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| 3, Le Soleil de Vancouver, 19 juin 1970

¢

*. Normand

Voici une vieille recette de demande pour qui il fait de la

|

Bouff’tou

L'attitude de plusieurs anglais
4 l'endroit du fait francais au
Canada, me fait penser A cet
australien qui s'était acheté un
nouveau boomerang et qui a you-
lu jeter l'ancien... il en est de-
venu fou, car l'ancien lui reve-
nait toujours,

-0-0-0-0-

Ha! ces anglais! J'enentendais
un l'autre jour contester l'exis-
tence de Dieu. De vous 4 moi,
dites-moi un peu comment Dieu
aurait pu avoir un fils, s'il n'ex-
istait pas...

-0-0-0-0-

J'ai observé en me baladant
dimanche aprés-m\di que les
maisons d'ici n'ont pas de bal-
cons, ou si vous préférez de ga-
leries. J'en ai conclus, qu'un
fabricant de chaises berceuses
ferait sirement faillite dans le
coin, Ou alors, les gens qui se
bercent ici le font sans doute &
Snr eo, ou dans leur. sous-
sol,

-0-0-0-0-

Legon de frangais dans une
école de Legal: Quand je dis le
‘cheval et la.jument est dans la
prairie, ot est la faute?

On doit citer la jument enpre-

-mier, dit un jeune gargon, De-
vant une réplique aussi galante,
un professeur doit se souvenir
que la plus perdue de toutes les
journées est celle of l'on n'a
pas ri. N'est-ce pas B?

-0-0-0-0-

Quelle est la différence entre
une confession et une confiden-
ce?

Crest I'humilité de la premié-
re et l'orgueil de la seconde, pré-
tendait un jeune curé, la semai-
ne derniére.

-0-0-0-0-

Que penser de la femme qui
dit accidentellement: Il n'y a pas
‘de joli jardin sans beau garcon, ©
au lieu de, il n'y a pas de joli
jardin sans beau gazon.

-0-0-0-0-

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ce, 2/10 dhypocrisie et 4/10
dindifférence, mais attention
dans ce dernier cas, il en faut
2 de vrai et 2 de feinte.

-0-0-0-0-

Propos puritains: Les femmes
et les ecclésiastiques s'enivrent
rarement, du moins évitent-ils
soigneusement de donner l'appa-
rence de l'ivresse, parce que
la considération, dont ils jouis-
sent étant précaire, ils ont da-
vantage besoin d'étre réservés
et donc sobres. - Leur prestige
social tient seulement au crédit
qu'on fait suivant le cas 4 leur
pudeur ou 4 leur piété. Pudeur
et piété étant en baisse, nous
nous inquiétons, ..

-0-0-0-0-

Le difficile pour les céliba-
taires, c'est de déshabiller les
femmes, et pour les maris de
les habiller.

-0-0-0-0-

Si jamais vous rencontrez le
Dr Jacques Bernier, et l'avocat
Herve Durocher, demandez-leur
donc, de vous raconter l'aventu-
re du premier, 4 Lourdes, alors
qu'il était devenu brancardier
volontaire et que le second a
voulu jouer les déménageurs avec
la camionnette de son pére.

-0-0-0-0-

Un hardi explorateur a effec-
tué un voyage dans la lune: na-
turellement lorsqu'il revient, ses
amis lui posent pas mal de ques-
tions: — -

- La lune, explique le naviga-
teur cosmique, c'est habité. Et
ily a mémedes femmes, 14-haut,
- Comment sont-elles? i

"= Eh bien, pas mal du tout, Seu-

lement, elles ont une particula-
rité:; elles ont la poitrine dans
le dos!

- Dans le dos? s'exclament les
amis. Mais ga ne doit pas étre
facile pour allaiter les enfants?
- Ah! pour ga non! fait l"explo-
rateur. Mais par contre, c'est
rudement pratique pour danser!

-0-0-0-0-

Vous avez remarqué, comme
moi, dans le Centre Ville, ces
personnes qui marchent sur la
rue en portant sur le dos d'im-
menses pancartes, ce que l'on
appelle des hommes-sandwichs.
Vendredi soir, j'en ai apercu un,
avec deux pancartes compléte-
ment blanches, immaculées, pas
un mot, pas un dessin,

Curieux par profession, aprés
tout je suis journaliste, je lui

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Téléphone N°

Télé

Ferrier grand-mére pour toutes les jeu- réclame. Pour personne, je
— nes mariées et méme les au- suis en train d'apprendre mon
| a Le Clerc tres, pour bien avoir un homme métier.
i en main: I faut 1/10 d'amour,
1/10 de douceur, 2/10 de patien- | -0-0-0-0-

Le torchon brie entre les
deux époux, Madame boude et
Monsieur bougonne; le temps
passe, personne ne parle, jus-
qu'au moment oi, avec un gros
soupir, Madame capitule.

