VENVI RONNEMENT par André CHOLLAT Plantes de Mon Jardin ‘*Dans la nature, point d’effet sans cause; comprend la cause et tu n’auras qu’a faire Vexpérience”’. Léonard -de Vinci.- Parler de jardin peut étre aussi difficile et hasardeux que parler de cuisine ou mé- decine. Avec la cuisine et la médecine, le jardin (la Natu- re et les plantes) a plus d’un point commun, d’ailleurs!: on ne peut s’en passer tant pour ce qu’il nous donne directe- ment (fleurs, fruits, légu- mes) que pour ce qu’il con- tribue A notre bien-étre phy- sique et moral. Pour certains, le jardin est un passe-temps, pour d’au- tres: un moyen de vivre et pour d’autres encore, une passion, ou bien une corvée - - -C’est attrayant, dans bien des cas: original, et quel’on se passionne ou pas 4 son sujet, le jardin laisse peude gens indifférents! Certains croient tout savoir sur le jardinage tandis que d’autres estiment ne rien sa- voir du tout; et pour plaire a. tous et A chacun dans ce do- maine sans borne, il faut parler de technique dans tous ses détails mais rester poéte ou artiste et respecter la Na- ture; il faut connaftre les noms des espéces et varié- tés dans la Nature, tout com-: me dans les pépiniéres, re- connaftre maladies et in- sectes et trouver les traite- ments appropriés quoique: sans danger; il faut étre pra- tique, ingénieux, mais aussi raisonnable. .. Nous avons déja abordé le probléme sous bien des angles diffé- rents depuis le début de cet- te chronique: la culture des plantes potagéres, décorati- ves, tropicales; le paysagis- me et la décoration d ’extée- rieur et d’intérieur; le‘‘Na- turage’’et la protection des éléments naturels; ies ma- ladies et les insectes; la botanique et le nom des plantes. . .j’en passe et des meilleurs. Aprés de nombreuses an- nées d’apprentissage, d’étu- de et de pratique horticole, de relations constantes,quoi- que variées, avec les plantes et les jardins, je suis arri-. vé &4 la conclusion suivante: ‘bien qu’il y ait 36 fagons de parler de jardinage et des plantes, il n’y a qu’une mé- thode ou ligne de conduite pour réussir: Chercher le bien commun de la Nature et de soi-méme dans l’aména- gement de son environne- ment; en effet, si l’on sait observer la Nature, respec- ter ses besoins et préserver son caractére, il n’est pas’ difficile de jardiner! C’est ainsi que j’aimerais, dorénavant, au cours de cet- te chronique hebdomadaire, décrire des expériences d’a- ménagement de l’environné- ment, car les mémes_ cir- constances se retrouvent as- sez souvent et nécessitent les mémes remédes (comme en médecine!); le résultat que vous pouvez _—_ espérer: dépend alors de l’adaptation individuelle de la recette o- riginale (comme en cuisine) NOTE: Toute expérience particuliére et anecdote per- sonnelle que vous pourriez m’envoyer (méthodes parti- culiéres, idées originales et plantes utiles ou peu commu- nes - et peu connues -, de- mandes de. suggestions et conseils, etc. . - ) paraf- tra désormais dans notre chronique: Les Carnets de l’Environnement. Exposition A la Galerie d’Art de Van- couver, cet automne, aura lieu une exposition 4 laquelle tous les artistes du Grand Vancouver de 65 ans et plus pourront participer. Cette exposition est parrai- née conjointement par le **Beacon Hill Lodge et la Galerie. Des prix de 50, 25 et 10 et 10 mentions honorables de 10 dollars seront accor- dés par un jury composé du Dr. A.H. Bayne, de Gra- ce Melvin et de Gordon Kit Thorne - tous artistes et retraités. Ils jugeront les travaux soumis durant l’ex- position. Les artistes sont invités & soumettre au moins deux de leurs oeuvres. Tout genre de peinture ou de dessin est accepté. Deux formules d’inscrip- tion sont disponibles dans les bilbiothéques publiques et les cercles de pensionnés 4 travers la région duGrand Vancouver, ainsi qu’au Bea- con Hill Lodge, 525 Clyde, West Vancouver, et 4 la Ga- lerie. Les demandes (une pour chaque oeuvre) doivent étre remplies et retournées au Beacon Hill Lodge avant 17h. le vendredi 20 septembre. Les oeuvres doivent étre apportées au Beacon Hill Lodge dans la semaine du 20 au 27 septembre inclus. Roy Jessiman, président de l’Association de la Galerie d’Art de Vancouver remet- tra les prix, lors de la ré- ception d’ouverture organi- sée par les ‘‘Women’s Auxi- liary’’ pour les artistes et leurs amis, mardi ler oc- tobre, L’exposition ‘*Senior Citi- zens as Artists’? sera pré-* sentée A la Galerie du ler au 7 octobre 1974. de 15 4 17 heures.’ aA direz tant par Louis-Paul Béguin A PARIS Conclusion: nous parlons frangais Il y aurait sans doute bien des choses 4 dire, en guise de conclusion, sur un voyage en France, au cours duquel j'ai cOtoyé les membres les © ' plus représentatifs de l’ac- tivité littéraire parisienne, provinciale et méme étran- gére. francophone. Au sujet de la langue, on peut tirer des conelusions qui appor- teront un démenti 4 ceux qui prétendent que notre langue n’est pas le francais. Avec moi, des Québécois ont pu également prendre contact, . certains pour la premiére fois, avec les grands milieux des affaires francais. En effet, si j’ai rencontré des poétes et des écrivains au cours de soirées parisien- nes, ce fut le soir, puisque pendant la journée, jai poursuivi des travaux de normalisation. La langue des Frangais est notre langue. Que cela soit une chose qui étonnera cer- tains est une preuve que nous ne savons pas toujours qui nous sommes, puisque nous ne savons pas ce que nous parlons: frangais, jou- al, québécois. Et bien, moi je vous le dis, nous parlons francais. Les Francais en sont persuadés, et tout Qué- bécois qui revient de France est également certain que notre langue n’a jamais quitté le monde de la franco-— phonie. C’est qu’il s’est fait en France, depuis quel- ques années, heureusement, . une grande campagne de pu- -1é dans Paris, seul, une voix blicité sur le Québec. Des émissions québécoises pas- sent 4 la télévision, des. li- vres, des chansons, des pié-— ces sont jouées (hélas, par- © fois en joual).Les Frangais, en général, ont pu faire né- anmoins, la distinction entre ~ la langue du Québec’ et les dialectes qu’on yparle.Tout » comme.ils.savent, d’instinct, faire la distinction entre la langue officielle de France et les nombreux dialectes qu’on y parle. encore. Alors, od est le probléme? Od est la différence? Dans ces nuances dialectales, pardi! Siun Québécois s’a- dresse Aun Francais d’un ton normal, avec son accent, sa facon de parler particu- liére, il sera compris. De méme un Parisien, au Qué- bec, sera compris s’il n’insiste pas trop 4 utiliser des mots d’argots. C’est simple, en soi. J’ai fait l’expérience de la langue commune aux deux pays 4 maintes reprises: ainsi, il y avait dans notre groupe un Québécois pour la premiére fois &4 Paris, un homme ins- truit, intelligent et sérieux. Il n’a pas connu de problé- mes de langue. Ila déambu- pre- nant des photos, en bon tou- riste. A part cette situation qui nous fait honneur, je con- nais. l’embarras de certains Québécois de mes amis qui, . ge trouvant dans un restau- soudain d’un entendirent iad ch aude’’ rant, “Vhonneur : du © eo coin de office Fae francaise vous men Québécois qui voulait faire son ‘‘smart’’? en parlant joual, 4 tue-téte, devant un public parisien médusé.Son complexe, le pauvre, lui sortait de partout. Il fai- sait pitié. Je vous prie de “croire que les - Québécois "qui, s’étant fait connaftre par leur accent au serveur, - ~-et que le patron avait lui- méme accueillis, soignés tout particuliérement, -.en Québec,. a=" vait-il dit - auraient vou- lu, en entendant le joualeux sacrer et tutoyer tout le monde, disparaftre sous a table. Non, il n’y a que des dif- férences d’accent, de ré- gionalisme de part et d’au- tre, entre les francophones européens et les Québécois. Méme sicertains anglicis- mes sont parfois difficiles 4 saisir par un Frangais. ‘Le Québécois peut garder 4 Paris sa personnalité, son identité de Nord-Américain sans faire appel au joual. Les Européens sont gour- mands d’exotisme: ils veu- lent connaftre le Québec, 1’Amérique. Ils posent des questions, envient nos grands espaces, voudraient venir pécher et chasser chez nous. Ils savent reconnaitre notre accent, nos tournures parfois bienspéciales. Mais c’est tout: nous parlons fran- cais comme eux. Les vari- . antes sont peu importantes, — et normales, étantdonnéles — distances qui nous séparent. LA iB HOTO par Lucien BELLIN BASEBALL Position de prise de vue - A part les ligues majeu- res, vous pouvez avoir la permission d’aller n’impor- te of autour du terrain, du moment que vous ne génez pas le jeu. . La plupart des meilleurs clichés peuvent étre faits 4 partir des gradins, aussi bien -que sur le terrain avec un télé-objectif de 200mm. Conseils sur cliché spécial - Un frappeur dans son cer- cle. fait quelquefois des cho- ses qui font une bonne photo, comme se dégourdir les bras avec différents batons ou de gonfler sa joue avec de la gomme 4 m&cher, ce qui lui donne des expressions a- musantes. Travail 4 l’intérieur du terrain: L’action prendplace devant vous, le receveur at- trape 2 balle et engsie au premier but - anticiper une situation double-jeu: un bon cliché c’est celui d’un cou- reur glissant en deuxiéme but - La meilleure place pour © attraper le lanceur, c’est quand vous pouvez 1’ encadrer entre le frappeur et le receveur. Le frappeur et le receveur seront en flou, alors que le lanceur se- ra net et oe Vous pouvez faire cette photo 4 travers un trou Ou avec un télé-objectif de 200mm. prés du grillage, (vous ne verrez pas le gril- lage dans votre photo). , Les visages sont souvent durs 4 voir parce que les joueurs portent une cas- quette. Plus tard dans la journée, quand le soleil di- minue et illumine les vi- vos clichés seront sages, meilleurs. Les jeux de nuit sont trés difficiles 4 cause de la lu- minosité si basse. Alors, le **truc’’ c’est d’attraper le moment ot le joueur est en position pour bondir, mais reste encore immobile, et clic! . .°.vous avez réussil LIBRAIRIE FRANCAISE.” Livres disques ‘et nad wi) ce 59885 Ors 11141 DAVIE Vancouver ee