NION ANNUELLE DU 22 MAI 1972 PARTICIPATION DIALOGUE ANIMATION COLLABORA— TION DU C1.M. PROJETS FRAIS ET ASSEMBLEES CONSULTATIONS! Comme par les années pas- sées, La Fédération a ac- cordé son appui Aa des or- ganismes 4 caractére in- terprovincial, national ou in- ternational. FCFO - La Fédération are- nouvelé son adhésion A la Fédération Canadienne - frangaise de 1l’OQuest et a participé A sa réunion gé- nérale, en aot dernier, 4 Winnipeg. ACELF - La Fédération a payé sa cotisation 4 1’As- sociation Canadienne d’édu- cation de sie fran¢ aise et a participe 4 soncongrés, tenu 4 Winnipeg, en aoft dernier. FRANCE-CANADA - En vertu d’une politique du Se- crétariat d’Etat, la Fedéra- tion a pu, pour la troisiéme année consécutive, envoyer un delegué au congrés in- ternational France-Canada.j ~ Cette année, un cachet plus pratique a été ajouté a cet événement en le faisant coin- cider avec un stage d’infor- mation sur l’animation, A Marly-LeRoy. La Fédération a été ap- pelée A déléguer des re- présentants A des collo- ques ou A des stages d’é- tudes : - Colloque culturel, Sher- brooke, juin 1971 - Stage sur l’animation, Lé- vis, Québec, juin 1971 - Comité Interprovincial de la~. Culture, Sherbrooke, Montréal, Toronto - Rencontre avec le Secré- taria: d’Etat, Winnipeg, 30 nov. 1971 - Colloque pour la jeunesse, Katimavik, février 1972 - Conférence: des Clubs Ri- chelieu, 17 - 18 - 19 février -1972 : - Consultations en vue du programme d’animation, Of- tawa, mars 1972 - Conférence Multiculturel-| le, Vancouver, 5 au 11 mar 1972 - Colloque Interprovincial Ottaw1,29,21 ec 22 avril 1972. La Fédération s’est mise 4 la disposition de groupes, d’institutions et d’étudiants pour expliquer la situation du frangais et les positions pri- ses par notre association en mati¢ére de bilinguisme et de vie culturelle. A ce chapitre, et en réponse au voeu du CONSEIL GENE- RAL le 8 aodt 1971, le Co- mité exécutif a continué de s’assurer la collaboration du CENTRE INTERDISCIPLI- NAIRE DE MONTREAL INC. pour un programme quia été axe sur la formation et l’en- trafnement d’animateurs lo-| caux tirés du milieu. 1 - Direction et animation des ateliers de l’Assemblée générale, mai 1971, pour l’adoption des Canevas de refonte. 2 - Deux sessions de Sen- sibilisation aux principaux phénoménes de groupes - 43 participants au total. L’une en octobre, la deu- xiéme en décembre. 8 - Trois sessions d’En- tramement:t Intensif 4 1’Ani- maiion I, l’une A Vancouver, la deuxiéme a Prince George et la troisi¢me 4 Victoria. 30 participants. 4 - Trois sessions d’En*‘raf- nement Intensif 4 l’Anima- tion II - 30 participants. 5 - Une session de Racio- nalisation de 1l’Action Col- lective en décembre, pour 40 participants. 6 - Deux autres sessions de Rationalisation, dont l’une les 15 et 16 avril et l’au- tre les 20 et 21 mai. ont réuni 30 participants cha- cune. 7 - Deux sessions d’Enca- drement des Animateurs. 8 - Le C.I.M. a aussi par- ticipé A deux démarches im- portantes : a) le concours pour l’em- bauche du Directeur général. b) la réorganisation admi- nistrative du secrétariat. Nous en sommes rendus au> point of les ressources qui ont été formées par le C.I.M. seront mises A 1% oeuvre en vue d’un program- me d’action dans le milieu. Le Comité exécutif a mis sur pied un COMITE DE L’ANI- MATION SOCIALE qui assu- mera la responsabilité de planifier ce programme et de puiserAce réservoir d’ani- mateurs qui ont eté formés durant les deux derniéres années. Ce comité travaille- ra en €étroite collaboration} avec le Directeur général. Trois projets particuliers ‘ont été étudiés par le Co- mité exécutif et adoptés par le Conseil général. Ces pro- jets forment le cadre prin- cipal de l’action présente- ment mise sur pied. a) Le premier s’adresse surtout A la jeunesse qu’il faut regrouper et mettre en situation. A cet effet le Co- mité exécutif a proposé les services d’une personne ressource déja a l’emploi de la Fédération, qui, pour le moment, fait ce travail A temps partiel. Sa respon- sabilité consiste 4 main- tenir le lien entre les jeu- nes et A leur fournir l’as- sistance nécessaire pour s’organiser. Cette respon- sable est Mme Claudette Sakamoto, assistante du Di- recteur général. b) Le deuxiéme, dont il adéja été question plus haut, con- siste A 1’établissement d’un réseau de communication et d’information et A favoriser l’animation par le truche- ment d’organes de diffu- sion, A ce sujet, le Conseil gé- néral, A sa réunion du 19 mai, a trouvé opportun de recommander 4 l’Assem- blée générale de donner aux comités de PANIMATLON SOCIALE et des TECHNI- QUES DE DIFFUSION un mandat d’étroite collabora- tion en ce qui concerne la question de l’information et de la communication. c) Le troisiéme, celui de la promotion dumouvement coopératif, refléte