LA PAROLE EST AUX MEMBRES! C’est avec une grande déception que j’ai appris la démission de Pierre Germain. Je pense que le conseil a fait un effort trés spécial pour essayer de faire fonctionner les activités, surtout avec les efforts de Pierre Germain et Suzanne Venne. Je suis trés désappointé que Pierre ne soit plus sur le conseil. J’en- courage le conseil et la population francophone de l’encourager 4 s’impliquer pour le prochain mandat. N’oublions pas que nous devions travailler ensemble pour la continuité des activités et du Centre Culturel Francais de l’Okanagan, pour cela nous devons encourager le conseil. Merci de votre attention! Mario Parr Le Centre Culturel a 20 ans! Il est né d’un besoin de garder vivante la tradition frangaise d’une minorité. C’est toute l’histoire d’une race fiére et tenace qui depuis plus de deux siécles a combattu pour son droit d’étre dans ce vaste pays, qui s’est rejoué a une moindre échelle dans notre communauté. Pendant que notre petite ville deve- nait l’une des plus importantes de Colombie-Britanique, le Centre Culturel passait de l’enfance a l’adoles- cence. Des points marquants ont jalonné sa jeune vie, tel que l’achat d’une batisse sans laquelle nous n’au- rions jamais pu étre pris au sérieux. Je vous invite a lire la chronique de Mario Lanthier sur l’histoire du Centre Culturel, chaque mois dans |’ Anse au Sable. Grace a des personnes de vision, le Centre Culturel est devenu une institution. Avec 20 ans d’histoire, on pourrait s’attendre a ce que le Centre passe tranquillement a l’age adulte. Mais assez curieusement, il garde les tiraillements et les doutes de 1’adolescence. Les objectifs pre- miers n’ont pas changé : garder la tradition frangaise, développer l’aspect culturel, rejoindre la communau- té francophone en lui donnant un sentiment d’appartenance. Ce qu’il réussit parfois. J’en veux pour exemple récent la féte de Noél ott jamais on n’avait vu une si belle participation familiale. C’ était un plai- sir de voir des francophones de tous les groupes d’4ges, réunis pour l’occasion. Pour ma part, j’ai été agréablement surprise de constater qu’il y avait un avenir pour la communauté francophone, ce auquel, je dois l’avouer, j’avais fini par douter au cours des derniéres années. Je travaille pour l’école francophone depuis le début, et j’ai vu notre groupe et celui du Centre Cul- turel devenir de plus en plus distant au fil des ans. Et pourtant, nous avons en téte le méme but: rallier les francophones. Je pense qu’il est grand temps que l’on mette de cété les petites rancoeurs personnelles et les mes- quineries si l’on veut batir un avenir solide pour notre communauté francophone. L’image du Centre Cul- turel « doit » se refaire une beauté. Le bel esprit du départ, d’il y a 20 ans, devrait nous inspirer. C’est un travail d’équipe dont nous avons besoin, ow 1’ intérét de l’ensemble est mis avant |’intérét du particulier. Certains penseront que je suis 4 l’aise de critigger alors que ma participation au Centre Culturel n’a été que sporadique depuis 17 ans. Avec la nouvtt programmation d’ activités, je suis pourtant devenue une « réguliére » du Centre. Un souffle nouveau a régénéré notre vieille église. Et méme nos adolescents en ont repris la route sans que les parents aient a les y forcer. Cela dit beaucoup sur le besoin de renouvellement de |’esprit du Centre. Je léve mon chapeau 4 ceux et celles qui depuis des années ont tout donné d’eux-mémes 4 cette institution. Tous, nous savons ce que le Centre Culturel vous doit. Et loin de moi la pensée de vous reti- rer les honneurs qui vont sont dus. Mais je salue bien bas la nouvelle génération qui a prouvé avec succés que le bien peut devenir avec un peu d’audace et d’ingéniosité, le meilleur. Pour le futur de notre communauté francophone, faisons acte de bon sens et essayons de marier la tradition et 1’évolution. Diane Béchade