| | : ; ' / : een Les anglophones du Québec n’ont pas besoin de garanties linguistiques OTTAWA - Le secrétaire @Etat, M. Hugh Faulkner estime que les anglophones du Québec n’ont pas besoin de garanties pour protéger leurs droits linguistiques . Ildevait toutefois ajouter que la situation pourrait bien changer. Participant au programme ‘Question Period’’ sur les ondes du réseau de télévi- sion privé CTV, le secré- taire d’Etat anoté qu’uncer- tain nombres de commis- sions scolaires québecoises souhaitent que la province devienne unilingue, quoique la grande majorité des Qué- becois . . . reconnait les droits des anglophones et est disposée A appuyer le systéme scolaire anglais. D‘autres provinces _ sont & mettre de l’avant des pro- grammes en langue fran- gaise aux niveaux scolaires tandis que le Québec est prét a ‘‘enseigner l’anglais dans les institutions fran- cophones’’. A un journaliste qui lui demandait pourquoi la pro- portion des anglophones au. sein de la fonction publique du Québec était relativement peu élevée comparativement au nombre des _ fonction- naires francophones au sein de la fonction publique fédérale. M. Faulknar a ré- pondu que la communauté anglophone du Québec était fontamentalement un ‘‘com- munauté de commercant’’. ‘*Tls n’ont (les Anglophones) jamais manifesté un grand - intérét pour la politique pro- vinciale ... et c’est la “un fait historique...’’ Le secrétaire d’Etat n’apas dit de quelle fagon les droits linguistiques des anglo- phones du Québec pourraient étre menacés, comme celles exprimées lors de la der- niére campagne électrorale fédérale. - : Moose Jaw - Nous cesserons sQrement de supporter le gouvernement libéral s’il ne s’empresse pas de légiférer sur les dépenses électorales a déclaré le chef néo-démo- crate, M. David Lewis, au cours d’une assemblée de son parti. Jusqu’a présent, dit-il,nous avons aidé 4 1’adoption d’ex- cellentes mesures comme 1’ augmentation des pensions de vieillésse, maiS sile gou- vernement tarde trop 4 pré- senter d’autres lois en fa-_ veur du progrés social, qu’il ne compte plus sur nous. M. Lewis arappelé que de- puis au moins 1968 le pre- _mier ministre promet une loi sur le financement des élec- tions, et'le temps est venu _ de tenir ses promesses. Le chef néo-démocrate a fait remarquer que le Par- lement actuel peut durer as- sez longtemps pour qu’une telle législation soit adoptée et serve aux prochaines é- lections. Notre parti, dit-il, n’a pas peur de divulguer l’origine de ses fonds, qu’ils viennent d’individus ou de syndicats, mais je mets les libéraux et les conservateurs au dé- fi de publier la liste des souscriptions des milieux d’ affaires. Le parti néo-démocrate re- fuse le financement complet VOUS samedi entrée. $1.50 © les cours d’été. le 23 juin Vatelier INVITE- A FETER la saint Jean soyezde la féte! x a 8h30 3743 Main .50¢ pour le souper, et le dollar aidera 4 financer 874-9510 des dépenses électorales par les fonds publics. Par contre, 4 son avis, les contributions 4 une caisse électorale devraient étre dé- duites du revenu, mais de fa- gon 4 ce que le petit sous- cripteur ait pleine décution mais que le souscripteur im- portant ne puisse déduire qu’ en partie. En outre, les souscripteurs ne devraient pas dépasser quelques centaines de dol- lars, qu’elles viennent de partisans, d’organisations ou d‘entreprises. Mesdames et messieurs, Aprés vous avoir envoyé ma derniére lettre ( que vous avez eu l’extraordinai- re gentillesse de publier dans les pages de votre jour- nal), celle dans laquelle je vous ai demandé si , en effet, il fallait me réabon- ner, j’ai attendu votre ré- ponse, qui malheureusement | n’est jamais arrivée. Puis jai remarqué l’avis publié dans un des numéros sub- séquents, dans lequel vous avez annoncé 4 vos lecteurs que la liste de vos abonnés avait été endommagée ( dé- truite! perdue! je ne m’en souviens pas exactement), LLEIL a un besoin urgent 4 d’abonnements et de réabon- nements pour survivre. Je 3, Le Soleil de Vancouver,22 juin 1973 camp de vacances SOLEIL, PIQUE-NIQUE ET VIE SOCIALE. L’été, malgré son allure un peu maussade, nous in- vite A nous évader dans la nature et rechercher le plein air, le calme et le chant des