ACHAT DU TERRAIN SUR LA RUE ALDERSON. LES DEBUTS: DE-E*EGLISE-ET DE L’ECOLE. | M. Lizée Ne Da SUITE DE LA PREMIERE PAGE. Voici les noms des pre- miers bras droits du curé- fondateur, choisis durant cette premiére assemblée generale du 17 novembre 1946, et tel qu’énumérés dans les comptes rendus : Président: M.Donat Doucette ; Secrétaire : M.G. Laporte Comité d’administration : A. Poirier E. Parent P. Landry A. Mayer H. Hurtubise U. Landreville O. Marsolais G. Colette A. Lacerte Comité de construction : E. Lachance H. Fraser O. Théroux L. Marsolais Z. Parent . F. Filiatrault E. Plante B. Charpentier Comité de souscription : A. Lemieux O. Cheramy L. Chapdelaine P. Landry E. Parent A. Schwab A. Lacerte L. L’abbé A. Gamache C. Noél L. Marsolais N. Daoust Comité d’Ecole : Comité de. Bazar’: R. Gamache L. Goyet O. Gosselin S. Parent Z. Parent M. Lizée O. Hurtubise Cercle dramatique et mu- sical : Ge Isizee L. Goyet O. Gosselin A. Doucette J. Gamache C’est 4 cette réunion qu’on décida d’acheter un terrain sur la rue Alderson, cing (5) acres en tout. Sur cet emplacement étaient érigées deux petites maisons ; le reste, en grande partie, était couvert de forét. On avait fait un premier et grand pas. La.premiére messe fut cé- lébrée le 8 décembre 1946, en la Féte de 1’Immaculée Conception dans un petit lo- cal d’une des maisons, au- jourd’hui partie du presby- tére. Mais méme aprés amé- . nagement, cet endroit s’avé- re trop petit. Alors les co- mités se mettent en mar- che, les choses bougent ; toutes les semaines il y a | des réunions. Quand on con- naft le Pére O. Meunier, il faut que ¢a marche. Pour remédier temporai- rement 4 ce malaise, on en- voya une délégation auprés des commissaires de l’eco- le publique afin de leur de- mander la permission d’uti- liser le rez-de-chaussée de leur école, avenue Alderson, comme lieu d’église tempo- raire, le dimanche. Ces der- niers accordérent de tout coeur cette faveur qui fut accueillie avec reconnais- sance. De son cdté, le Con- Le Révérend Pére Ovila | Meunier, o.m.i. Curé de 1946 | & 1953. Meunier est le Curé-fonda- teur de notre paroisse. Ila réalisé en l’espace de huit ans la construction de l’égli- se temporaire, du presby- tére,de l’Ecole Elémentaire. seil Municipal offrit les bancs du parc comme sié- ges. On devait les trans- porter tous les samedis aprés-midi et les retourner aprés la messe. Malgré cette aide, A l’unanimité, les co- mités votérent tous pour la construction d’une salle. Dés le printemps de 1947, on se mit 4 construire cette salle paroissiale qui devait servir pendant la premiére année d’église, d’école et de lieu de réunion. Déja le 24 mai 1947, on y tenait le pre- mier bazar paroissial. Cette salle (100 pieds par 50) ne consistait qu’en quatre murs Sans toit, ni portes, ni fené- tres. Quatre classes furent d’abord confiées aux Soeurs de 1’Enfant Jésus. Voici un brin d’histoire cueilliet bien conservé par la premiére Supérieure : Soeur Marie Iréne (Rita Tellier) s.e.j. ; Les premiéres religieuses furent Soeur Albert Marie, Soeur Emma Louise et Soeur Marie Iréne. Premiére Phase : Les Soeurs logeaient chez la famille Donat Doucette et pendant deux mois elles ont été l’objet d’une bonté et d’une générosité réconfor- tantes. Notre gratitude va aussi aux familles Lizée, Albert et Charpentier. Mme N. Finnigan mérite aussinos Le Révérend Pére . Pére Meunier et Pére Lynch - les débuts. remerciements, elle qui donna son temps 4 un minime salaire pour faire la classe avec nous. La méme grati- tude est acquise aux autres bienfaiteurs et bienfaitrices toujours préts 4 nous rendre service d’une fagon ou d’une autre.’ ‘*Aprés ces deux mois, nous sommes restées 4 Notre Dame de Lourdes avec nos | Soeurs, jusqu’au 8 décembre * ot nous avons habité la mai- son Robert Chaland au 636 Alderson, maison assez spa- cieuse pour une quatriéme soeur ; Soeur Frances Jo- seph qui vint pour nous ai- der. ‘En mai 1948, le Pére Meunier acheta la maison A coté du presbytére, mai- son assez spacieuse qui nous permit un personnel plus nombreux : Soeur Eu- génie, qui devint cuisinié- re, Soeur Gertrude, Soeur Pierre Célestin, Soeur Ma- rie du Sacré Coeur, Soeur Adélie, Soeur Clara, Soeur .Georgette, qui toutes vin- rent nous préter main for- te.’ LA SALLE-ECOLE. ‘‘Les deux premiéres années fu- rent pénibles A tous les points de vue. Point de salle de classe, sauf celle de 100 pieds par 50, divisée en partitions temporaires. Mais. faire la classe pendant que la salle était en cons- truction, ¢a ne pouvait pas durer...et le rez-de-chaus- sée du presbytére, qui était fort petit, ne pouvait loger toute notre troupe écoliére. La seule solution fut le sys- téme de rotation. Cela conti- nua pendant deux mois.’’ Pendant ce temps, les réu- nions des comités se suc- cédent rapidement. On re voit les plans de la salle, qui doit devenir église tem- poraire, mais en méme temps on pense sérieuse- ment 4 la construction de l’école. Les dames appuient le travail de leurs maris et préparent gateaux et café aprés les réunions. On y trouve les noms de Mesda- mes L’abbé, Doucette, La- chance, etc. Plus d’une fois, nous nous sommes rendus compte des préoccupations qui habitaient l’A4me du curé fondateur, surtout cette con- viction qu’une paroisse ca- ‘tholique sans école est des- tinée A mourir. Aussi a-t-il appuyé les efforts de ses comités. Les choses allé- rent si bien qu’en 1948, gr4- _inclusivement. ce au dévouement héroique et inlassable des parois- siens, sous l’habile direc- tion de M. F. Filiatrault, par contrat confié le 20 sep- tembre 1948, une école nouvelle (plan approuvé par le Fire Marshall le 28 fé- vrier 1950) fut érigée, dont six classes furent termi- nées, les six autres devant étre finies plus tard par le travail bénévole des parois- siens. Les Soeurs de 1’Enfant Jésus nous ont fait ce rap- port ; ‘‘L’école fut cons- truite et fut réalisée avec une grande difficulté finan- ciére. Nous avions de belles classes éclairées. Nous dou- blions nos éléves au nom- bre de trois-cents cette fois, jusqu’A la neuviéme année Nous ensei- gnions méme la dactylogra- phie, et nous avions Mon- sieur Hoffman pour les exer- cices physiques et Mme N. Finnigan, chargée du grade sept, s’occupait du chant.”’ Aprés le grand succés du bazar du 24 mai, on eut le grand souper au poulet or- ganisé par les Canadiens Frangais, le 24 juin, pour célébrer la Saint Jean-Bap- tiste. Au cours de cette féte a eu lieu la bénédiction dela cloche. Monsieur G. Lapor- te, Secrétaire, nous écrit :, C’est le 9 novembre 1947, que son Excellence Monsei- gneur 1’Archevéque, Mgr Duke, assista A la bénédic- tion .officielle de la salle paroissiale qui servait d’ €glise temporaire. Cette journée, dit-il, restera long- temps gravée dans nos coeurs comme un souvenir quia eu lieu la premiére cérémonie de 1’administra- tion du Sacrement de Confir- mation 4 cinquante-huit can- didats. Il est aussi A noter que vers la fin de janvier 1947, 4 la demande de Mon- sejigneur l’Archevéque, la paroisse devint bilingue et dans les comptes rendus et pe piares des minutes des dif- fétents comités, on trouve des résumés de discussions et de délibérations et les noms de Dietrich, V. Muel-} VI, LE SOLEIL, 15 OCTOBRE 1971 ler, Mme Chaland, Mme} eee