ORT Erve b thesthrey .cidmole? 2b Gelo2 oF AF * Le Soleil de Colombie, vendredi 4 avril 1980 15 Les membres provinciaux du C.C.C. vice de budget aux caisses populaires, afin d’assurer Le Conseil de la coopération de I’lle-du-Prince-Edouard Fondé il y a quelque trois ans, le Conseil de la coopération de ’Ile-du-Prince-Edouard réunit, en plus de La Caisse populaire Evangéline (2500 sociétaires et un actif de $3 500 000 en 1978-1979), six autres coopéra- tives. Ces six coopératives démontrent bien que le mouve- ment est ancré dans les secteurs les plus importants pour les Acadiens de I’Ile. La Coopérative des pécheurs l’Acadienne a inscrit un chiffre de vente de $3 500 000 en 1978-1979. Dans le secteur de la consommation, on retrouve deux magasins dont les ventes s’élévent a $1 200 000. Une coopérative d’artisanat, une coopérative touristique et un centre de santé coopératif completent le réseau. Les intéréts propres au Conseil, l'éducation et le développement, se voient traduits en trois projets précis. De par son intérét pour l’éducation, il a lancé une étude, par l’unité scolaire Evangéline, sur la possibilité d’un enseignement a caractére coopératif au niveau élé- mentaire. D’autre part, le Conseil projette de publier un texte historique pouvant servir a d’autres niveaux scolaires. Finalement, le Conseil prévoit une étude de l'avenir des magasins coopératifs dans la région, dans le but de mieux voir a leur développement. L’Union des coopératives acadiennes En dépit du ralentissement économique général, le mouvement coopératif acadien du Nouveau-Brunswick a fortement progressé en 1979, et ses membres voient avec satisfaction en quelle bonne mesure il leur apporte une forme d’indépendance économique nouvelle. Les Caisses populaires acadiennes du Nouveau- Brunswick ont connu l’une des plus fortes augmenta- tions en actif au Canada. En effet, l’actif des 160 000 sociétaires acadiens est passé a $250 millions, une _ augmentation de $45 millions ou de 23 1/2%. Dans le secteur des Péches, les nouvelles lois cana- diennes ont permis de prendre un essor qui augure bien pour l’avenir. La Coopérative des pécheurs de |’Ile de Laméque a réussi des ventes record au montant de $7 500 000, et a remis a ses membres sous forme de ristourne une somme de $500 000. Ces derniéres années, on a “‘rationalisé’’ tout le - secteur coopératif de la consommation, soit en fermant _les portes de plusieurs petites coopératives situées dans des villages a faible revenu, ou en renouvelant les coopératives des grands centres acadiens. La moder- nisation de certains magasins et la reconstruction de certains autres ont permis de doter la province du Nouveau-Brunswick de magasins coopératifs acadiens bien équipés et davantage capables de faire face a la concurrence. La création de l'Institut de coopération acadien est a signaler. Voué a l’éducation et a la formation de ceux qui dirigeront les entreprises coopératives dans l’avenir, ses premiers efforts ont permis de créer de meilleures relations avec le ministére de 1’Education du Nouveau- Brunswick, et A resserrer les liens avec la Sociéte l’Assomption et avec les trois campus de l’Université de Moncton. Parmi les réalisations plus techniques, signalons briévement la création d’un service de vérification et d’inspection, afin d’assurer une vérification adéquate et uniforme aux caisses populaires et aux coopératives; le _ branchement d’une trentaine de caisses a un service de télétraitement (l’ensemble des caisses devant y étre \_ branché vers la fin de 1981); la mise sur pied d’un ser- que chacune soit en mesure de suivre de trés prés l’ad- ministration de son budget; et, enfin, le lancement d’un programme d’éducation auprés des employés et des ad- ministrateurs des caisses. =a Au cours de l’année 1979, c’est la Société d’assurances des caisses populaires qui, de toutes les coopératives, a connu le plus de progrés. Un surplus ac- cumulé de $952 000 lui a permis de verser en ristournes 50 p.c. des primes payées. Son actif, qui dépasse les $4 millions, sert aux préts hypothécaires ainsi qu’au financement d’institutions acadiennes par lachat d’obligations. L’Office de stabilisation des caisses populaires aca- diennes a vu son actif augmenter de $500 000. L’Office consolide les réserves accumulées pour offrir une meilleure protection en cas de difficultés financiéres, et ses fonds de prévoyance et de stabilisation s’élévent a quelque $2 millions, en plus des $4 500 000 de fonds en garantie possédés par les caisses individuelles. Une derniére coopérative, L’Assomption, société d’assurance-vie située & Moncton, a vu ses ventes augmenter de 19 p.c. et son actif de 15.4 p.c. Au service des Acadiens des provinces maritimes, ainsi que de