“6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 12 Mai 1978 Capitaine George Vancouver (1757 - 1798) Sa biographie et ses explorations Par Alexandre Spagnolo Président du Cercle Fran- gais de Coquitlam VANCOUVER: Sa naissan- ce, sa famille, ses origines: [suite] Vancouver, enfant, fut éle- vé avec l’odeur de la Mer du Nord dans ses narines, le spectacle des marins au teint acajou des terres lointaines, leurs rixes entre bandes de contrebandiers ou de mala- bars locaux, les effluves . s'exhalant du port, ses bruits; le tout excita ses désirs de l'aventure. Pour un futur navigateur et un grand explorateur, un tel lieu de naissance était de choix. Les trois fils de John Jasper Vancouver: John,. Charles et George, recurent probablement leur premiére instruction 4 l’ancien “Lynn Grammar Schooi” de |’épo- que des Tudor. De la subséquente carrié- re des deux fréres de Geor- ge, on ne sait pas grand- chose, si ce n’est que John, Vainé, succéda a la fonc- tion de son pére, tandis que Charles, on connait sa vie ci-haut mentionnée. Entre John et George, une étroite fraternité exista: toutefois, George devint un homme d'action et John eut Tl nous reviendra plus tard au cours de ce récit. -Lors- que George eut 11 ans, il perdit sa mére, née Bridget Bernes (1768). : La vie de marin de George Vancouver Nous avons donné un long récit des explorations du Capitaine James Cook, sans devoir y trop revenir ici, mais la biographie de Van- couver est partiellement liée a celle de Cook. Des his- toriens ont signalé que, cu- rieusement, le Capitaine Cook, dans ses Mémoires, n'a jamais mentionné le nom de son subordonné George Vancouver; pourtant l’histo- rien Ronald Syme, dans son “Vancouver Explorer of the Pacific Coast” des Editions William Morrow et Cie, New York, lui, écrit que Vancou- ver, 4gé de 15 ans...adressa, en juin 1772, une requéte au Capitaine Cook, afin de’se- faire engager a bord d’un de ses navires. I] eut, parait- il, une réponse favorable, mais Cook lui signala que jeune mousse, il avait a affronter d’énormes difficul- tés tant physiques que mora- les, avant de réussir a faire carriére, dont six années de période probatoire. Tout ceci ne rebuta pas ce galopin, Cook le recomman- da au Lieutenant Cooper. Le nom de George Van- couver apparut (en petits caractéres) sur le tableau de bord, comme A.B’s (Able Bodied Seaman), le voila, engagé dans la deuxiéme OFFRE D’EMPLOI MONITEURS QUARTIER ST-SACREMENT CAMP DE JOUR - FJC - ETE 1978 expédition de James Cook (1772-1775), celle destinée a la découverte d'un certain Continent-Sud du Pacifique, obsession de |’Amirauté Bri- tannique... Les quatre années de Van- couver 4 bourlinguer sur les mers et océans furent plei- nes de connaissances acqui- ‘ses a l’ombre du plus grand navigateur de tous les temps: James Cook. Ce garconnet du Norfolk vit brouillards épais, torna- des, vit son chef faire extrai- re de l’eau douce des ban- quises polaires, recu l’ordre de faire le point du haut d’un iceberg, lui permettant de dire, d’avoir été le premier étre humain si prés du Péle Sud. Quand Cook fit jeter |’an- cre a Dusky Bay, ses navires avaient parcouru plus de 20.400 kilométres et 117 jours sans voir terre. Dure épreuve. Ici, Vancouver vit pour la premiére fois ces peuples du Grand Pacifique, avec lesquels, 17 années plus tard, il aura a traiter. § contrepartie, le George Vancouver a 17 ans, connut la Nouvelle- Zélande, les Iles de la Socié- té, les Iles Marquises, les Nouvelles-Hébrides, la Nou- velle-Calédonie, etc. Il a vu bouillir et manger une téte humaine, il a vu des hommes tués, des agonisants sans secours possible, des hom- mes flagellés a titre punitif. Au cours de ces quatre impressionnantes années, il n’a vu aucune femme blan- che, connu aucun confort, aucune occasion de paresser. Tout cet éventail d’avanies, forgea son caractére d’hom-- me. Cette dure expérience fut pour Vancouver au-dessus des possibilités physiques d’un adolescent, mais en contact quasi-permanent avec un homme de la stature de Cook, fit de-Vancouver, un admirateur sans bornes de son chef. Il ne manqua jamais de lui rendre homma- Fa ze, et ce, jusqu’a la mort de a / Cook, en 1789. Vancouver apprit de Cook qu'un commandant doit tou- jours veiller sur ses hom- mes, a tous les niveaux: hygiéne, nourriture saine afin d’éviter le terrible scor- but, l’accomplissement hon- néte du devoir, etc... Ces premiers rudiments recus de Cook, Vancouver fut chanceux d’avoir avec lui a bord, William Wales, le mathématicien et astrono- me, des botanistes, dont il tira profit pour élargir son champ de connaissances. A son retour en Angleter- re, il célébra ses 18 ans. Parti enfant, il revint un homme expérimenté avec Vhonneur d’avoir contourné la Terre aux cdtés du Capitaine Cook.(A SUIVRE) On recherche: OFFRE D’EMPLOI MONITEURS CAMP D'ETE 1978 ENFANTS DE 8 A 14 ANS Travailler dans un camp d’été vous intéresse? 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Date limite d'inscription: 31 mai 1978. 6 moniteurs 1 cuisiniére 1 chauffeur - homme ou femme a tout faire 3 aide-moniteurs 1 aide-cuisiniére DEBUT DU TRAVAIL: cuisiniére - 19 JUIN au 13 AOUT moniteurs - 26 JUIN au 13 AOUT SALAIRES: moniteurs - cuisiniére - spécialistes: aide-moniteurs - aide-cuisiniére: [Age: 16 ans] Envoyer votre curriculum vitae et votre demande d’emploi a: CAMP D’ETE 1978 - FJC 3170 Willow Vancouver, B.C. V5Z 3P5 $130.-semaine $40.-semaine Date limite d’inscription: 15 mai 1978. OFFRE D’EMPLOI _ DIRECTEUR DE CAMP QUARTIER ST-SACREMENT CAMP DE JOUR - FJC - ETE 1978 Vous avez de l’expérience pour travailler avec les enfants? Vous parlez francais couramment? Vous connaissez bien Vancouver et la région? On cherche un directeur pour notre camp de jour FJC pour I’été 1978. : ; Durée du travail: 11 semaines HEURES DE TRAVAIL: 9h00 a 17h00 du lundi au vendredi e personnes. DEBUT DU TRAVAIL: 15 juin 1978 FIN DU TRAVAIL: 31 aoat 1978. 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