LE MONDE DU TRAVAIL Par Jean RIOU OIN D' ETRE D'ACCORD la petite majorite, par laquelle le contrat de travail fut approuve jar les employes de B.C. Telephone, demon- tre bien qu'une rancune existe dans les relations du travail ala compa- gnie. Apres une gréve de six semaines, un vote majoritaire de 65% en faveur est tout juste un consentement et beau- coup d'ameliorations seront nécessaires afin de restorer la bonne ententeavat les prochaines négociations:dans un an et demi environ. L'augmentation de 19,8%des salai- res fut naturellement le point princi- pal du nouveau contrat négocié sous la direction du concilliateur M. Don Tysoe. : Arrives a ce stade, les negocia- tions n'avaient gueére de chance de pro- gres et le comité de négociation n! était pas préparé a en recommanderles termes a leurs membres. Malgré qutau- cune décision ferme fit prise, le co- mite préféra mettre les propositionsa un vote élevant leurs 6,300 grévistes sans aucune recommendation pour ou con- tre. Ce 19,8% était bien loin des 32, LZ demandés _par la féderation des em- ployés du téléphone avant le debut de la greve. Mais le Ministre fédéral du travail était via! Son intervention personnelle resulta par une session de négociation qui dura onze heuresd- rant laquelle employeurs et syndicats durent travailler a un réglement sous le "controle" du representant princi- pal du ministre M, Bernard Wilson. Naturellement, du point de vue de M, Mackasey, le. fait de présenter devant leurs membres, un ensemble de propositions sans aucune recommenda- tion pour ou contre n'est pas dans la ligne generale de bonnes négociations collectives. Et puis, cela est trop facile de voir un manque Ae confiance dans les propositions présentes de la part du comité de négociation. Et peut- étre certain aurait pu interpréter ce manque de recommendation comme un moy- en trop facile d'échapper a leurs res- ponsabilités. Il est facile de penser que si ces propositions avaient bte presen- tées ainsi, les employés auraient: certainement voté contre. Et le rés- ultat final aurait éte tragique pour les chefs _ syndicaux - Le résultat final de la longue session fut certainement l'oeuvre du ministre Mackasey quoiqu'il ne le dit s. 1 obligea les chefs syndicaux a prendre une position vis a vis des propositions et ces derniers semirent d'accord avec une recommendation favo- rable. Cette action par le ministre démontre bien que les libres négocia- tions collectives ne peuvent fonction- nes proprement sans une ligne de con- duite ferme de la part des syndicatsa ltencontre de leurs membres. Ia maniére personnelle et le sty- le dans lequel ses actions se font pnt jusqu'a present aplani et régle bien des conflits et tant que M. Mackasey sera ministre du travail, bien des on- flits continueront d'étre régles.C'est surement la vraie maniére d'agir dans les relations du travail, malheurese- ment, il n'y a pas beaucoup de M.Mac- kasey dans le pays et l'on se demande si cette maniere d'agir directement & personnellement est bien la meilleure SO a aI EK aK CR -*B7RS-VOUS ABONNE AU SOLEIL?* EK 9 2k 92 a aa a 2 aK aR CK a aK a a A I ak a a a Le Soleil de Vancouver,page 11, Vendredi 5 septembre 1969 les MOTS CROISES par Yves TRiViDiC 1.2¢3 4: 8) .6257--829° 10 SSeS ae HOR IZONTALEMENT 1. OX de nombreux saints sont réunis. 2. Raidir une voile — Noua, 3. Pronongaient par coeur. 4. Grecque- Est formé de consonnes et de voyelles. 5. Voisines proches, 6. Déesse - Conjonction. 7. Engage au silence - Article défini. 8. Dieu scandinave — Passer au feu. 9. Embleme royal - Admis aprés . con- cours 4 enseigner. 10. Grecque — Arrétez. VERTICALEMENT 1. Danse révolutionnaire. 2. Assemble les chiens courants —Pro- nonce, 3. Un saint — Passa. : 4. Pour le chirurgien - Personne et tout le monde, 5. Sans bavure - Identique au précé- dent — Phonetiquement : passable-— ment. 6. Auteur, 7. Atome - Passes du dedans au déehors. 8. Petite émergence ~ Possessif. 9. Chiffre allemand - Se disait d'un homme du moyen-age. 10. Passerez 4 un outil de jardinier. SOLUTION DU 29 AOUT 1 2 38-45-1637 B90 11. Alera nf oan civiel LES ENFANTS Eric apercoit un dictionnaire sur le bureau de son pére. — Quel Age avait donc le petit Larousse quand il a écrit son livre ? INTERNATIONAL MOTORISTS CO-OPERATIVE ASSOCIATION 42 E. 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Vous me direz que ce n’est pas si important, que dans ces pays une grande partie des gens n’ont pas besoin de savoir lire et écrire, que cela ne leur sert a rien pour leur niveau de production, et que l'économie de ces pays peut a la rigueur se passer d’une quantite suffisante de gens qui savent lire et écrire. C’est en effet un point que l’on met sou- vent en avant pour s’opposer a l’idée que lanalphabétisme est un fléau qui joue le méme réle que par exemple la misere ou la maladie. fait, homme analphabéte se trouve coupé aujour- d’hui des moyens les plus normaux de communications et d’ex- pression de ’homme moderne. II est isolé dans son monde, il est coupé de toutes les communications avec le reste de la pla- néte, 4 un moment donné oi au contraire la planete tend a deve- nir unie, et ol tout ce qui se passe dans un coin du monde reten- tit dans le reste du monde, mais !’analphabéte, lui, est coupé de cette communication. D’autre part, dans grand nombre de pro- grammes de développement, aussi bien sur le plan industriel que sur le plan agricole, le fait que les travailleurs ne savent pas lire ou écrire, constitue un obstacle quasi insurmontable pour la productivité. Donc, le phénomeéne de Vanalphabétisme est un fait objectif du sous-développement, et il faut dire qu’il y a un élée- ment qui est redoutable, qui est méme un peu terrifiant, c’est que cet analphabétisme des adultes, loin de diminuer, va au contraire en croissant. M. Paul Lengrand, chef de la division de l'éducation des adultes de l’Unesco, au Congrés des affaires internationales de I’Université Laval, mars 1969. AMIS LECTEURS Afin de stameliorer, VOTRE JOUR- NAL a besoin de VOTRE AIDE,. Soumettez-nous vos critiques, vos suggestions, ABONNEZ-VOUS } Utilisez nos ANNONCES CLASSEES, Ne laissez pas de petites fortunes dormir dans vos caves et greniers, Si vous avez un commerce, infor— mez—vous du prix de nos ANNONCES COM-. MERCIALES, Nous serons heureux de vous ‘rendre visite et de vous conseiller au mieux de vos interets particuliers, ~I& SOLEIL. DE VANCOUVER VOTRE JOURNAL de langue francaise Tel: 879-281;