ura lieu le 10 juillet 1972.) tlle permettra aux scientifi- ques. canadiens de mesurer les variations d’ionisation| frospner dans la haute at- ie Sclipse tdtale de soléil osphére lorsque le soleil st occulté par la lune. Ces mesures seront faites| l’aide d’instruments placés| bord de huit fusées ‘‘ Black, Brant” lancées en deux oints du Canada. Quatre usées seront lancées sur le site temporaire d’East Quoddy, en Nouvelle-Ecos-; e, & 90 milles au nord-| st d’Halifax et quatre au-| res seront lancées de la| Base de lancement de fu-| ées de recherche de Chur-| chill, au Manitoba. Tous les) ancements auront lieu sous} a Direction des installations) i recherches spatiales du Conseil national] de recher-| iches du Canada, direction chargée du fonctionnemen idé ta Base de Churchill.} L'équipement scientifique| eclipse E de l’ionosphére. Il s’agit de dispositifs relativement simples consistant en élec- trodes métalliques s’ouvrant hors de la charge utile aprés largage des coiffes et pola- risées avec des variations pré-programmées de laten- sion. Les courants sont me- surés et les valeurs sont transmises au sol par télé- mesure comme pour les au- res mesures faites en vol. D’autres mesures de den- ité électronique seront fai- es A part grace 4 des im- ulsions émises par un puis- sant émetteur sur le site de lancement. Cette ou plu méthode est beaucoup plu récise que l’autre pour dé- ermirer la @Oncentration électronique dans la région D mais sa résolution spa- tiale est plus faible et elle ne couvre pas la totalité de la trajectoire. La den- sité et la répartition de l’ionisation sont intimement ligées aux rayonnements io- troniques des regions D et nisants c’est-a-dire 4 l’ul-|* placé 4 bord des fusées lan-| cées en Nouvelle-Ecosse se- ra fourni par la Direction de l’astrophysique du Conseil national de recherches, le| Centre des recherches sur| les-communications du Mi-| nistére des communications| et par la Radio and Space} Research Station du Science} Research Council d’Angle-| terre. La charge utile des| fusées lancées de la Base de Churchill sera fournie! par le Département de phy-} sique de 1’Université du Sas-| katchewan et par la Direc-| tion de l’astrophysique du; Conseil national de recher-| ches. i L’éclipse sera totale 4 East Quoddy vers 17 h 40, heure avancee dans le fuseau de 1’Atlantique ; elle sera par- tielle 4 Churchills La bande d’ombre couverte au cours de l’é¢lipse aura environ cent milles de large ; elle s’étendra de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du! nord-ouest, 4 la Nouvelle- , traviolet et aux rayons X solaires qui seront mesurés| par des détecteurs embar-| qués travaillant sur la raie hyman 4 1216A et dans la, gamme des rayons X de 1.5 4 8A. On fera aussi des expé- riences sur la transmis- sion des ondes radio 4 Ot- tawa, A Churchill et en Nou- velle-Ecosse, pour détermi- ner le bruit de fond iono- sphérique avant, pendant et aprés l’éclipse. C’est le Centre de recherches sur les communications, au Mi- nistére des Communica-| tions, expériences. A Churchill, ot 1l’éclipse ne sera que partielle (92%), on lancera quatre fusées pour étudier ‘l’influence de 1’éclipse sur Ja densité élee- tronique et les émissions en infra-rouge dans la haute atmosphére. I] s’agit tout qui conduira ce E Ecosse, en passant par la Baie d’Hudson, la partie nord, du Québec, la région de Baie| Comeau, le centre du Nou-| veau Brunswick et l1’Ile du Prince Edward. Les villes| suivantes se trouveront dans) la bande d’ombre : Matane au Québec, Campbellton, New Carlisle, Bathhurst et Chatham au Nouveau Bruns- wick, Summerside et Char-) lottetown dans 1’Ile du Prince| Edward, New Glasgow, Anti-| gonish, East Quoddy et Port: Hawkesbury en Nouvelle- Ecosse. Il n’y aura pas d’autre éclipse totale de soleil au Canada jusqu’en 1979. Cette; année-1a, la bande d’ombre s’étendra de Winnipeg au Groenland. Si des nuages obscurcissent le ciel au mo-| ment de 1’éclipse, les obser-| vateurs au sol ne pourront| pas faire leurs opservations) visuelles, mais les mesure faites par lea instruments) embarqués pi’en seront évi-| demment