ceux du Québec et de la Nouvelle-Angleterre, elle a $908 000 000 d’assurances en vigueur. Le Centre des organismes coopératifs acadiens, Place de ]’Acadie, fut ouvert en juin 1978. Construit au cout d’un demi million de dollars, il abrite les six organismes du mouvement coopératif acadien, permet- tant ainsi une meilleure coordination des efforts de ceux qui oeuvrent dans le mouvement. es ix See Pace ececerce 8 me Le Conseil de la coopération du Quebec Fondé il y a quarante ans, le Conseil de la coopéra- tion du Québec se veut le prolongement et le porte-parole des institutions coopératives québécoises. II fait fonction de table ronde autour de laquelle se rassemblent des fédérations coopératives et des institutions provinciales de type coopératif oeuvrant dans des secteurs aussi divers que l’épargne et le crédit, l’agriculture, les pécheries, la consommation, les assurances, |’éducation _ et différents autres services. Les contacts établis au sein du Conseil ont permis d’amorcer plusieurs projets d’intercoopération qui ont touché tous les secteurs tant structurés que non-structurés. Le bureau permanent, importante composante de lV’organisme, existe pour rendre des services aux mem- ss Monsieur Martin J. Légére, président du Conseil Cana- dien de la Coopération : . bres, pour soutenir l’action des nombreuses coopéra- tives de base et pour informer la population sur le coopératisme. Il sert aussi de lieu de documentation et de mise en oeuvre de programmes de coopération inter- nationale. . L’analyse et la recherche sur 1’évaluation de la coopération étant des activités privilégiées par le Con- seil, celui-ci a d’importants travaux a son actif: entre autres, des recherches ont été effectuées sur la situation “et sur les conditions de développement des coopératives forestiéres, de consommation, d’habitation, de frais funéraires, ainsi que sur les coopératives étudiantes. Cette imposante documentation permet de mieux cerner la réalité des secteurs d’activités et d’identifier plus facilement les interventions a privilégier. On a accordé une attention particuliére aux secteurs non-structurés, et surtout aux coopératives forestiéres, pour lesquelles le Conseil a constitué un service voué essentiellement a leur venir en aide. C’est pour les 50000 dirigeants bénévoles qui oeuvrent au sein du mouvement que le Conseil publie son bimensuel ‘‘Ensemble’’. En plus de cet organe voué a la promotion coopérative, le Conseil de la coopération du Québec prépare et diffuse des diaporamas et des im- primés, et fournit des personnes ressources dans le but de mieux faire connaitre la coopération aux Québécois. Le Conseil de la coopération de I’Ontario Sentant le besoin de reconsidérer sa composition, a la suite de démarches entreprises pour établir un bureau permanent, le Conseil de la coopération de l’Ontario a di ralentir un peu sa vitesse de croisiére habituelle. Pendant cette période, le travail le plus important fut réalisé par trois comités de réorientation. Le Comité de refonte des réglements a recommandé (et obtenu lors d’une réunion du conseil d’administra- tion), afin de mieux sensibiliser chacune des entreprises coopératives et leurs dirigeants, que toutes les coopé- ratives francophones incorporées (soit sous une loi fédérale, soit sous une loi provinciale) puissent devenir membres du Conseil de la Coopération de 1’Ontario, alors que le statut de membres auxiliaires serait réservé aux organismes para-coopératifs et aux comités d’étude en -vue de la formation de futures coopératives. Pour sa part, le Comité de finance a entrepris des démarches, moins fructueuses que prévues, pour obtenir l’appui financier des institutions en place au pro- jet d’informer plus systématiquement tous les coopé- rateurs de langue francaise de la province. Quant au Comité des objectifs, il favorise, a court terme, l’appui sans réserve aux entreprises déja exis- tantes. A moyen terme, il privilégie des rencontres d’in- formation et d’animation coopératives. A long terme, on vise définitivement a assurer différents services et a en ‘garantir leur permanence par un secrétariat perma- nent, car, malgré les grandes distances qui séparent souvent des groupes de francophones, le Conseil de la Coopération de l’Ontario se soucie d’informer tous les coopérants des réalisations de leurs confréres. ~ Le Conseil de la coopération du Manitoba Le Conseil de la coopération du Manitoba existe depuis plus de trente ans. Dans cette province, c’est le secteur des caisses populaires qui est, de loin, le plus im- portant de toutes les institutions coopératives fran- suite a la page suivante : eos EXE ee rere oe Pe ER I ERO ree Et tr ete pes ee Ces textes sont commandités par le Secrétariat d'Etat s.