Les sessions de travail sur l’intermi- nistériel ont permis d’arréter un plan d’action pour les deux ou trois pro- chaines années dans le développement de futurs projets pour la communauté francophone. Les revendications des autochtones La crise autochtone qui a éclaté 1’été dernier dans la province de Québec aura eu des répercussions sur toute autre revendication territoriale des autoch- tones au Canada. En Colombie- Britannique, la Fédération n’est pas restée insensible aux revendications autochtones qui ont retenu également l’attention des médias et du public en général. Afin de connaitre l’ampleur des revendications et d’en savoir un Rapport annuel 1990-1991 peu plus sur la population autochtone, nous avons suivi l’évolution de ce dossier d’une facon particulitre, par le biais de recherches, 1’établissement de contacts ainsi qu’en participant a des ateliers de travail organisés par le Congrés des Premiéres Nations. Il ne faut pas oublier que la Fédération a endossé pleinement la posi- tion de notre organisme national par la reconnaissance de trois grandes commu- nautés linguistiques au Canada: franco- phone, anglophone et autochtone. COMMUNICATION Les coupures a Radio-Canada Alors que la communauté francophone s’estimait desservie de fagon in adéquate par la Société Radio-Canada, voila que Manifestation publique contre les coupures & Radio-Canada. |S a a eS SS a a SS La Fédération des Franco-Colombiens celle-ci appliquait la hache dans la pro- duction des émissions de télévisions régio-nales. En effet, c’est le 5 décembre 1990, que le président de la Société Radio-Canada, monsieur Gérard Veilleux, annoncait des coupures de V’ordre de 108 millions de dollars qui se sont traduites chez nous par la perte de cing émissions de télévision régio- nales. La Fédération a vivement dénoncé cette réduction de service et a travaillé trés activement dans ce dossier. Nous avons écrit au Premier ministre Mulroney et au ministre des Communi- cations, monsieur Marcel Masse, afin de leur faire comprendre que Radio- Canada est un outil de développement indispensable pour unir, informer et promouvoir la _ francophonie en Colombie-Britannique. Nous avons travaillé étroitement avec «100 days of Action Coalition» ainsi qu’avec «la Coalition pour la Défense des services francais de Radio-Canada». Cette col- laboration a permis de réaliser la pro- duction d’une vidéo-lettre de méme que l’envoi massif de lettres symboliques destinées 4 sensibiliser, au préalable, certains ministres ciblés. De plus, nous avons participé 4 une manifestation publique durant laquelle notre prési- dente, Marie Bourgeois, a pris la parole, afin de dénoncer la gravité dela situation. Avec des coupures addition- nelles prévues pour les exercices financiers 4 venir, les prochaines années laissent planer un climat d’incertitude en matiére de radio et télévision publiques. Dans cette perspective, la venue de TV5 sur les petits écrans de Vancouver, aprés un intense lobbying de la part de la F-F.C., aura été une bien maigre consolation, d’autant plus que la compagnie de cabldédistribution Rogers Cable a inclu TVS comme un de ses programmes de télévision pay- ante plutét que de l’inclure au service de base.