LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE i DE LA COLOMBIE- BEE ANSIGUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison, Mise en pages: Yvon Thivierge ‘Composition: Lyne Paradis Secrétaire: Xuan Cam Dao‘ PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3° Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe se = LES HEBDOS REGIONAUX sous le numéro d’enregistrement 0046 a Association de la Presse francophone Hors-Québec. Pensez aux petits Pieds et poings lies On trouve des Canadiens de toute espéce, taille ou cou- leur: ils parlent deux langues officielles et des centaines de dialectes, exercent des professions aussi dissembla- bles que la péche aux péton- cles ou linformatique, peu- vent étre pauvres ou immen- sément riches. Bref, il n’y a pas de Canadien “typique”’. En revanche, on trouvera plus de traits communs dans une méme région géographi- - que qu’entre régions distinc- ries ont des occupations, des -ancétres, un environnement ‘et un climat différents de “ceux des mineurs du Québec. ‘Naturellement, maintes no- ‘tions sur les valeurs ne seront ‘pas les mémes pour ces culti- ‘vateurs et pour ces mineurs. En outre, il y a d’énormes dif- férences économiques entre les deux régions. Ces différences étaient évi- dentes méme il y a 111 ans. C’est pourquoi on a consti- tué au Canada une fédération et non un Etat unitaire; le fédéralisme laisse. une place a l’expression des différences régionales. Il semble toutefois que le gouvernement fédéral ait perdu de vue les avantages du fédéralisme. Depuis 20 ans, il donne de plus en plus Pimage d’un gouvernement unitaire opposé aux différen- ces régionales. Il impose a ‘toutes les provinces les mémes programmes fédé- raux, qu’ils s'accordent ou non aux priorités spécifiques des régions ou des provinces. Ce n’est pas que le gou- vernement fédéral impose brutalement ses vues aux provinces. I] se: borne a sub- ventionner les programmes quw il préconise — et un pro- gramme subventionné est beaucoup plus attrayant qu’ un programme a financer in- tégralement. C’est ainsi que, par suite des manipulations financiéres fédérales, les pro- vinces appliquent des pro- grammes pratiquement iden- tiques de santé, de bientre social et d’enseignement. Les programmes qui n’in- téressent. qu’une ou deux provinces ne sont pas sub- ventionnés, alors qu’ils pour- raient étre plus importants pour elles que chacun des projets subventionnés. Le ré- sultat: trop de programmes favorisés par le gouvernement fédéral et pas assez de pro- grammes adaptés aux besoins régionaux. Bien entendu, tout cela n’est pas l’effet du hasard. Liidée du gouvernement fé- ara est la suivante: si l'on réduit 4 un minimum les dis- parités régionales, l’unifica®-. tion suivra. Or il n’en a rien été. Loin de disparaitre, les" différences entre provinces se sont accentuées dans ce climat d’abandon. Les trou- bles régionaux — au Québec et dans l'Ouest, par exemple — ont leur source dans cette politique gouvernementale d’‘unification”, basée sur des subventions: condition- nelles. Il serait difficile a con- cevoir qu'il en aille différem- ment. Un programme ambi- tieux de santé publique perd beaucoup de sa valeur s’il im- plique que la province ne pourra financer des program- mes d’apprentissage ou de formation ni assurer norma- lement des services locaux. Or le seul critére réaliste pour les provinces dans le choix entre plusieurs pro- grammes est leur coit réel. Si le gouvernement fédé- ral veut vraiment aider les provinces, il doit leur accor- der des crédits sans leur lier les mains, et_les laisser libres d’agir en fonction de leurs propres priorités. Les subven- tions conditionnelles entrai- nent le gaspillage et le mé- contentement régional. Pour — prouver qu'il s’intéresse séri- eusement a la réforme con- stitutionnelle, le gouverne- ment fédéral devrait com- mencer par réformer ses pro- pres pratiques administra- tives. : “Pensez aux petits” est un message adressé sous forme d’éditorial parla Fédération canadienne de Ventreprise indépendante « DE COLOMBIE ~ j Editorial ae | ae ce oi I! Mf | Sans commentaires The Columbia Sun Vancouver, B.C. Gentlemen, Nous hésitions entre deux sujets: le rapport de la commission Pepin-Robarts, plus particuliérement cette fameuse recommandation qui soutient que la protection des droits linguistiques des minorités devrait étre confiée aux gouvernements provinciaux, et, sur la scéne franco-colombien- ° ne, les difficultés rencontrées par le Comité Culturel Franco-Colombien et le réle important qu'il pourra jouer dés que ces difficultés seront réglées. Mais une lettre qui nous est parvenue dans le courrier de ce matin nous a dté toute énergie, toute volonté de traiter Yun ou l'autre sujet. Nous publions intégralement cette lettre. Le plus stupéfiant est que son auteur est l'un de nos abonnés... Bien sar, ce serait un bon sujet d’éditorial, mais a quoi bon rabacher? Jean-Claude ARLUISON ; I notice that on the front page of your issue of Friday, Feb. 16, you identify Elk Falls, near Campbell River. Now, if you are able to write the words “Elk Falls” and ‘‘Campbell River” to properly identify those places, why can’t you properly identify our province as “British Columbia” without using that irritating _ $59.1 