wa ihe Economie e programme de créa- tion d’emplois dans Vindustrie forestiére, annoncé récemment par Glen Clark, le premier ministre de la Colombie-Britannique, _s’ap- puie en partie sur l’en- gagement de certaines sociétés de ce secteur d’éliminer le surtemps. En échange, le gouvernement a consenti 4 leur accorder une aide financiére. En ce moment, _ les entreprises qui demandent a leurs employés syndiqués de travailler en surtemps doivent leur verser un taux horaire équivalant 4 au moins une fois et demi le taux habituel. L’on | pourrait penser que Vim- portance des cofits d’une telle pratique inciterait les entre- prises A éviter le plus possible le travail supplémentaire. Comment expliquer alors qu’il est plus rentable pour elles de payer des heures — sup- plémentaires que d’embaucher de nouveaux employés ? Pourquoi les gouvernements doivent-ils intervenir 4 coup de subyentions pour encourager des entreprises a faire ce que le gros bon sens semble in- diquer ? Le manque de travailleurs qualifiés pourrait expliquer cette situation. Lorsque les entreprises sont incapables de trouver des travailleurs ayant les compétences nécessaires pour exécuter une tache, elles n’ont d’autres choix que de demander & leurs employés de faire plus d’heures afin de _ satisfaire aux demandes de leurs clients. Or, la plupart des emplois forestiers n’exigeant pas de compétences hors du commun et le taux de chomage de la province s’élevant aux environs de 8,9 % dans la province, force nous est de constater que ce n’est pas a cause du manque de main- d’oeuvre qualifiée que les entreprises préférent avoir recours au surtemps. Cette pratique est at- tribuable aux cotits associés & Pembauche de nouveaux em- ployés. En effet, il nya pas que les cots relatifs au salaire & considérer, I] faut également tenir compte des charges sociales de |’entreprise, comme les cotisations 4 l’assurance- emploi, au régime de pensions du Canada et, dans certaines provinces, au programme d’assurance-maladie, et des avantages sociaux offerts gracieusement par certains employeurs, comme |’assu- rance-invalidité, l’assurance- soins dentaires et |’assurance- médicaments, sans oublier le régime de_ retraite. Dans ensemble, ces cofits peuvent facilement atteindre plus de 10 % du salaire. Prenons |’exemple d’un employé qui regoit un salaire horaire de 15 $ et qui travaille 40 heures par semaine. En effectuant un calcul rapide, Von constate que les coits associés & l’embauche d’un travailleur s’élévent A 60 $. Sachant que chaque heure de surtemps entraine des frais supplémentaires de 7,50 §, il est plus rentable pour Ventreprise de payer huit heures de surtemps que d’engager un nouvel employé. Une subvention gou- vernementale qui permettrait de compenser les salariaux fixes aurait pour effet d’éliminer les avantages du surtemps et de favoriser la création d’emplois. Il faudrait toutefois vérifier si la subvention par employé couvre les codits d’embauche dun travailleur supplémen- taire, sinon cela reviendrait a augmenter les charges de Ventreprise. En effet, dans Vensemble, il lui en codterait plus. cher d’embaucher un travailleur que de continuer a payer des heures supplémen- taires. Dans un tel cas, les entreprises qui s’engageraient a éliminer le surtemps et partici peraient au programme de subventions du _ gou- vernement iraient a l’encontre de leurs intéréts. La panacée- au chémage ? Supposons que les subventions couvrent tous les cotts. Suffirait-il aux gou- vernements dinterdire — le surtemps, de renoncer aux cotts charges sociales s’appliquant aux nouveaux employés et de payer les avantages sociaux pour que le chémage chute ? Ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait. En premier lieu, Vindustrie concernée devrait étre dans l’obligation de recourir au travail sup- plémentaire, non sur une base saisonniére ou occasionnelle, mais pendant une période prolongée. Or, comme ce genre de situation se relativement peu souvent, la portée d’un programme de subventions serait limitée. En second lieu, comment déterminerait-on la période de probation au terme de laquelle un nouvel employé devient permanent ? Six mois? Un an ? Jamais ? Selon quels critéres déciderait-on que la subvention n’est plus nécessaire ? Et que se passerait-il si l'industrie qui bénéficie de la subvention faisait face & une baisse soudaine de la demande et devait mettre des travailleurs & pied ? Dans les_faits, ces subventions favorisent la formation d’un systéme de salaires & deux paliers pour les entreprises qui participent au programme. Le travailleur, pour sa part, continue a recevoir le méme taux horaire. Ce programme pourra avoir pour effet de réduire le chémage a court terme, mais il ne permettra pas de le réduire de fagon permanente, 