l’impor- tance que la Fédération at- tache au développement communautairee Ce projet consistera A promouvoir le recours 4 la coopération comme outil de développe- ment et de cohésion des centres d’habitation ot les francophones tendent 4 se regrouper. Entre autres ini- tiatives, ce projet favorisera le développement de la So- ciété Coopérative Habitat- Maillardville qui proposs le réaméuagement de Mail- lardville. Pour ce dernier projet, le Comiré exécutif a confié un mandat précis 4 Roméo Pa- quette qui assume+ra désor- mas les fonctions d’anima- teur en coopération, dés qu’ u1 rem: la¢ant aura été choi- si au poste de Directeur général. Toutefois, le programme de formation n’est pas ter- miné mais s’adressera dé- sormais surtout aux per- sonnes ressources et aux animateurs engagés dans 1’ action. Les sessions de sen- sibilisation ou de dynami que de groupes pourront etref dirigées, en grande partie, par ces personnes. - Le montant des subvention destinées A VANIMATIOD SOCIALE ne sera pas aug menté, ni cette année, n l’an prochain, si l’on e juge par ce qui nous a été annoncé par les agents d Secrétariat d’Etat. Les sa- laires que nous aurons payer consommeront une bonne partie de ces subven- tions. Par ailleurs, nous aurons sur place des animateurs qu pourront diriger des ses- sions locales. Il sera pos- sible de moins concentrer'! les sessions aux mémes en- droits, ce qui aura pour effer de diminuier les fortes dé- penses de transport et de séjour. Le Conseil général a adop- té une politique de rembour- — semeat des frais encourus par les délégués ou parti- cipants aux réunions offi- cielles ou aux sessions de formation. A la fin de ce rapport, vous trouverez la liste des membres du Conseil Gé- néral. En conformité avec les ca- nevas adoptés par l’Assem- blée générale, en mai 1971, les trois régions présente- ment constituées ont tenu leur assemblée régionale respective. Le Nord, ’PIlle Vancouver ainsi que le Bas-Fraser ont élu leurs conseils régionaux, formés de trois membres respectivement, qui siége- ront sur le Conseil général pour les deux r prochaines aniees. : Roger Albert Président général OOPERATIVE LES C | fortement Nous sommes tous conscients de latransforma-— tion de la société moderne. Elle passe d’une orientation traditionnelle A une orientation inspirée par les moyens de diffusion, tels que radio, télévision et jour- naux. Ce changement, qui conduit d’une société rurale A une société urbaine, a des ré- percussions profondes sur les structures co- opératives. Cette evolution suscite une poussée vers la centralisa- tion par la concentration des ressources, la centralisa- tion des services, la stan- dardisation des denrées et de 1’équipement pour les co- opératives de service et l’ uniformité de l’intérét pour les co-opératives de crédit. Cette centralisation a pour but d’accroftre au maximum le pouvoir de l’entreprise, de faciliter l’utilisation plus efficace des directeurs et gérants compétents qui se font de plus en plus rares, de réduire et de répartir les frais généraux de ser- vice, le transport, la promo- tion des ventes et des ser- vices, et aussi de permet- tre la mécanisation des opé- rations et d’attirer les ca- pitaux nécessaires. Par contre, l’impulsion vers les réformes et vers lacen- tralisation suscite de nom- breux obstacles A surmon- ter. Entre autres, cette cen- tralisation de fonctions a pour résultats d’exiger des directeurs et des cadres une plus grande compétence sans qu’on en augmente le nom- bre, et beaucoup de ceux qui ont actuellement des postes dans les sociétés locales pourraient ne pas s’estimer capables de satisfaire aux exigences de ces postes. On se heurte aussi aux dif- ficultés pratiques lorsqu’il faut discerner intéréts re- quis de longue date, les droits de propriété. Ici, il y a les ressentiments des membres locaux vis-a-vis les membres. tendant 4 em- piéter sur l’autonomie co- opérative. Les dangers insoupc¢onnés les plus graves que l’on ‘risque de rencontrer sur la © voie des changements de structure de l’intégrationest la menace a laquelle est exposé le contrdéle démocra- tique. Avec la centralisation des pouvoirs, les membres ~Tiré du Petit Courrier perdent contact avec la di-| rection et perdent de ce fait} le sentiment d’appartenir auf mouvement, jusqu’au mo- ment ov ils cessent de s’ intéresser 4laco-opération.| G’est pourquoi le problé administratif de la recher che des méthodes permettan d’avoir recours 4 la fois al centralisation et 4 la déce tralisation pour 1’adoptio des décisions de préserve une certaine souplesse e de maintenirles communica- tions avec les membre constitue Obstacle le plus importan aux réformes de structure. L.G., gérant Caisse populaire de Saint Anne Ste-Anne, au Manitoba. L’APPEL, Page 3- LE SOLEIL, 16 JUIN 1972, peut-étre 1’