millions. translation? Soe Yours truly, Harry HALL ‘Escalea Vancouver __ Guides (Suite de la p.1) hommes, officiers et cadets compris. Son maximum de vitesse est de 28 noeuds. Elle posséde un armement réparti en dispositif antiaé- rien et missiles — anti- bateaux. Elle embarque 8 hélicoptéres, 14 en temps de guerre. Ecole en temps de paix, en cas d’opération, elle est spécialement congue pour la lutte anti sous-mari- ~ ne. Le “Forbin” a un dépla- cement de 3600 T et une vitesse maximum de 34 noeuds. I] embarque au total 250 personnes. Il est spécia- lisé dans la conduite de la chasse aérienne et de la lutte anti sous-marine. Le nom de la Jeanne d’Arc a été porté par plusieurs navires-écoles. C’est celui de l'héroine, plus tard canoni- sée qui, vers la fin de la guerre de Cent Ans, délivra Cinéma 1977 Les recettes provenant de l’admission dans les 1,094 cinémas et les 298 ciné- pares en exploitation au Canada se sont chiffrées a $229.7 millions en 1977. Les recettes provenant de toutes les autres sources reliées 4a cette industrie, incluant les franchises et les distributeurs automatiques, ont totalisé $56.9 millions. Au cours de |’année, 88.2 millions de personnes payan- tes ont procuré $14.1 mil- lions en taxes d’amusement. Les salaires et traitements de l’effectif total de 14,057 employés se sont chiffrés a le territoire national de l’en- vahisseur étranger. Forbin, qui fut Chef d’Escadre sous Louis XIV, et méme Grand Amiral du roi de Thailande, eut une grande activité com- me chef de course. II fut un des meilleurs marins de son temps. La “Jeanne d’Arc’”’ est commandée par le Capitaine ~ de Vaisseau Bertrand Bonavita, qui participa aussi bien aux opérations en Indo- chine et en Algérie, qu'il occupa par la suite des postes élevés dans |’Admi- nistration de la Marine. Le Capitaine de Frégate Michel Mollat De Jourdin, Commandant du Forbin, est également un Officier de Marine distingué qui, aprés avoir servi durant les opé- rations en Algérie, a égale- ment occupé des postes im- portants dans la Marine. La “Jeanne d’Arc’”’ et le “Forbin” arriveront le ler mars, a 12h, 4 Vancouver, et salueront le Canada de 21 coups de canon. Des visites 4 bord sont prévues le vendredi, samedi et dimanche de 14h a 17h. Au cours d'une cérémonie militaire, le 4 mars a 11h, une gerbe sera déposée au Cénotaph de Vancouver, et la flotille repartira le 5 mars 4 14h. En route vers San Francisco, la Jeanne et le Forbin exécuteront des exercices combinés avec la Marine Canadienne, dont deux destroyers, le Yukon et la Saskatchewan, auront supporté sa visite en toute amitié, durant tout son séjour 4 Vancouver. L’ONF vous invite (Suite de la p.1) un jardin canadien entrete- nu par un colonel britanni- que retraité. L’auteur du film, W.G. Illerbrun, un rési- dent de la région de Nanai- mo, est lui-méme un anglo- phone francophile qui a habi- ‘lement tiré profit de sa connaissance __ personnelle des deux cultures. “Magie Blanche” de Thier- ry Lebrun traite d’un theme a caractére universel et tou- jours d’actualité. Il s’agit des relations entre colonisateur et colonisé, traités, dans ce cas-ci, 4 travers une vieille légende africaine. Le film a une durée de 16 min. 48 sec. Son auteur, qui vit 4 Vancou- ver, est le fils d’un ancien .,.4 4) Propriétaireterrien _d’Afri- que immigré au Canada ily a, de nombreuses années. Le film ‘Mur de Verre” ' d’Aubin Raunet se penche sur un drame humain rare- ment exposé dans les anna- les judiciaires: la solitude de la femme de. prisonnier. Rempli de scénes tournées a la prison de New West- ° minster, ce film, d’une durée de 11 min. 45 sec., suit le quotidien d’un prisonnier québécois et celui de sa femme, déménagée a Van- couver pour étre prés de lui. Les auteurs de ces films seront sur place lors du lancement et pourront répondre aux questions des personnes présentes au cours de la réception qui , suivra la projection. et Scouts -_ iiseone’ i Le 22 février était la jour- née mondiale des Guides et des Scouts. Il y a présen- tement 7 millions de guides et 14 millions de scouts dans le monde. Au Canada seule- ment, on compte 250,000 guides et 350,000 scouts. Le scoutisme et le gui- disme ont été inventés par. Lord Baden-Powel, un Bri- tannique qui a voulu trans- mettre aux jeunes’ son amour de la nature et son gofit de l’aventure. Il disait que l’enseignement qu'on re- tire du contact avec la nature développe en nous, mieux qu’aucun autre ensei- gnement ne saurait le faire, l’endurance, le courage, la patience, Vingéniosité et la confiance en soiet qu’ony . acquiert de plus une concep- tion plus large de la frater- nité et de l’espéce humaine. Il disait également “es- sayer de laisser ce monde un peu meilleur qu'il ne était quand vous y étes venu”. A Maillardville, la semai- ne guide débutera avec la messe célébrée a la parois- se Notre Dame de Fatima avec le Pere A. Roy, o.m.i. comme célébrant et finira avec le bercethon des Gui- des qui aura lieu au gymna- se de Fatima a 9h samedi le 24 février. Les Jeannettes berceront pour 8 heures, les guides pour 12 heures et les Kamsoks pour 24 heures. Votre appui sera chaleureu- sement recu. Pour de plus amples ren- seignements, communiquez ~ avec: Cécile Bouvier:- 936-4913. Martine Desbois = 526-5170, oes eee oy i Lous Oe Scien.