4, Le Soleil de Vancouver, 16 octobre 1970, Le touriste canadien- francais dont on parle dans l'industrie touristique Il est toujours intéressant de savoir ce qu’on dit de soi chez les autres. Une revue canadienne con- sacrée a \lindustrie touristi- que, le Canadian Travel Cou- rier, publiait dams sa_livrai- son du 3 septembre un article intitulé “French Canada’s 30% :.. that’s the share of the Ca- nadian holiday market held by this blooming segment’ . En voici la traduction. Jean-Jacques Tremblay et sa femme Marie sont montés a bord d'un DC—8 a Dorval le mois dernier 4 destination de l'Europe oi, en trois semai- nes, ils ont fréquenté les meil- leurs restaurants du continent, ont vu trois spectacles cultu- rels de renommée mondiale et se sont délassés dans deux sta- tions balnéaires dans le vent. Les Tremblay ne sont que deux des milliers de Canadiens qui ont passé leurs vacances en Europe et leur voyage, a I’i- tinéraire bien chargé, n’avait rien d’ extraordinaire. ’ Mais, pour l'industrie tou- ristique, ces vacances étaient intéressantes puisque Jean- Jacques et Marie, francopho- nes, étaient des représentants oe de ce qui est consi- eré maintenant comme le marché touristique le plus su- jet & se développer: le Canada francais. : Selon des spécialistes, ce marché représente 30% du marché canadien et sa crois- sance est de 5% plus rapide que celle du marché anglopho- ne. < Cest un marché assez sem- blable au marché anglophone, sauf en ce qui a trait au tem- pérament et aux gotits des Ca- ii : Il est facile de constater a les lignes aériennes et les agences de voyage intéressées a tirer profit de ce marché se préoccupent de cet aspect. “Le marché canadien-fran- cais est tres important pour nous’’..C’est M. Guy Chiasson, directeur du district de Mont- réal d’ Air Canada, qui expliqu que méme si Air Canada ond les deux marchés, anglophon et francophone, de la mémé facon, la stratégie de la so g pagnie différe un peu dans ch que cas. “Nous tenons compte du tempérament latin et de la joie de vivre des Canadiens fran- cais et orientons en consequen- ce nos programmes de com- mercialisation et de publicité’. Selon M. Chiasson, le mar- ché canadien-francais se raffi- ne de plus en plus et lindus- trie doit s’y adapter. Les changements sociologi-. ues dans la structure du mar-- ché ont contribué a cette prise de conscience. Comme tout le Canada d’ailleurs, le Canada francais voit velle vague avides de découvertes. Plus de femmes travaillent dans I in- on et ont par conséquent plus d’ argent a dépenser. On peut méme dire qu’Expo 67 a catalysé le marché cana- dien-fran¢ais vers l importance qu’il occupe maintenant. .M. Chiasson est d’avis que les changements sociologiques au Canada francais ont vrai- ment poussé le Canadien fran- cais a élargir ses_ horizons. Autrefois, la majeure partie du marché canadien-francais était orientée vers des régions culturelles du fait que surtout les plus agés voyageaient. - aintenant, la jeunesse voya- gent de plus en plus, on cons- tate que les destinations dans le vent (in) sont les favorites. ““Nos enquétes montrent que les Canadiens francais — rent Paris comme point de dé- rt d'un voyage’, note M. n Les exigences des Canadiens francais en matiére de voyage peuvent se comparer a celles des Canadiens en général. Ils s’attendent au méme genre de service 4 bord des avions; sont indre une nou-. citoyens, plus: jeunes, hautement instruits et’ aussi judicieux que les anglo- phones dans le choix d’un hd- tel. Mais, arrivés a destination, certains traits de leur carac- tere deviennent évidents. Notamment, et on peut se T expliquer Ses leur rson- naité, les Canadiens francais s'attendent a de la bonne chere et sont préts 4 payer un sup- plément pour bien manger. Cest ce qui pourrait expli- quer le fait que beaucoup d’en- tre eux volent en premiere classe. M. Lambert Mayer, de la compagnie Air France a Montréal, note qu’il n’y a pro- portionnellement pas de diffé rence entre le nombre de Ca- nadiens francais et de Cana- diens anglais qui choisissent la premiere classe. Mais ils le font pour des rai- sons bien différentes. “Le passager de premiere classe anglophone, dit : Mayer, fait partie de lesta- blishment, est souvent un hom- me d'affaires qui choisit la premiére classe pare qu'il désire étre plus a son aise, jouir du calme pour travailler ou se ® “De son cdté, le Canadien francais, plus sensible, a pro- bablement décidé de voyager en premiere classe 4 cause des vins et de la nourriture’’. Une autre caractéristique des Canadiens francais en vacances, note M. Mayer, est qu’ils sont plus effervescents, plus excités de leur voyage. “Tis sont déterminés a pro- fiter le plus possible de leurs vacances et acceptent plus fa- cilement de se lever tot et de se coucher tard que les Cana- diens anglais. [ls montent beaucoup plus d’enthousiasme pour les “‘tours’’ optionnels et remplissent - mieux “leur jour- née.” Cest aussi l’opinion de M. Markiewicz, président de Treasure Tours, un des plus importants grossistes servant les deux marchés. “Nous avons constaté que le Canadien francais dépense un peu plus que le Canadien anglais, dit M. Markiewicz. Par contre, il exige 4 peu pres la méme chose de nous pour les ‘‘tours’’ et les condi- tions de transport que le Cana- dien anglais. M. Markiewicz explique ain- si le développement du mar- ché canadien francais 4 par- tir de 1950, époque’ a laquelle il était sous-développé. “L’année sainte en Europe (1950) a fait que de nombreux Canadiens francais se sont rendus 4 Rome. De 1950 a 1956, pres de 75% des mou- vements de groupe vers I’Eu- rope étaient des pélerinages catholiques. “Puis le genre de ces grou a changé. De retour au Canada, ces pélerins ont parlé de l'Europe et ont con- vaincu plusieurs de leurs amis et connaissances de s’y rendre eux-mémes.”’ Quels sont les pays favoris des Canadiens francais? La France, comme il fallait s’y attendre, est le pays le plus poner. suivi de prés de Grande-Bretagne et de l Espagne. Toujours selon M. Markie- wicz, plus de Canadiens fran- ¢ais que de Canadiens anglais se sont rendus jusqu’aux évé nements récents en Terre Sainte. L’Europe de lest est aussi un marché assez popu- laire. 4 Les Antilles, surtout les Antilles francaises (Guadelou- pe et Martinique) sont trés povulains , de méme -que le exique et Hawaii et les croi- siéres air-mer des récentes années ; Le plus important grossiste de croisiéres en .Amérique du nord, Fairway Tours, par la voix de son directeur geneé- ral, M. Gordon Alexander, sou- ligne qu’il y a eu une augmen- tation substantielle des ventes. de croisiéres air-mer aux Canadiens francais, hausse proportionnellement plus gran- de que celle des ventes aux Canadiens anglais. Et, alors qu’on qualifie gé- néralement les affaires aux Antilles de ‘‘moyennes’, le Canada francais va a l’encon- tre de la tendance. Cest ce que confirme le président de Intervoyage/- CTAL, M. Gerry Mewhirter, de Toronto, en notant qu’il y a considérablement plus de départs du Québec pour les Antilles qu’il n’y en a en On- tario. Pour la saison 1969-70, indi- que M. Mewhirter, notre bu- reau de Montréal a fait $750,- 000 d'affaires vers les Antil- les. En plus des Antilles fran- ¢aises, les Canadiens francais sont également attirés vers de petites iles cornme Sainte Lucie, Saint-Vincent. M. Mewhirter explique en outre que certains dépliants ont été traduits en francais pour le marché francophone. Jusqu’a maintenant, aucun p e na été concu exclusivement pour le Canada francais, dit-il, mais il est possible que nous le fassions un jour. Les lignes aériennes ont beaucoup de respect envers les grossistes de voyages et leurs spécialistes. ; Un représentant de la com- yagnie BOAC a Montréal af- irme méme que ce sont les istes qui ont développé e marché canadien francais. “Tis ont travaillé d’arrache pied pour faire valoir aux Canadiens francais ce que les ays étrangers avaient a eur offrir’’. voyage ADRESSE établie en 1870... DINERS FUGAZY —*== TRAVEL 2x: cece, vascouvsn CONSEILLER EN VOYAGES JACQUES CARON (684) 688-25 45 REPRESENTANT DES VENTES SENOMs sia. TE LEPHONE ORIENT ® Principal moyen de transport: @... Croisi@re les voyages CONSEILLER EN VOYAGES JACQUES CARON Comme je l’avais mentionné dans ma premiere chronique, le but de celle—ci est d’intérét in— formatif et si il y a une sem— blance de préférence pour tel ou tel produit ou telle ou telle entreprise, ce n ‘est que par pure coincidence, Je veux m’ef— forcer de vous mettre au cou— rant d’un voyage en particulier et ce n’est pas du tout mon in— tention de favoriser quiconque, D’ailleurs, vous le verrez plus bas, j’ai recu trois demandes de renseignements sur un sujet spécifique et je ne peux m’em— pecher de mentionnér une com— pagnie aérienne quelconque si le voyage la concerne. VOYAGES A PRIX REDUITS NOEL PAQUES ETC. On me demande si il y avait possibilité d’organiser des voya— ges & prix réduits. Certaine— ment qu’on peut en organiser et il me ferait un grand plai— sir d’y participer. Méme plus, jfai réservé 50 places pour Mont— réal le 24 décembre et retour le 2 janvier au matin, ce qui représente une économie de $56. aller et retour 4 ceux qui en bénéficieront, Ce qu’on appelle un tarif de groupe. Je compte ici sur votre collaboration et le succés de ce premier voyage Un représentart—consultant nouvellement associé & une organisation d’Agence de voyage établie depuis 1870, Lisez ma chroniquede voyage dans 1’édition d’aujourd*hui, Pour organisation de voyages de tous genres et ouverture de comptes commerciaux. 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Une compagnie de tours a nolisé ‘‘charter’? un avion de CP Air et a organisé des départs tous les deux same— dis, & partir du 19 décembre, pour une période de 14 jours, Par conséquent, le prix est bon et pour tous renseignements ad— ditionnels, je préfere que vous m’appeliez. I] aurait fallu que je parle de Safari mais comme l’espace de cette chronique est restreint, vu les autres commentaires qui ap— paraissent dans cette page, je dois remettre ceci & la semaine prochaine, Je peux seulement dire que ces voyages deviennent de plus en plus populaires et j’ai— merais vous donner un itinéraire typique d*un Safari, eo eo @ SSO OOOO CNN TI SS SOS OOS BIE EL OO rhs eee TOUR DU MONDE @ C) Compte commercial du DINERS CLUB, service sans aucun frais additionnel e , e pour, le paiement & 30 jours de vos voyages d’affaire, de plaisir, conventions, etc. @ . 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