-Al'lle du Cap Breton, © cest un retour aux sources : Le touriste qui fait le tour de l’lle du Cap Breton, en empruntant la piste.Cabot (Cabot Trail), ne doit pas manquer de faire un détour par Sidney pour se rendre au Parc historique national de la Forteresse de Louisbourg, au nord-est de I’ile. A cet endroit venteux, maréca- geux, souvent envahi par la brume, se situe le plus important et le plus im- pressionnant projet cana- dien de restauration his- torique; cet ambitieux pro- jet consiste en effet a re- construire et a faire revivre une ville fortifiée francaise du 18e siécle. Apres la peste de leur colonie de Terre: Neuve en 1713, les Fiangais cherchérent sur I’Ile Roya- le, qui était alors I'lle du Cap Breton, une nou- velle ‘terre d'accueil pour leurs colons.’ C'est Louis- bourg, que francais connaissaient déja parce qu’ils y faisaient sécher leurs morues sur les plages avant de retourner en Europe, qui fut choisie et fortifiée afin d’en faire le comptoir des colonies britanniques de la Nouvel- le-Angleterre. A cette épo- que, le seul résidant euro- péen vivant sur l’ile était un Frangais. L’évolution s’est faite si rapidement qu‘au moment du deuxié- Dans notre société moderne ot les voyages se multiplient, la nécessité d’avoir des com- munications immédiates a fait accepter a l’échelon mondial le principe des panneaux de signalisation en images ou pictogrammes. Ces pictogrammes permettent non seule- ment de supprimer les longs passages écrits, mais encore ils sont visibles et compré- les pécheurs’ me et dernier siége de Louisbourg, en 1758, la po- pulation de la ville s’éle- vait a environ 4 500 person- nes. En plus de la péche a la morue, on y faisait du commerce avec |’Euro- pe, les Antilles, Québec, et la Nouvelle-Angleterre, (les transactions avec cette derniére étaient illégales, mais elles ne s‘en faisaient pas moins). Tous les ans, plus de 100 navires com- merciaux mouillaient dans le petit port. C'est la dépression économique causée par la fermeture des mines de charbon du Cap Breton qui est 4 l’origine de la re- construction d’aujourd’hui. Le gouvernement fédéral a consacré $25 millions a ce projet, qui assure un em- ploi permanent a 175 personnes, dont le chiffre grimpe a 350 durant |'été, et un grand nombre de mi- neurs au chémage ont été recyclés pour devenir arti- sans.-Des étudiants et d’au- tres personnes sont enga- gés comme animateurs, portant des costumes d’é- poque, afin d’offrir au visiteur une représentation réaliste d’une ville du 18e siécle. C’est en 1982 que devrait 6tre terminée la restauration du quart de la forteresse et de la ville. LES NOUVEAUX PANNEAUX D’AEROPORT hensibles de beaucoup plus loin. Il est bien évident que les pictogram- mes qui sont illustrés ici risquent de paraitre étranges au premier coup d’oeil. 1 — Toilettes-Hommes 2 — Toilettes-Femmes 3 — Invalides. : 4 — Entrée interdite 5 — Défense de fumer 6 — Premiers soins 7 — Renseignements ‘ LEGENDE 8 — Téléphone public 9 — Enregistrement 10 — Livraison bagages 11 — Garderie 12 — Numéros de porte. 13 — Piétons 14 — Arrivées DE L’AUTRE COTE DU PONT-LEVIS tl faut une demi- heure seulement pour se rendre de Sydney au village moderne de Louisbourg -- encore aujourd’hui un port de péche, renommé pour ses homards servis dans les restaurants face a la céte. Vous devez stationner votre automobile ici, car le- seul transport moderne admis dans le vieux Louisbourg est l’autobus touristique qui vous laisse au pont- levis de la Porte Dauphine. Aprés avoir été accueilli par un agent et une sen- tinelle arborant les uni- formes de la Compagnie Franche de la Marine, vous @tes libre de parcourir le réseau de rues, -de flaner sur les quais ou les cargaisons des navires étaient mises dans “‘l’en- trepdt du Roi’, et de visiter l’imposante forteres- 'se avec ses remparts et ses glacis. Le Bastion du Roi, avec ses casemates et ses embrasures dominées par des terrains surélevés, n‘a guére servi a résister au bombardement des 4 000 volontaires de Nouvelle- Angleterre lorsqu’il se sont emparés de ces monticules en 1745 et qu’ils' se sont ensuite dirigés sur 15 — Départs 16 — Ascenseur la ville. I! a fallu environ six semaines seulement de bombardement avant que le fort se rende; et il n‘y a eu que peu de dommages et quelques morts parmi les civils. De plus, I’humidité ambiante et les étés trop brefs avaient empéché le mortier de la construction de bien sécher avant les gelées et, par suite, les pierres commencaient a se désagréger sous |'impact des coups de feu venant de \‘intérieur méme du fort, sans compter ceux de l'ennemi. La Nouvelle-Angle- terre n’‘avait remporté 1a qu'une faible victoire, 1000 de ses hommes ayant succombé a la famine et a la maladie au cours de l’hiver; et trois ans plus tard, Louisbourg re- devenait possession fran- caise par le Traité d’Aix la Chapelle. Toutefois, en 1756 la France et |'An- gleterre étaient de nouveau en guerre et en 1758 Louisbourg se voit la cible d'une attaque beaucoup ‘plus sérieuse, par 16 000 hommes sous le com- mandement de Sir Jef- frey Amherst. Cette fois, c‘est définitif: les Britan- niques ordonnent la des- truction totale du fort, qui resta en ruines pendant 200 ans. Grace & de nom- breux registres, plans et documents de _ correspon- dance rédigés en _ fran- cGais qui sont maintenant conservés dans les. ar- chives de Parcs Canada, ministére responsable, il a été possible de reconstituer un grand nombre de batis- ses sur les fondations ori- ginales, en n’omettant au- cun détail ne fut-ce le plus minime. Ces docu- ments ont également per- mis d’apprendre beaucoup 17 — Ascenseur Invalides 18 — Escalier 22 — Taxi 23 — Garage 25 — Porteurs 27 — Change 19 — Escalier roulant 20 — Monte-charge 21 — Transports 24 — Voiture de louage 26 — Casiers a bagages 28 — Bureau de poste 33 — Cafétéria 34 — Chambrette 35 — Terrasse 29 — Hétel téléphone 30 — Télégrammes ‘31 —.Objets trouvés 32 — Restaurant » 36 — Centre médical 37 — Bar 39.— Boutique 41 — Papeterie 42 — Barbier 43 — Cirage 38 — Hors-taxes 40 — Pharmacie SEL soflint Et axvhusy