pas affectées, ni 4 d’abord de trouver par quels; mécanismes. d’excitation il y a émission par les molé-. cules d’oxygéne O2, du ra-' dical OH et de l’oxyde d’azo-! te NO. Les instruments uti-' lisés seront des photomé-, tres et des sondes de plasma., Les résultats donnés par} V’éclipse de 1970, en Nou-| velle-Ecosse, ont montré' gus la densité électronique: tait de trois 4 cinq fois moins élevée au-dessus de) 50 milles d’altitude durant: l’éclipse et de plus de 10; fois moins élevée au-des-; sous de cette altitude. On a: remarqué qu’il existait un certain décalage temporel) entre 1’évolution électroni-' que et celle de 1’éclipse. et l’on s’en est servi pour} calculer les coefficients de recombinaison dans les ré-, gions D et E et, de ce fait, pour mieux connaftre la vi- tesse des réactions chimi-' ques dans ces régions. Les mesures de rayons Xetdans|_ East Quoddy, ni 4 Churchill.| Si le vent est trop fort ce jour 14 pour que 1’on puisse lancer les fusees, les lance-' ments auront lieu le lende-; main matin. au petit jour) ou les jours suivants mais) les objectifs seraient alors secondaires. t A East Quoddy, les fusées seront lancées par le Con-: seil national de recherches, et elles seront équipées d’ instruments analogues 4 ceux qui ont été utilisés lors de 1’éclipse du 7 mars 1970. Les fusées seront lan- cées vers le sud-est ; elles. atteindront une altitude d’en- viron cent milles et retom- beront dans Jl’océan 4 50 milles au large approxima- tivement. La premiére fusée sera tiree six minutes avant 1’oc-. cultation. Les instruments mesureront l’ionisation non perturbée en plein jour afin de pouvoir comparer les ré- sultats avec ceux qui seront l’ultraviolet ont permis de déterminer quelles étaient les contributions respecti- ves du disque solaire visi- ble, de la couronne solaire et des rayonnements disper- sés dans les régions loin- taines de l’atmosphére ter- rest.ce On avait prévu que le soleil serait probablement calme lors de 1’éclipse du 7 mars 1970 mais, durant la semaine précédente, le soleil a été le siége d’éruptions fortes en rayons X et de puissantes perturbations magnétiques causant /J’apparition d’ ‘taverses’”? d’électrons & énergie élevée et autres per-' turbations dans la région D.: Les résultats de toutes les: observations n’ont pu 6étre' - comparés que trés difficile-' ment en raison de ces per-: turbations ; on espére que: Ye. soleil sera calme le 10: jtillet de fagon A pou-' voir faire d’utiles compa-' raisons. d need donnés par les mesures fai- tes au cours de l’éclipse avec les trois autres fusées. Ces trois fusées seront ti-: rées une heure plus tard environ lorsque le soleil sera occulté totalement ouj presque. On pense que c’est A ce moment-1a que 1’ioni- sation varie le plus rapi- dement dans la haute atmos- phére. Ces trois fusées se- ront tirées 4 quelques mi- nutes d’intervalle, la pre- miére juste avant l’occul- tation totale et la derniére au moment of le soleil v réapparaftre. La durée de l’éclipse totate est légére- ment supérieure A deux mi- nutes. Grace aux connaissance acquises lors de 1’éclipse de 1970, nos instruments ont une meilleure résolu- tion et sont plus précis. A l’aide de sondes de plasma, nous pourrons faire des me-~ sures directes des concen- trations ioniques et élec- jos ule Les éclipses constituent le seul moyen naturel d’ar- réter l’arrivée d’énergie so- laire dans notre atmosphére. L’arrét est trés rapide et il dure toutefois assez long- temps pour faire de bonnes mesures sur tout le spectre. Grace A ces mesures, On comprend mieux ce qui se passe dans 1l’ionosphére, c’est-A-dire quelles sont les influences des trés nom- breuses’ perturbations com- me les aurores.et l’absorp- tion de la calotte polaire sur les communications au Ca- nada ; autrement dit, on es mieux A méme de mettre a point des méthodes et des techniques conduisant 4 de meilleurs équipements pour de meilleures communica-j tions. La photo ci-haut montr le soleil une fraction d seconde avant l’éclips totale; de soleil qui parviennen encore donnent |’illusion d un gros diamant. ‘X, LE SOLEIL, 7 JUILLET 19721