“sina tthe Raven Aanniatin ata una aate eens ta canta eta lan neh eth cnean ens ea ma ece> ln he ANN teat aca ane meee ren ea rea ee er ares guar come ee rue ce ne cane oR Ft a 6 Le Soleil de Colombie-Britonnique, vendredi 24 mai 1996 e , 4 Impressionnant et émouvant PAR SARA LEHA Miss Saigon, une co- médie musicale des Frangais Alain Boubiil et Claude-Michel Schonberg, les créa- teurs de “Les Misérables’. A voir au Queen Elizabeth Theatre, jusqu’a la fin du mois de juin. C’est une histoire a la Madame Butterfly, mais située 4 Saigon, en Indochine, qui est aujourd’hui le Viét- Nam. Untexte émouvant, quivaau-dela d'une simple histoire d'amour. Miss Saigon évoque les liens que les Améri- cains ontcréés dans cette partie dumonde troublé, des liens émotifs. lls ont seméle réve américain chez une grande partiede la population. llsavaient des femmes, des maitresses, desamis, des complices. Ils jouissaient de tout un réseau d’alliés. Leur départ précipité avait allure d'une trahi- son envers cette population quiles aimait, les aidait et aspirait au méme idéal. C'est aussiune production A gros budget, oii les artistes viennentdes Etats- Unis et du Canada, ot les chansons bien connues sont magnifiquement interpré- tées et oll les effets spéciauxne cessent d’impressionner, du début a la fin des deux heures et demie que dure le specta- cle. Christina Paras, une jeune philippine de 18 ans, interpréte ’héroine Kim. Sa voix grave et vibrante enterre toutes les autres. On se demande com- ment une voix si puissante peut sortir d'une sipetite personne! Celadonnedela force au personnage. Cette jeune vietnamienne (Kim) quiaime, donne la vie afenfantd’un Américain, elle survit etest préte atout, pour donner a son enfant la possibilité de vivre le réve américain. Pat McRoberts interprate le réle de Chris, le jeune soldat américain naif, romantique. || se sent coupable, mais semble incapable de prendre une bonne décision. Son amour ressemble a un feu quise consume trop vite. La distribution est bien équili- brée dans Miss Saigon. Chaque acteur occupe bien sa place. Celui quiressortle plus incarne l'ingénieur, c’est Joseph Antony Foronda. Son personnage fait rebondir|'action. Ilsymbolise son peuple quise bat pour un idéal ne luiappartenant pas. IInedésire qu'une chose, ¢’enest une obsession, devenir Américain. Charles Wallace joue John, lami du jeune héro. Savoixgrave est duméme calibre que celle de la jeune Christina Paras. Pour le petit gargon de 4ans, ona choiside jeunes enfants, Christina Dunde Surrey et Kendell Curtis Yan de Langley. Ils jouent chacun leur tour. Nicholas Hytner fait une mise en scéne impressionnante, Une chorégra- phie complexe exprime les sentiments extr8mes exprimés dans le texte. On vade scénesd’amourauxscénes bruyantes des clubs, jusqu’a la confusion du départdes Américains et de l'arrivée des communis- tes, Onne ménage pasles effets spé- ciaux. Tout, dans cette production, serta impressionner et a jouer sur nos émo- tions, Leschangements de décor, contré- \és par l’ordinateur, demandent une pré- cision telle, que la moindre erreur peut tourner au désastre. En tant que specta- teur, il faut 8tre trés attentif pour suivre tous les détails de l’action. L’ingénieur réve de Amérique, dans sa cadillac quidescend duciel. Les communistesarriventsurscéne, endan- sant et en se réjouissant, accompagnés d’une statue de Ho ChiMinh, aussi haute qu’une maison de 3 étages, et de. banderolles longuesde plusieurs métres. Leclou de lasoirée est 'atterrissage d’un hélicoptére quivient chercher les soldats américains en déroute, et quirepartdans la confusion, laissant derriére, les fem- mesamoureuses et les amis qui veulent partiravec eux. Le décor coloré baigne dans des 6clairages, rouge, orange pour la pas- sion, ou bleu royal, mauve, jaune et or pour l’action, et des tons de bleu pale et blanc pour les scénes émouvantes et cal- mes. Cesdécorsdescendentdu plafond et se placentcomme par magie. Des franges suspendues ressemblent a une verdure exotique, comme sielle étaitaccrochéea des arbres immenses. Plusieurs productions de Miss Saigon sont jouées depuis plusieurs an- nées, a travers le monde. La premiére, a Londres, en septembre 1989, aautant de succés que celle jouée sur Broadway, a New York, laquelle débutait en septembre 1991. Sa popularité dépasse celle du “Fant6me de |’opéra”. Au Japon, on constate que jamais une production n'est demeuréealaffiche aussi longtemps. Elle adébuté en mai 1992. A Toronto, en 1993, comme en Allemagne en 1994, on a construitun nouveau théatre concu pour ce spectacle. Ces grosses productions, dans le style de Miss Saigon, impressionnent. L’argent dépensé ne peut faire autrement que de réhausser la qualité du spectacle. ll reste