page 10 L’APPEL ; } Juin 1968 a el TOUR D’HORIZON JUMELLAGE DE WEST VANCOUVER AVEC VERDUN, P.Q. La municipalité de West Vancouver est allée plus loin qu’au simple geste symbolique de jumellage avee une ville du Québec. Elle a marqué l’occasion par une résolution de son conseil recommandant la reconnaissance du frangais en tant que langue d’instruction dans les écoles publiques, partout ott le nombre de Canadiens de langue frangaise le justifie en Colombie Britannique. C’est son honneur le maire Gariépy, de Ver- dun, et plusieurs représentants civiques de cet- te ville de la banlieue montréalaise, qui sont venus signer les accords fraternels. Des fétes de toutes sortes ont marqué l’événement. Nous aimerions faire mention du travail de monsieur Donald Lanskail, échevin de W. Van. et membre du bureau de l’Union des Municipa- lités de la Colombie Britannique. C’est grace & son initiative si son Conseil municipal a a- dopté une résolution favorisant les droits du francais et c’est aussi grace 4 lui si l’Union des Municipalités, 4 son congrés d’automne, sera saisie d’une résolution dont voici une par- tie du texte: seas que ce Congrés reconnaisse et appuie la politique suivante: (1) Que les Canadiens de langue frangaise soient encouragés 4 voir tout le Canada com- me leur patrie et non pas seulement une pro- vinee. (2) Que le principe des droits linguistiques frangais soit reconnu dans toutes les parties du pays et partculiérement en Colombie Britan- nique, et mis en pratique de telle sorte que les Canadiens de langue francaise jouissent des mémes droits et priviléges 4 travers tout le Ca- nada dont jouissent les Canadiens de langue anglaise dans la province de Québec. DEMISSION DE MGR MARTIN M. JOHNSON ARCHEVEQUE DE VANCOUVER Suivant en cela 1’exemple de plusieurs autres prélats, au Canada, Mgr Martin M. Johnson, Agé de 69 ans, annongait, au.début de mai, son intention de prendre sa retraite. Il est arche- véque de Vancouver depuis le 11 mars 1964, alors qu’il remplacait Mgr Duke, démission- naire. Depuis 1954 jusqu’a 1964, il avait occu- pé le poste d’évéque coadjuteur. Nous aimerions joindre nos humbles homma- ges 4 ceux qui ont été exprimés a l’égard de cet homme qui n’a vraiment pas eu de chance. Durant les dix années de son réle de suppléant, seule la forte personnalité de Mer Duke était évidente; il hérita done d’une situation des plus ambigué surtout en ce qui a trait au statut des Canadiens francais dans le giron de l’Eglise de Colombie Britannique. Pourtant, la bonne volonté ne manquait pas chez Mgr Johnson. Nous en avons eu, person- nellement, la preuve 4 l’occasion de plusieurs entrevues sur le probléme de la minorité fran- cophone en Colombie. Mais, dans ce domaine comme dans plusieurs autres, l’héritage est trop lourd 4 porter pour des épaules de l’ancienne école. Souhaitons que le sérieux dilemme dans le- que] l’Heglise se trouve présentement coincée, en Colombie, soit un facteur déterminant dans le choix d’un remplagant. Il devrait étre jeune, bilingue, renseigné 4 fond sur toute la dimen- sion du probléme Canada, siécle no 2. Viens-tu faire une ballade dans ma nouvelle Renault 8 - ? CESP CE QUE YOUS DIRA L’'HEUREUX GAGNANT DE CETTE VOITURE MISE EN RAFFLE PAR VOTRE FEDE. ACHETEZ VOS BILLETS