(} f i }} | | | | j é | | | i ieee thr PO Ti 6, Le Soleil de Vancouver, 14 aout 1970 Ottawa enquéte sur Si vous décidez d’agir... les exigences des associations professionnelles On connaitra dans l’ampleur des OTTAWA— quelques mois . pertes que subit 1’économie ca— nadienne par suite des délais et du défaut de reconnaitre les aptitudes des immigrants qui s*établissent au Canada, Le mi— nistére de la main—d’oeuvre et de 1"immigration a annoncé, qu’il entreprendrait une étude a ce sujet. Cette étude portera également sur certaines occupations pour déterminer jusqu’ quel point les associations professionelles des provinces ont reconnu les qualifications des étrangers im— migrant au Canada, L’enquéte sera menée conjointement par les gouvernements fédéral et provinciaux, L*’étude portera sur les immi— grants qui sont comptables, ar— chitectes,infirmitres,ingénieurs, enseignants au niveau primaire, mécaniciens d’automobile, éléc— triciens, plombiers, machinistes et briqueteurs, Un premier rap— port portant sur les exigences de 1’Ontario sur le plan de 1’ac— cts a ces diverses professions sera publie a l’automne, I] sera sulvi en 1971 par un document similaire touchant le Québec . D%autres enfin par la suite trai— teront des autres provinces ca— nadiennes, On demandera 2 cette Bccasion a plus de 4,000 immigrants ins— tallés en Ontario et au Québec quels probl@mes ils ont eu aA rencontrer et quels effets ceux— ci ont eu sur la plus ou moins grande facilité de leur instal— lation au Canada. Le ministére précise que cette recherche de— vrait démontrer que plusieurs immigrants pour se qualifier doi— vent retourner 4 1*’école ou sui— vre un cours de formation sur place. Parallélement 4 cette enque— te on a communiqué récemment aux associations professionnelles de 1’Ontario et du Québec les exigences professionnelles po— sées par la France, 1*Angleterre, la Gréce et 1%nde afin de fa— voriser la préparation de meil— leurs examens pour les immi— grants, La Chine aurait un sous-marin armé de fusées de type Polaris LONDRES— La Chine populaire procéderait & des essais dun sous—marin conventionnel ca—. pable de lancer des missiles nucleaires du type ‘*Polaris®, indique le ‘Daily Mail’, Le journal précise que,cette nou— velle a eté découverte Par uD avion ¢ la base de Talien, en Mandchou— rie. Depuis, ajoute le ‘Daily Mail’, des avions de la 7 éme flotte surveillent continuellement ‘$e sous—marin, Jusqu’’ présent, poursuit le journal, le batiment chinois ne s*’est pas écarté des cdtes chi— noises et il semble procéder & des essais dans une baie protégée par les bases de sous— marins de Talien et Chefoo, Selon le **Daily Mail’’, il pour— rait disposer de missiles de bers Ot Sa ——Fepere” Te sous—marin pr s de 1,600 km de portée que les © Chinois mettent actuellement au point. Jeunes Ukrainiens en visite au Manitoba OTTAWA — Un total de 198 jeu— nes Canadiens d'origine ukrai— nienne, de Toronto, Montréal, Edmonton et Winnipeg, visiteront cet été le Manitoba grace a une subvention du secrétariat d’E&— tat du Canada, La nouvelle a été annoncée, par le ministre d’Etat respon— sable de la citoyenneté, M. Ro— bert Stanbury. L’octroi de $6,325,resulte du programme du gouvernement qui encourage les visites—échanges entre jeunes Canadiens. - ExportA g AMataae au Canad ae REGULIER ET KING SIZE Suite de la page 4 vos dispositions d*’esprit. Les initiatives que vous avez prises, le rajeunissement de tous vos cadres ou presque, l*imagination que vous avez mise & créer de nouvelles formes d*expression culturelle, les projets que vous avez et dont vous parlez, c%est de ca quest faite la substance de l’action que nous pouvons con— duire ensemble, et c*%est dans cette perspective—lA que vous nous trouverez toujours préts non seulement & continuer ce qu’on a fait jusqu*%ici mais & augmenter ce qu’on a fait dans la proportion m@me oti vos ef— forts & vous augmenteront., C*est un maquignonnage, mais un ma— quignonnage norme, si j’ose ainsi m*exprimer, parce que juste— ment. C%est vous qui devez dé- cider de votre sort et personne d’autre. Ce que nous pouvons faire nous, c*est de vous aider & vous sortir la téte de l’eau, un peu plus et de plus en plus, Si vous étudiez les budgets du Secrétariat d’Etat qui sont con— sacrés & vos initiatives, ceux que nous venons de faire approu— ver et ceux qui vous seront con— sacrés l’an prochain, je pense que vous vous rendrez compte qu’on est prét & suivre votre escalade, Si vous voulez esca— lader, on escaladera avec vous. ON N’A PAS A S’EXCUSER NI A SE CACHER DE NOTRE POLITIQUE ‘*Je voudrais vous dire enfin que notre politique, n’est pas une politique dont le gouvernement fédéral actuel a 1’intention de ca— cher, ce n’est pas une politique qu’on va dissimuler devant le reste du pays. Cen est une, au contraire, qu’on vaproclamer, parce que le Canada a décide qu’il n*était pas un *melting pot’ parce que le Canada a décide ‘deux cultures fondamentales, parce que le Canada a décide qu’il avait deux langues offici— elles. Notre politique n*’en