VOL. 4 NO. 3 -Enregistrement de 2éme classe 0046 A le soled VENDREDI 21 MAI 1971 ‘LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE COLOMBIE BRITANNIQUE Jubilé d’argent de la Fédération La prochaine assemblée générale, celle qui s’appel- lera dans nos annales ‘‘Le Congrés de refonte’’, coin- cidera avec la commémo- ration de 25 années d’exis- tence d’une association qui a pour mission d’unir tous les citoyens de langue fran- gaise de la Colombie Bri- tannique. C’est lors d’une réunion- congrés, tenue les 2 et 3 septembre 1945, dans lasal- le **Moose’’, 4a Vancouver, | que furent couronnés plu- sieurs mois d’efforts pour rapprocher entre eux les di- vers groupes francophones de cette province. En effet, les participants, représen- tant les groupes de Van- couver, Maillardville, New- Westminster, et Victoria, décidérent qu’il était temps de donner une dimension . provinciale 4 leur existence. Fondateurs Sous la présidence de M. Arthur- Cheramy (a qui nous consacrons un article spé- cial dans ce numéro), alors résident de Maillardville, le congrés de fondation réunis- sait, entre autres, les prin- cipaux animateurs du temps qui sont encore actifs sur le plan communautaire cana- dien-frangais et dont voici les noms Mme Yvonne Terrien-Fortin, Victoria ; M. Albert Lefebvre, Van- couver ; M. J.-B. Goulet, Maillardville ; M. Uldéric Charpentier, Maillardville ; M. J. Gagnon, Vancouver ; M. Harry Beauregard, Van- couver, et plusieurs autres. L’on peut dire que 1’acte de conception de la Fédéra- tion fut consommé au cours d’une réunion intime, en avril 1945, chez un Mon- sieur Thésier, 4 Vancouver, en la présence de Mmes I. Burnada et Paradis- Price, de Vancouver ; Mme Yvonne | Terrien, de Victoria ; M. Arthur Cheramy, Maillard- Ville. La responsabilité pour l’organisation du continent fut assumée par M. Che- ramy, et celle de l’organisa- tion de 1’Ile de Vancouver, par Mme Yvonne-Fortin Terrien. Vannee 1946 A Voccasion d’un congrés de refonte, il est bon de se demander quelle étincelle avait ainsi allumé ce nouvel qu’en 1946, méme temps que la Fédéra- tion, une caisse populaire (La Caisse Populaire de ‘Maillardville), deux parois- ses, dont l’une nationale, St- Sacrement de Vancouver, et l’autre territoriale bilingue, Notre Dame de Fatima, 4 Maillardville ; une troupe de théatre, la Troupe Moliére. En une seule année, les grou- pes épars avaient décidé de se consolider pour cons- truire la communauté et ré- ussi 4 jeter les bases d’une vie communautaire authen- tique. En 1946, la création d’une caisse populaire (par ail- leurs suivie par la naissance Sacrement A peine deux ans d’hui, le Centre culturel et coopératif. rence prés, toutefois, que la paroisse et la caisse popu- laire étaient déja des insti- tutions traditionnelles, tan- dis que les infrastructures A établir, dans les années 70, sont énormément plus complexes et requiérent un ficile A atteindre. En 1946, les francophones de Colombie étaient con- de la dispersion et de |’as- En 1946, onvoulait remédier assimilation par i’école at- esprit d’entreprise qui fit, | naquirent, en | de la Caisse Populaire St- | plus tard) et celle de deux | paroisses, était l’équivalent | de ce que seraient, aujour- | communautaire et l’habitat | A cette diffé- | consensus beaucoup plus dif- | frontés au phénoméne similation, comme en 1971. | s 4 la dispersion par la com- | munauté paroissiale et a 1’ | Le Cercle Canadien-fran¢ais en septembre 1945. tachée Aa la méme institu- tion. En 1971, la paroisse et son école ne suffisent plus. Plusieurs croient méme qu’ elles sont dépassées ou qu’ elles ont cessé de se donner un rdle social pour la com- munauté francophone. En 1946, toutefois, les fran- cophones n’étaient pas en- core des urbains de pre- miére génération. Ils étaient lm be Arthur Cheramy SR ay fl Uldéric Charpentier restés confiants dans les va- | leurs familiales et spirituel- \les héritées d’un long ter- lroir. En 1971, il y a les | hésitations motivées par la | pluie d’idées contradictoires | sur les valeurs traditionnel- | les. | | ( Suite page 2 ) Harry Beauregard Edition spéciale pour le Congres ‘ i ; poe Pa prommeeeemaereensen ~