4 long terme. En effet, en raison de Paugmentation du codt des billots attribuable 4 la hausse des droits de coupe, et de Yaugmentation du coat de la main-d’oeuvre A la suite de négociations syndicales, les entreprises forestiéres cher- chent & remplacer la main- d’oeuvre par des immo- bilisations. I] s’agit la d’ailleurs d’un mouvement qui se poursuit depuis plus de trente ans. A moins que sa durée et les fonds qui lui sont alloués ne soient illimités, le programme de subventions ne réussira qu’é ralentir la tendance observée. Le vendredi ler aowt 1997 7 produit © Pour remédier a la situation, il faudrait accroitre les possibilités — d’emplois permanents a long terme. Tous ces programmes d’emploi improvisés, 4 courte vue, n’ont eu comme résultats durables que désillusionnement — et désespoir. Malheureusement, Vhistoire du Canada est truffée de ce genre de mauvaises expériences comme en témoigne, entre autres, Vhistoire de Vindustrie de la péche de la céte est. Les travailleurs forestiers ne méritent pas un _— sort semblable. Davip E. BoND Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice- président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef & la Banque Hongkong du Canada, exprime Vopinion personnelle de auteur sur les derniers événements économiques, laquelle n’est pas nécessairement celle de la Banque Hongkong du Canada et de son conseil d’administration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n’est publié dans Pintention de fournir des __conseils__— financiers. | Nous aux lecteurs de communiquer avec un expert-conseil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. recommandons Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans Pautorisation écrite de la Banque Hongkong du Canada. Agente ou agent de programmes et services Développement des ressources humaines Canada Vancouver et Lower Mainland (Colombie-Britannique) Ce poste d'une durée de six mois avec possibilité de renouveilement est offert aux personnes résidant dans le District régional de Vancouver, Fraser Valley ou sur la céte sud de la Colombie-Britannique (au sud du 50° paralléle, a |exclusion de I'ile de Vancouver). A ce poste stimulant, vous assurerez, dans une région déterminée, la sensibilisation aux programmes et services de des ressources humaines Canada, ainsi que leur promotion, en vue de susciter des ~ changements au sein du marché du travail conformément aux stratégies locales. De plus, vous offrirez des services personnalisés ou de groupe a des clients de Développement des ressources humaines Canada, en plus d'élaborer, d’évaluer et de négocier des propositions de financement sous I'égide des programmes DRHC et de faire des recommandations a ce sujet. En outre, vous préparerez et parachéverez les documents contractuels en vue devous assurer que les conditions juridiques et propres au programmes sont satisfaites et, enfin, vous superviserez les ententes contractuelles afin qu’elles respectent les critéres des programmes et qu’elles puissent ainsi favoriser le succes des ententes approuvées. Vous toucherez un salaire variant entre 35 616 $ et 40 123 $ par année. Vous possédez un dipléme d'études secondaires, ou une équivalence reconnue parla CFP, ainsi qu'une expérience éprouvée dans |’établissement et le maintien de relations fructueuses avec des fonctionnaires municipaux, des groupes et(ou) des organismes gouvernementaux, de méme que dans \'évaluation d’entrevues d'information. De plus, vous devez avoir une connaissance pratique manifeste des taches liées a |’administration financiére et a celle de contrats. La maitrise de l'anglais est essentielle pour ce poste. Une vérification approfondie de la fiabilité sera effectuée avant la nomination. La préférence sera accordée aux personnes de citoyenneté canadienne; priére d'inclure dans votre demande d'emploi des documents attestant de votre citoyenneté. Veuillezacheminer un formulaire de demande d'emploi ou votre curriculum vitee, en mentionnant le numéro de référence R73348REli, accompagné d'une lettre de présentation démontrant clairement que vous répondez aux criteres précités, d'ici le 11 aot 1997, ala Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C 3M2. Télécopieur : (604) 666-6808. Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avec les personnes choisies pour la prochaine étape. Vous pouvez également obtenir les renseignements ci-dessus en tout temps par notre service INFOTEL, au (604) 666-0350, sous les rubriques Professionnel, Scientifique et Administratif, ou encore, visitez notre site Web a http://www.psc-cfp.gc.ca/recruit/cfp1.htm Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d’emploi. This information is available in English. Public Service Commission had eevee aac of Canada Canada