toutefois, que de bons artistes doivent faire partie de l'empaquetage luxueux pour attirer le public. Dans Miss Saigon, la qualité des artistes, ainsi que la chaleur des belles voix que l'on y entend, ne font aucun doute. C’est cher, mais celavautlargent que ony dépense! QO Des chevaux et des hommes Le hussard sur le toit (The Horseman On The Roof) PAR MATTHIEU MASSIP Un film de Jean- Paul Rappeneau avec Olivier Martinez, Juliette Binoche, Jean Yanne, Pier- re Arditi, Frangois Cluzet, etc. V.f sous-titrée en anglais. Sit6t les lumiéres rallumées aprés la projection, une de mes con- fréres journalistess’exclame bruyam~- ment : «sans les scénes a cheval, fe film aurait pu étre réduit de moitié!» visiblement ravie de son bon mot. Si j’avais |’esprit plus vif, j’aurais pu lui répondre: «sans les scénes 4 cheval, histoire du cinéma serait réduite de moitié!», mais voila, je n’ai déja pas de répartie, alors imaginez en an- glais... Tréve d’épanchement, Dans le hussard sur le toit, il n’est pas question QUE de gens 4 cheval. Angelo, le jeune premiersans peuret sans reproche poursuivi par demysté- rieux soudards tout de noir vétus y traverse une Provence de carte posta- le touchée par |’Enfer de Dante, en l’occurrence une épidémie de cholé- ta, et vole au secours d’une belle chatelaine, en vrai héros romantique. Tiens, parlons-enjustement du héros. Depuis Jean Marais ou méme Errol Flynn on n’en avait plus vu d’aussi droit, noble et bondissant. Olivier Martinez, révélation de 1,2,3 Soleil, lui préte juste ce qu’il faut de gauche- rie et de raideur. Et quand il répond a Juliette Binoche et Olivier Marie dans "Le hussard sur le toit". lasubtile Juliette Binoche lui deman- dant: «tune doutes donc jamais?», «je réfléchis et j’agis pour le mieux» On n’aqu’uneenvie, brandirson sabre et son clairon, partir au triple galop et crier «chaargeeeeeeeez!» Hum... Bien stir, la reconstitution his- torique de la Provence de 1832 est trés réussie, et on n’est pas étonné d’ap- prendre que ce film est peut-étre le plus cher jamais produit en France. Pas de probléme, le prix du billet est amorti dés les premiers plans. Il vaut peut-étre mieux d’ailleurs oublierle roman de Jean Giono, dont ona sacri- fié la poésie au profit du grand spec- tacle. Entre un plan hommage 4 Vermeer (qui n’a, a ce qu’on sache, jamais rien peint en dehors de Delft, alors en Provence...) un duel au soleil etune charge de la brigade légére, on aun peu le tournis. Le hussard parait parfois un peu géné dans un habit trop luxueux qu’il ne veut pas froisser. Peut-étre Rappeneau aurait-il di sui- vre le conseil de la mére d’ Angelo: «sois fou mon fils, on n’est jamais assez fou». Pourson héros, son héroi- ne, ses«scénes 4 cheval», tous impec- cables, le Hussard vaut quand méme le coup. A partir du 31 maiau Varsity (4375, 10éme Avenue Ouest.). Q MAINTENANT OUVERT Le Marché Public préféré de Vancouver est maintenant jv ouvert sept jours par semaine pour mieux Vous servir. f Les nouvelles heures d’ouverture sont de 9h0O0 a 18h00 tous les jours. Ces horaires sont valables du 17 mai au 24 octobre. | Veuillez compléter ce coupon pour vos réservations: | Vous recevrez vos billets du Souper des Retrouvailles par le retour ducourrier, | aucours de la premiére semaine de juin 1996. Jedésireréserver___ ( RETROUVAILLES. ( ( ( vos fétes () Ci-inclus un chéque au montantde $ | | | | | | | | | | | | | | | : R.S.V.P. avant le 10 juin 1996. | | | | | | | Célébration du 50iéme Anniversaire de | | | ovinoe C.P. ) Je désire assister 4 la Messe Solennelle de la fete de St-Jean-Baptiste. ) Je désire participer au pique-nique familial. ) Je ne pourrai pas participer. J'offre ma collaboration pour le succés de C6élébration du 50iéme Anniversaire Paroisse Saint-Sacrement 656 - 144me avenue Quest, Vancouver, C.-B. V5Z 1P6 la Paroisse Saint-Sacrement ) Je désire assister a la Célébration de la Messe Pontificale. | ) Je désire participer a la Réception du Dimanche. ) billets 4 $35.00 / personne pour le souper des TEL: (604) 874-3636 ill Granville Island Public Market ‘ LA PAROISSE NATIONALE _ . ST-SACREMENT CELEBRE SON JUBILE D°OR LES 22, 23 ET 24 JUIN 1996 Tousles francophones sont cordialement invités a prendre partauxcélébrations denotre JUBILE D’OR. Le samedi 22 juin 4 18h30: Banquet des retrou- vailles au Plaza 500 (500, 12e avenue Ouest.) Les places doivent étre prises avant le 10 juin. Prix: 35$. Le dimanche 23 juin a 11h00: Messe pontificale célébrée parson excellence Monseigneur Adam Exner, suivie d’une réception dans la salle paroissiale. Lelundi24juin11h00: Féte de la St-Jean Baptiste avec messe solennelle suivie d’un pique-nique familial. Nous vous attendons en grand nombre!!! Pour plus de détails, adressez-vous au pres Tél. 874-3636.