em = a a tet aaa ~ Vavenir du francais par Roger Dufrane “Canada. Quelques-uns, des Toa ceux qian veuicAlXcom I juger par le chantier qui l’avoisine, future annexe souterraine. Le corps cen- tral, néo-gothique, rappelle les colléges d’Angleterre et d’Ecosse. Je l’aime, cet édi- fice. Il renferme d’inesti- mables trésors. Je veux dire par 1A que sa section de livres frangais et de re- vues est d’une richesse qu’ on n’attendrait pas si loin de Paris et Montréal. Dans les réserves du pre- mier étage, par-dela la grande salle meublée d’or- dinateurs et de fichiers, s’empilent les magazines et journaux frangais. et cana- diens. Au nord s’alignent les grands dictionnaires : le. Larousse, le Littré, le Ro- bert, etc. Descendons 4 l’en- tresol. Ici, toute la littéra- L’Université de la Colom- bie britannique vient de rou- vrir ses cours pour la ses- sion 1971-1972. Plus de vingt mille étudiants se sont ins- crits. Dans quelques années, diplOmes en main, ils affron- teront les rigueurs de la vie. En attendant, malgré les’ programmes chargés, la pé- riode universitaire sourit a leur jeunesse, ce qui confére au campus un caractére gai. Dés le matin, des milliers de voitures montent 4 l’as- saut de cette foire aux étu- des. Non loin des locaux, on passe un poste de controle of un brave vieux agite la main, on parque la voiture et on se joint 4 tous ceux, professeurs, gargons et fil- les, qui cheminent d’un cours A l’autre. Les uns s’engoufs ture francaise se déploie, de la» Chanson de Roland aux poémes d’Eluard. Dans ce puits de science, od 1’on tourne par d’étroits esca- liers de fer, on s’enfonce de découverte en découverte. Nous échouons dans le deuxiéme sous-sol. I] con- tient, entre autres, la section d’histoire de France. Les vieilles dorures alternent avec les couvrures moder- nes. S’y déploient les fas- tes et les miséres de la France : voici Frédégonde, la criminelle ; le Maréchal de Retz, qui ne valait pas mieux ; les graces de la Pompadour et de son épo- que ; la Commune, 1’Affaire Dreyfus, la Cabale des Gé- néraux en Algérie,De Gaulle, mille titres qui évoquent des frent dans les batiments de chimie ot ils apprendront A percer les secrets de la matiére ; les autres, de forts gaillards, se dirigent vers le département des fo- réts pour y acquérir des connaissances fort utiles au plus fortunés et des plus— Tat GP ep pour entre autres raisons mieux comprendre la totalitée de. la culture canadienne peuvent le faire. Nous souhaitons que le nouvel exécutif encourage vivement cette participation et qu’il crée les structures nécessaires pour que ce soit réalisable. A = > K ai >, \ "HEN rs ygraengy op “ured Ogg + Tt, Parrovaes v2 6 ~4 a UAL ah Remerciements En Vhonneur du 25éme anniversaire de la paroisse Notre Dame de Fatima, nous consacrons une grande partie de ce numéro a un historique de l’oeuvre accomplie. Certains de nos lecteurs se reconnaftront sQrement dans ces pages, et nous nous permettons de les féliciter pour leur ténacité qui se voit couronnée -par ce Jubilée d’argent. Nous tenons A remercier tous ceux qui ont collabore 4 l’élaboration de cet historique, et tout particuli¢rement le Révérend Pére Guy Michaud, le Révérend Pére Ernest Dénommée, le Révérend Pére Eugéne Labonté et Soeur Thérése Michaud. I Communiqué La Paroisse Notre Dame de Fatima 4 }tMardville, célé- brera son 25éme anniversaire, le 17 octobre 1971. Une messe concélébrée sera donnée 4 4:30 p.m. Le banquet est fixé a 6:00 p.m. On peut se procurer des billets en téléphonant 4 Madame Thérése La Grange tél. 939-0679. ‘Devenes memprp — €'. Pour toutes inf: communiquez ( LA OAISSE POPULAL: "Téléphone j; milliers d’événements. Cette incursion fatigue. Sor- tons ! Il serait curieux de juger, chiffres A l’appui, du pro- grés des études de frangais 4 Vancouver. J’écoute par- fois les étudiants. J’entends des jeunes filles parler, ma- ladroitement, de Sartre et Camus. Mais qu’importe leurs tatonnements. Il y a plus de culture frangaise dans lair de 1l’Université qu’il n’y en avait voila quel- ques années. Les uns ai- ment la France et l’univer- salité de sa civilisation. D’autres s’intéressent au Québec, dont ils considérent l’appartenance canadienne. D’autres encore apprennent le francais sans faire de sen- timent. Ils croient, et avec raison, que le francais, de plus en plus, sera utile pour de meilleurs échanges entre 1’Est et l?OQuest du Canada. Or, tous ces étudiants en lan- gue et littérature frangaise, accaparés par les richesses ‘de leur cours et les extraits] . d’auteurs frangais du pro-j “gramme, ne peuvent se per- mettre de battre les buissons} St sack: la bibliothéque et d’y ‘emprunter trop d’ouvrages. Venez @MPFruUNVvoila pourquoi la réserve : » des livres francais de la bi- §G@lioth¢que sommeille. Vi- sion encourageante c’est une Belle au bois dormant ‘que l’on réveille de plus en SS, CSE oe Le Soleil, anciennement Le Soleil de Vancouver, fondeé en 1968 et L’Appel, fondé en 1965, est un journal indépendant lpublié chaque semaine par Le Soleil de Colombie Ltee, Case Postale 8190, Bureau L, Vancouver 14, C.-R. . > Tél. 266- ecteur-Rédacteurenchef: Myriam Bennett ecteur administratif : Robert Bennett = ‘Jean-Claude Arluison édacteurs : Daniel Montroty Roger Dufrane A.A. Hards Ladislas Kardos Jennifer Lulham Carmen Primeau Jean Riou Emma Thibodeau Jacques Baillaut - Vera Bullock Abonnement ‘Réabonnement O | Nancouver, 14, B.C. ee ee oe © oeeceor ADRESSE : 2 2000 0 cee VILLE 3 e@ ee ov ec eect DATE Si bok cosas ese'ee) OUS transports. Boite Postale 8190 HIE ANSE ar ‘1, et ~=stimation gratuite ttoie cours, sous-sols, rages, etc. II], LE SOLEIL, 15 OCTOBRE 1971 IE SALE N TASETENG LR. ANSE RSE Be Mae POE