EMS eet I VES POUR LL INVUSTRITY FORKRSTIERRE ~-EN COLOMBIE BRITANN IQUE forestiére est vitale province. On récolte millions de L’industrie pour la annuellement prés de 75 metres cubes de matiére ligneuse. Pour l’année 1986, la valeur des produits forestiers livrés par l’industrie frdle les 15 milliards de dollars. On pourrait continuer plus avant dans la litanie de statistiques attestant de l’importance du secteur forestier dans la trame économique de la province. Toutefois, une seule donnée suffit aA saisir l’ampleur du phénoméne. Sur chaque dollar en circulation dans 1 ‘économie provinciale, prés de la moitié provient d’activités associées 4 l’industrie forestiére. ce secteur Que réserve l’avenir a dont l’empire pése si lourd? Bien str, il n’existe pas de réponse simple. Cependant, a en croire la campagne publicitaire de 1] ’automne, les perspectives sont réjouissantes et l’industrie s’applique a utiliser la forét avec ménagement. Nombreux sont les sceptiques a ne voir dans toute cette affaire qu'un mirage médiatisé. Sans partager tout a fait l’opinion des conservationistes, il y a lieu de se pencher sur la réalité des faits dont on projette des images bucoliques et grandioses. Les occasions de développement économique existent bel et bien. Tous les groupes de recherche 4 travers le monde sont unanimes a attacher une croissance annuelle de trois pour cent (3%) a la demande mondiale de produits forestiers d-1ei 1995. Il reste a savoir si l’industrie de Colombie-Britannique profitera de cette croissance. A bréves échéances, la réponse semble négative tant les besoins d ‘adaptation des appareils de production et de distribution semblent grands. La force de la Colombie-Britannique, au plan des produits forestiers, réside dans le bois d’oeuvre et la pate a papier. Dans le premier cas, les facteurs de performance’ sont l1’état de santé de 1 ’économie américaine et, 1’évolution du nombre des mises en chantier domiciliaires. La progression du déficit commercial des Etats-Unis n’augure rien de bon. Tot ou tard, le géant américain sera contraint a réduire la portion de la demande globale qu’il accapare. Pour l’industrie du bois d’oeuvre, c’est une invitation a diversifier ses débouchés qui pour prés de 70 pour cent (70%) sont américains. Le message est a peu prés le méme en regard des mises en chantier. La diversification est aA lhonneur. D’une part, les analystes prévoient la fin dun cycle favorisant i habitation aux Etats-Unis et d’autre part, les nouveaux régimes fiscaux, au Canada comme aux Etats- Unis, constitueront des incitatifs a la rénovation domiciliaire au détriment de la construction de logements neufs. Donc, pour continuer A prospérer dans un avenir rapprocheé, l’industrie du sciage devra aussi songer a offrir des matériaux plus affinés répondant mieux aux besoins du marché trés particulier de la rénovation. Page 2