euf of tout | le domaine des langues of- ‘che de dépassement person- ponse du public, de la colla- 7 e ie Ie ficielles; 3) dans une cer- ‘nel; il n’y a pas de culture boration qu’il apportera au 3 < Tout dépendra du compor- tain degré-d’ouverture chez ‘sans effort”, a répété a plu- directeur.. ‘‘Si le directeur ‘ ; : an Pais - u Manitoba tement de Ia jeunesse. Je repars de ce pays a- vec un séntiment de tris- tesse parce que je quitte quelque chose que j’ai aime, que j’ai découvert; avec le sentiment que c’est un pays neuf ou tout est possible, ou tous Jes hommes ont leur chance, oy tous les gens ont conscience des chances qu’ils ont, Mais il y ena tellement que j’ai peur qu’ils les gaspillent!”’ C’est en ces termes qu’au cours d’une interview accor= dée a LA LIBERTE ET LE PATRIOTE, lundi dernier, le directeur du Centre Culturel de Firmini (France), M. Jean-Christophe Dechico, a bien voulu résumer ses im- pressions aprés pres d’un mois au Manitoba, M, De- chico estunexperten anima- tion culturelle, I a été en- voyé au Manitoba par le mi- nistere des Affaires cultu- relles de France a la de- mande du gouvernement pro= vincial afin de partager ses expériences avec les comi- tés de construction et de di- rection du nouveau Centre Culturel de St-Boniface. M. Dechico dirige depuis 8 ans le Centre Culturel de Fir- mini, petite ville industriel- le (70,000 habitants) du mi- di de la France. ‘Ce vuyage (au Manitoba), a affirmé M, Dechico, a ete pour moi une révélation M, Dechico, ‘Tl y a des problemes ici, a-t-il ajouté, mais il y aune vitalite frangaise qui m’a agreablement surpris. Dans les conditions actuelles, c’est une vitalité quirenfer- qui font quelque chose, qui participent a quelque chose générales apportées aux structures juridiques dans les anglophones 4 1’endroit de la langue et de la culture | frangaises; 4) dans la vita~ | 1ité de l’enseignement de | frangais dans les écoles, malgré la baisse en ce do# | Maine au cours des_vingt derniéres années. Mais la clé de l’avenir réside dans la jeunesse, de | constater M, Dechico. S’ex= primant en termes d’hypo- thése, l’expert frangais a affirmé que si l’on réussit a faire comprendre aux jeu- | nes que dans quinze ou vingt ans d’ici les conditions gé- nérales dans le concert des nations auront change au point que ‘‘plus un pays au~ ra de gens qui parleront na- | turellement des langues dif- | férentes, plus ce pays sera mieux placé dans le con- cert des nations, que ce soit | sur le plan culturel ou sur le plan économique, alors le probleme de la vie frangaise au Manitoba sera déja pour une grande part bien resolu. M, Dechico souhaite que tes jeunes ne fassent pasles memes erreurs que leurs ainés, qu’ils ne raisonnent pas comme les adultes, e’est-a-dire avec des argu- ments a courts termes pris par le rendement immeédiat, mais avec des arguments de jeunes, se plagant dans des perspectives d’avenir a longs termes, | chico s’est bien gardé de donner des directives. ‘‘ Tout d’abord, quand je suis venu ici, a-t-il dit, j’ai essayé de ne pas venir avec des idées précongues, Immediatement en arrivant j’ai saisi le pro~ le Cercle Moliére, les Intre- pides, le 100 Nons et la So- passer toujours en qualite’’, ‘‘La culture est une recher- isfeurs reprises le directeur ‘culturel de Firmini. 0 yvoit le. principal objectif du fu- tur Centre Culturel.,: “La culture, ce n’est pas tellement Moliére, Racine, d’affirmer M, Dechico, Dans la‘ mesure ou les hommes, les femmes d’ici arriveront a dire: ‘Nous voulons quel- | que chose de qualité!’ — que ce soit de forme ancienne ou de forme nouvelle, peu importe, mais parfaitement fait —; si jamais on arrive a gagner cela, tous les fran- copiiones seront fiers de ce qu’ils produisent, A ce mo= ment-la, ils seront un té- moignage de la vitalite cul- turelle de la collectivité | frangaise,”’ UN CONTRAT DE CONFIANCE Cependant, cela ne sera possible que dans la mesu= re-ol le public francophone voudra bien appuyer cette recherche de la qualité, ‘‘ou il y aura un contrat de con- fiance’”’, d’expliquer M, De- chico, entre la population franco-manitobaine et des groupes culturels. ‘‘ faut que le public fasse une con- | fiance totale. Et- la culture, | c’est tout d’abord le droit | a erreur!’ D’aprés M, Dechico, les deux premieres années du futur Centre Culturel seront les plus importantes et peut- mées, Je n’ai pas eu l’im- pression qu’il y avait des conflits cachés, Les gens sont tres conscients des pro- blemes qui se posent et veu- lent les résoudre,”’ meilleur possible dans le moins mauvais des mon- futur Centre Culturel dépen- dra principalement de la ré- est seul, il ne pourra rien faire. Il faut que ¢a devien- ne l’dffaire de toute la popu- lation, Il faut aussi toute une équipe de bénévoles qui sont conscients des problé= mes et qui agissent chacun a son niveau pour sensibili-= ser les autres,’’ Sé basant sur son expérience person- nelle, M, Dechico voit 1a les principales difficultés qui guettent les débuts du pro- chain Centre Culturel de St- Boniface. Il n’en croit pas moins en Sa réussite, | ta Liberté et le Patriote, Selon M. Dechico. Paroisses FRANCOPHONES Saint-Sacrement : 3196 Heather. Paroisse Nationale Canadienne frangaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. : Messes dominicales : 8, 9, 10, 11:15 hrs, 5h P.M. Bingos bilingues:jeudis.. Tél. 874-3636 N.D. de Fatima 747 Alderson. 936-2525 oo : ; ’ . . eis utitexie LE NOUVEAU étre aussi les plus difficiles, pee Guy Michaud, omi, tence d’une francophonie CENTRE CULTUREL foeCen aconealucu. que’ le RP 'E Dé 2 i ‘hors da Québec", “C'est projet est sur la bonne voie, is ioe a aga nommee, om, pour moi la premiere révé- fee BOR a pee SaurL es ane R.P. E. Labonté, omi lation, la plus importante En ce qui concerne le fu- ei Re to eat tae | vicaices 3 cs » a on oppositio = j de toutes’’, de remarquer . tur Centre Culturel, M. De- aaeeler eialcemant cape Messes en francais : 7:30h, 10:30h. Messes en anglais : 9h, 5:15h. Bingos : jeudis, sous- sol de 1’église. rien, cure. Messes dominicales avec pleine conscience de la prone Franco=Manitobaine, des!?? 9h et llh. survie de la francophonie; doit Ene de‘ rechercher une mar Sanimes larvauseste OO Bingos je udis, 318 2) dans .les modifications certaine qualité, de se de- Keary. Tél. 522-5353 Suite Le porte-hélicoptéres USS Okinawa a recueilli les as- te sur le sol lunaire. apprécié la chute qu’il a fai- N.D. de Lourdes me de l’espoir. En fait, tout bleme; vis-a-vis de moi~ Beh ce aloe cule SE poir. ait, i ere ae ees dépendra du comportement meme, ce n’était pas de Fs Bole Seas eed amir DS : ’ i, trans + toutes manieres, des er- de la jeunesse,’”’ transplanter une formule ; 5 N D d { Pa M, Dechico voit des cir- frangaise et de l’exporter eae ae aes $ oy os € la Ix Pigs ; Tea) inévitable, Il ne faut pas de- constances encourageantes comme ¢a, toute faite. a geet ge ; St yan 2 rnavon. pour la vie francaise au Ma- Selon lui, la premiere pré- Pane e aeoeced roe be oe e -Nationale ‘| ie aes a ft etre de occupation des activités cul- faire un miracle!,.. Ce dont ae ae & fcanwnine 4 2 u pe 4288 og ‘ adienn ; : + personnes ‘‘responsables”’ turelles de groupes tels que le suis certain. c’est que See N Th fi, i ‘ le Centre Culturel sera le L’abbe Nestor er- tronautes, 4 quelque 300 mil- A l’heure of les crédits les au nord d’Hawai. de la NASA sont de plus en plus réduits sous 1’in- | pee: R.P. P. Surette, cfm, Le vendredi6aont,letemps | fluence notamment de l’opi- eee des trois astronautes a été | nion publique, il était donc RP: P. Stack: chee principalement occupé 4 fil- | normal qu’on demande aux PET ORS ’ ’ mer une éclipse de Lune | astronautes ce qu’ils pen- et A tenir une conférence | saient apporter aux contri- de presse avec des journa- | buables américains. Me saed en atv nino ane listes réunis au Centre de ‘«Je pense, a dit Scott, que ep etts fi. & controle de Houston. ab rad Bas sig ea Té1. 936-1311 En réponse aux questions | scientifiques leur donnera } jj. des journalistes, il ressort | beaucoup... Ban eOUD plus rest pas plus ue pour les trois hommes, | qu’ils n’ont verse. Je pen- Zi d loin que votre 4 [4 télephone dont deux n’avaient jamais | se que l’Homme doit tou- volé dans le cosmos, les | jours explorer. De nouvel- 733°4111 Messes du dimanche : 9 a.m. et 11 a.m. moments les plus excitants | les frontiéres doivent étre de leur odyssée ont été : ouvertes...’’ gees - Pour Scott, quand il avu | ‘‘Ce que nous avons ajoute le site d’atterrissageensor- | 4 la connaissance de la Lune, tant le buste du LEM. | a déclaré pour sa part Ir- crise ) Curé ; Rév. Pére Alexis Auger O.F.M. | Tél. 385-6643, . rés. 382-4456. i Messes en frang¢ais : 7:30 h et ll h. Bingos vendredis, salle de l’école, 1300 ee St .Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA - Pour Worden, juste aprés | win, accroftra trés large- Vinsertion sur orbite lunai- | ment le capital depense pour re, quand il a vutout-4-coup | C© VOl... Cela aidera, peut- la Lune monter vers letrain ; €tre, les générations futu- spatial. lates ute - Pour Irwin, c’est le lan- | Il est certain que les pho- cement qui l’a le plus im- | tos de l’éclipse de Lune, pressionné : **Je gavais | magnifiques, aideront beau- qu’enfin je partais dans V’es- | coup pour la compréhension pace’’. Ce qui couronnait des | des problémes de l’espace, années d’études et d’entraf- | 4 la connaissance de l’at- | nement. Il n’a cependant pas | mosphére terrestre, etc. ee | r LE SOLEIL, 13 AOUT 1971, I] — ee