- Allons, dit-elle, n'en parlons
plus, faisons la paix!

- Ca, c'est bien! s'exclame le
mari, Tiens je fais des voeux
pour qu'il t'arrive tout ce que
tu me souhaites.

- Oh! fait la dame en se met-
tant 4 pleurer, tu vois!... Tu
recommences déja...!

-0-0-0-0-

Il y a des hommes qui réus-
sissent aux femmes, ils les ren-
dent calmes, éclatantes, épa-
nouies, sereines, et d'autres qui
ne leur réussissent pas, ils les
rendent -nerveuses, inquiétes,
Les femmes les préférent.

__7-0-0-0-0-

L'argent, me disait un finan-
cier, c'est comme les femmes,
Pour le garder, il faut s'en oc-
cuper, ou alors il va faire le
bonheur de quelqu'un d'autre.

-0-0-0-0-

Ma femme a enfin trouvé un
médecin qui a guéri radicalement
sa maladie de nerfs,

- Comment cela?
- En lui disant que c'était un si-
gne de vieillesse,

-0-0-0-0-
"Quel age avez-vous?'' de-

manda le juge 4 l'inculpée pour
vagabondage, & Vancouver. Le

magistrat ajouta: ''N'oubliez pas |

que vous avez juré de dire toute

- la verite!""... ‘J'ai 28 ans et
quelques mois'', repondit lafem-
me... "Combien de mois?...
"Cent vingt''. Les gens dans
la salle éclatérent de rire. Le
juge acquitta la prévenue pour sa
franchise,

-0-0-0-0-

L'honnéteté, mon fils, disait
Jacob, je vais t'apprendre ce que
c'est, Prenons un exemple: Je
suis. seul dans la boutique. En-
tre un client qui m'achéte pour
$20.00 de marchandise, Il me
pate. Bon, pendant qu'il sten va,
je sens au toucher qu'il y a trois
billets de dix dollars au lieu de
deux. Eh, bien, si je suis hon-
néte, je partagerai ces dix dol-
lars avec mon associé,

-0-0-0-0-

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photo Michel Gravel, LA PRESSE

Place a l‘aéroport

Une forét de 2,500 acres est en voie d’étre rasée entre Sainte-Monique

et Sainte-Scholastique, ob le gouvernement fédéral va ériger le futur
aéroport international de Montréal, Le déboisement de la région est le
premier travail 4 étre entrepris sur l‘emplacement du futur aéroport.

Main-d’oeuvre et
l'Immigration

Le Service d*’établissement des
programmes du ministére de la
Main—d’oeuvre et de 1"Immigra—
tion vient de publier un ouvrage
intitulé: ** Une projection des
besoins en main—d*oeuvre, par
profession en 1975’ 1 s’agit
d’une étude parmi plusieurs au—
tres qui ont pour but d’aider a
planifier efficacement les poli—
tiques et les programmes de
main—d’oeuvre,

Comme l*indique son titre, cet—
te étude contient des projections
des besoins en main—d’oeuvre,
par profession, en 1975, pour
l’ensemble du Canada ainsi que
pour chacune des cing régions
économiques, On y fait une es—
timation de la main—d*oeuvre
éventuelle requise pour satis—
faire & la demande de 1975,

De telles études contribueront
a la planification et A l’adoption
de mesures facilitant les inves—
tissements en matiére d’éduca—
tion et de formation; et, enoutre,
elles aideront & 1*orientation
professionnelle; de m@me en est—
il de l’élaboration de politiques
d*’immigration et d’autres pro—
grammes de main—d’oeuvre,

Les principaux résultats de
cette étude prévoient une aug—

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mentation de l’emploi dans les
industries de service, et un flé—
chissement dans les industries
primaires de toutes les régions,
L’emploi dans les mines, et dans
l’industire forestitre de certai—
nes régions pourrait augmenter
en raison dedécouverteset d’une
évolution nouvelles,

Le besoin additionnel de main—
d’oeuvre se fera particuliérement
sentir chez les artisans et les’
travailleurs assimilés chez les
personnes qui pratiquent des
professions libérales et techni—
ques: de méme par la suite,
chez ceux qui oeuvrent dans le
domaine des services et des loi—
sirs, et enfin chez les emplo—
yés de bureaux,

Cet ouvrage de 319 pages a été
publié en francais et en anglais,
On peut se le procurer chez
l%imprimeur de la Reine, Les

universités canadiennes et les
bibliothéques en auront des
exemplaires,

" Une pénitente 4 son confesseur:
Mon pére, il n'y a point de fau
qui ne mérite plus d'

Vancouver 9, C.-B.

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