et qui appor- tera beaucoup a votre vie de tous les jours, peu importe votre occupation. Du 20 sept. 94 au 31 mai 95 ) Tous les mardis de 18h30 a 21h O ~—s Au studio 16 (1545 - 7e Avenue Ouest) O = Au coat de 285$ (incluant le matériel) Pour plus de renseignements, veuillez contacter Michelle Cook au 736-2616.