oiseaux. Les amateurs de camping et de pique- niques sont 4 l’affft des fins de semaines et des jours de congés légaux. Les FRANCOPHONES C.B. n’échappent pas A la régle au contraire puisque deja le 27 mai, 4 la fin de leur rallye, ils se sont retrou-~ vés autour de la table. Ils auraient eu une autre sortie si la température 1’ -avait permis dimanche der- ‘nier, le 17 juin. Toutefois, ce n’est que partie remise au premier jour ensoleillé. Cependant, ‘‘ Les FRANCO- PHONES’? savent aussi joindre l’utile 4 l’agréable, ils le prouvent en organi- sant un camp d’été pour les enfants francophones de no- tre province. Comme vous le savez pour financier ce camp ils ont en cours une loterie dont vous aurez les détails plus loin. Mais cette loterie se ter- mine comme toutes ses soeurs ; et pour la chance de certains, par un tirage des gagnants. Ce tirage aura lieu 4 Bal- cara Park le ler juillet 1973. A cette occasion, il y aura un pique-nique of tout le monde est invité. Il est re- commandé d’apporter les jeux de plein air, boules de de pétanque, fléchettes, etc. Le lieu de réunion précis se trouve sous le cédre (Ce- . dar tree). Surtout n’oubliez pas votre pique-nique lui-méme et vos billets pour ceux qui en ont acheteé. EA LOSERIE: Cette loterie comporte des prix trés attrayants, comp- te-tenu du prix des billets et aussi du nombre de bil- lets mis en vente. ler PRIX ;: UN RETOUR | VANCOUVER - PARIS PAR AVION POUR 2 PERSONNES. VOYAGE ALLER-. ca 2@me PRIX : UN RECEPTEUR DE TE- LEVISION. 3éme PRIX : ’ UN MAGNE TOPHONE. Les hillets sont en vente au prix de $1.00 chacun dans différentes parties de Vancouver - A la librairie frangaise ‘*Le Bouquineur’’ sur la rue Davie - A la FFC au 700 W. de la 16@me avenue : - Au journal ‘‘Le Soleil’ de Vancouver, 3213 rue Cam- bie - A l’Atelier, 3743 rue Main -- A l’Alliance francaise, 6161 rue Cambie - A Vincent Imports, 1038 rue Davie - Aux, différentes paroisses et organisations. franco- phones -réparties dans le Grand Vancouver. et natu- rellement auprés des‘‘ Fran- cophones’’ eux-mémes. Les enfants francophones de la Colombie- Britannique remercient d’avance les ai- des bénévoles qui vont per- mettre la tenue et la ré- ussite de ce. camp od ils comptent faire provision d’air pur et de santé. Pour des renseignements complémentaires tant sur le camp que sur la loterie téléphonez A: Monique Riou, 874-4175. : Be Il serait aussi souhaitable que les personnes intéres- sées de loin ou de prés au succés de ce{camp se joi- gnent aux organisateurs pour accroftre la vente des bil- lets;et ainsi aider a finan- cer cette entreprise. Elles peuvent se procurer des carnets de billets au- prés de nous. Nous vous rappelons que le tirage aura lieu le ler juil- let 1973 au cours d’un pic- nic qui se tiendra a Bal- -cara Park et auquel tout ‘le monde est cordialement invité 4 participer. et que, en tout cas, le SO- - m’excuse d’étre en retard, mais, comme on dit dans ma langue maternelle:‘‘ Bet- ter late than never’’ une expression dont j’ignore 1’é- quivalent frangais. Vous me demandez égale- ment dé chercher de nou- veaux abonnements. J’ai un ami qui lit assez bien le frangais. Si vous lui adres- .sezZ un appel personnel, ce- la le touchera si profondé- ment qu’il ne pourra pas ne pas s’abonner. A peine vous ai-je recom- mandé le nom d’un nouvel abonné, me voici qui vous en recommande encore un. Cette fois, il s’agit de la femme d’un vieil ami, la- quelle vient de commencer étude de la langue fran- gaise. Quand je lui ai dit que , en s’abonnant au SO- LEIL, elle rendrait service A un journal qui autrement court le risque de s’effon- drer, et qu’en méme temps elle se rendrait un servi- ce A elle-méme, en lisant chaque semaine un texte qui lui aiderait 4 retenir, et mé- me & augmenter son fran- ais, elle m’a répondu qu’el- e s’abonnerait. La mére de deux enfants peut toujours s’occuper des affaires do- mestiques et ne point négli- ger le bilinguisme! Pour les partisans enthou- siastes du bilinguisme, dont je suis un, ce sera une tra- gédie--je n’exagére pas-- si le seul journal francopho- ne de cette province anglo- phonissime s’effondre. Pour autant que ¢a vaille, je vous souhaite bonne - chance. Leon Hurvitg La sina