est pas une de derriére de porte, et c*’en est strement pas une dont on va s*excuser, Ona a s*’en excuser 4A personne, Les seules excuses qu%on aurait & présenter, elles seraient 4 vous tous, pour ne pas avoir agiavant! On a d*autant moins A s%en excuser que ce nest pas une politique francophone, c*’estaus— si une politique angiophone, Je veux dire par ceci que les com— munautés anglophones isolées au Québec recevront de notre part la m@me sympathie — qu‘elles ont déja commencé 4 recevoir d’ailleurs — que vous recevez vous des provinces situées en— dehors du Québec. En fin de semaine, jfirai visiter justement la communauté anglophone la plus isolée et en m@me temps la plus petite du Canada, celle des Iles de la Madeleine ou ilya au plus 1,200 anglophones, Je serai parmi eux 4 pareille heu— re la semaine prochaine pour leur répéter ce que je vous dis aujourd*hui . . . et c’est nor— mal que nous agissions ainsi, C*%est normal parce que ca s*in— tegre dans une conception du Canada que vous partagez, et que nous, nous ne sommes pas préts de Yacher. Une conception du Canada comme pays bilingue, comme: pays pluriculturel, mais avec deux cultures fondamentales appuyées sur deux langues of— ficielles. A cette politique— la, nous croyons, etnous sommes prets amettre notre tete sur le billot plutOt que de l*abandonner. parce qu*il n*y a pas de Canada possible si cette politique—la n*existe pas. Suis—je en train de faire un discours politique? Je pense que oui. Je n%ai pas l*intention de m*excuser non plus . e e parce que ce n*est pas un discours de petite politique. Je pense que c*est un discours, si c*est un discours, qui exprime la conce— ception que nous nous faisons du Canada, et qui essaie d’expliquer dans quel état d’esprit, et 4 par— tir de quelle philosophie nous vous aiderons. Nous continuerons a vous aider dans la mesure ow yous vous aiderez vous—meémes, et nous aiderons de la meme fagon les groupes de l’autre com— munauté culturelle de langue of— ficielle du Canada,” EVITER LE PIEGE DE LA DIVISION **En toute fin, je veux vous remercier de l*invitation, je veux yous souhaiter comme mon pré— opinant — comme on dit en Cham— bre — que ces contacts restent et deviennent de plus en plus solides, de plus en plus fréquents, et je veux terminer par une mise en garde. Je pense que toutes les communautés isolées risquent de tomber dans un piége extré— mement dangereux qui est la DIVISION, En visitant le Canada, vous l’aurez sans doute constaté comme moi, plus une commu— nauté est isolée, plus elle risque d*étre divisée a l*intérieur delle. méme; et une division a 1’in— térieur d’une communauté c’est extrémement grave, une commu— nauté 4 l"intérieur d’une province qui est divisée contre elle—m@me 4 ce moment—la, ga nous paralyse et n’en doutez pas, ¢a vous pa— ralyse aussi”, PAS DE CANADA POSSIBLE SANS LES. COMMUNAUTES FRAN- CAISES HORS-QUEBEC Je voudrais vous dire en der— nier lieu, et ga c*est personnel, que je vous remercie sincerement d%tre 1a, Ce nv’est pas vous qui avez & nous remercier, c’est nous qui avons 4 vous remer— cier parce que pour @tre ici en 1970, on sait ce que cela a vou— lu dire en 1960, en 1950, en qutil avait les deux langues et 1940 et cela depuis 1867' On_ sait-ce que ¢a a voulu dire, on sait ce que ¢a veut dire, encore aujourd‘hui, et c’est & nous, je vous le répete, & vous remer— cier, Il n*y a pas de Canada possible, si 1?épanouissement de la culture francaise n'est possible que dans la province de Québec. Il n*y a pas non plus de Ca— nada possible si, pour des communautés anglophones la vie devient impossible au Québec. Je pense que c%est 1a la philosophie et le pivot central sur lesquels le Canada peut se batir, ‘Vous etes é@videmment la diaspora la plus importante. Vous habitez & des distances considérables, et je m*apercois que la plupart des problémes que pose la po— litique générale au Canada pour— raient @tre résolus par quatre douzaines de Boeings 707. Mal— heureusement, tout ce qu’on a pu acheter c’est une demi—douzaine de Boeings. Mais c*est un pro— bléme de communications entre autres . Et, si j"insiste sur cette question de communications, c*est que sans celles- ci il n’y a plus de Canada possible, parce qu’ partir du moment oti vous autres vous n’existez plus ende— hors du’ Québec,il n*y a plus de Canada francais, il y a le Québec, Et ca c%est la fin du Canada tel qu’on 1’a connu, et c*est la fin aussi du réve ca— nadien . . et je parle du réve canadien comme nos amis du Sud parlent du réve Américain.. Merci. Nos rues, nos routes, ne sont pas des dépotoirs bcd. Servez vous des poubelles Madame Dupont demandé a sa petite niéce : “Mais enfin, Cathie, pourquoi donnes-tu ta tablette de’ chocolat aux poules ?. Alors, la gamine : “Ben, pour qu’elles doniient des. oeufs en chocolat, tiens |’ BEST BI ODD 633 RUE HASTINGS EST VANCOUVER FAUX FILET_______ STEAKS MINUTE___99c la Ib HAMBURGER 3Ihbs____ $1,30 TENDRE - SANS OS NI GRAISSE UN SEUL MAGASIN OUVERT DE 8h30 &17h30 LE VENDREDI .JUSQU’A 21hs FERME LE MERCREDI