Information ~ i A tt Heure de pointe En prenant Habiter a 40 kilometres de Vancouver présente un grave probléme pour plusieurs tra- vailleurs: la catastrophique heure de pointe. Se rendre 4 son bureau ouretourner ala maison prend, au minimum, uneheure, peu importe la route empruntée ou le moyen de transport utilisé. Voila de longs moments de solitude que chacun occupe de facon fort différente, au gré du ronronnement des en- gins motorisés. Six heures du matin. Le réveil est difficile, il fait encore nuit, du moins dans l’esprit du dormeur. Une douche rapide, un déjeuner presque esquivé et c’est la marche pour se rendre a l’arrét d’autobus. Déja cing ou six per- sonnes attendent. La file s’allonge en silence. Au dépanneur du coin, les automobilistes entrent sans cesse. Ils ressortent tous avec un énorme verre de café, 4 la main. Ce déjeuner n’est pas trés nutritif mais il s’avére efficace pour tenir le coup jusqu’a destination. De- hors, 4 tour de rdle, les utilisa- -teurs du transport en commun tendent le cou pour tenter d’ aper- cevoir le «sauveur matinal». En- fin, ’autobus arrive! Quelques siéges sont libres. Je m’assois prés d’un homme d’affaires. Serviette ouverte, il manipule déja chiffres et rapports, sa journée de travail est déja commencé. Il demeure cependant l’exception. Quelques-uns font de la lecture, activité qui se termine rapidement par des yeux fermés ou un livre échappé au sol. La majorité somnole doucement; leur l‘autobus téte dodeline au rythme du berce- ment des arréts et des départs de V’autobus. Certains émettent par- fois un petit ronflement discret que personne n’ose contester. La musique d’un balladeur se fait entendre; pourtant son utilisateur est installé quatre si¢ges devant moi. Aucune réaction visible, car Morphée régne en maitre. Tac! Tac! Tac! Tac! Tac! Le silence presque. parfait est troublé par une maladresse du conducteur. Il vient d’accrocher un panneau de signalisation en tournant. Des murmures d’inquié- tude et surtout des commentaires expliquant l’incident interrompent pendant quelques secondes, le troublant silence. Le moment de stupeur passé, chacun reprend sa petite sieste matinale. Je jette un coup d’oeil a l’extérieur. J’aper- ¢ois, 4 mon grand étonnement, un automobiliste, rasoir a la main. C’est sirement la nou- velle mode des hommes d’ affai- res de se raser en route. Puis je retourne a un état demi-lymphati- que, entre le sommeil et 1’obser- vation des comportements d’au- trui. Quelques kilométres avant l’arrivée 4 Vancouver, un autre son innattendu éveille tout1’auto- bus. Bip! Bip! Bip! Bip! Bip! La merveille technologique du sié- cle, le téléphone cellulaire, ré- veille son propriétaire endormi. Aprés trois ou quatre essais in- fructueux, il saisit enfin l’appa- reil. Trop tard, on araccroché. Le regard furtif d'un voyageur sem- ble lui dire: Eh! toi, tune peux pas nous laisser dormir en paix, ce matin! Les gens s’activent peu a peu. Des voyageurs descendent avant d’atteindre le centre-ville. Puis c’est la désertion générale a Burrard et 4 Granville. La foule de voyageurs s’éparpille rapide- ment aux quatre vents, songeant déja a la journée de travail qui les attend. Les longues heures de tra- vail sont a peine terminées qu’il faut recommencer !’attente. Si on peuts’asseoir ce soir, on sera bien chanceux, semble philosopher un voyageur qui est a la fin d’une file d’au moins 35 personnes. Soula- gé il peut finalement s’asseoir. A larrét suivant, il se leve et céde sa place a une personne plus méri- tante. A la sortie de la ville, les clameurs se _ taisent soudaine- ° ment. Harassé par son labeur quotidien, chaque voyageur se replie sur lui-méme et jongle a ses propres problémes. Certains, plus audacieux, vont lire mais leméme silence lourd et troublant du ma- tin s’installe. Sur la route, les automobilistes sont moins patients. Les coups de klaxon répercutent leurs messages de prudence ou de colére. Les pneus crissent plus souvent. Le calme du matin a fait place a la surexcitation du retour au foyer. : Heureusement le voyage en autobus semble garder son atmosphere paisible. Un voyage parfois plus long mais plus repo- sant et plus sécuritaire. Daniel Bélanger La population scolaire croit rapidement dans la pro- vince, nécessitant |’agrandis- sement des édifices scolaires. A Vancouver, les dirigeants de 1’école Anne Hébert ont souligné dignement 1’agran- dissement de leur édifice, le 30 mai. Plusieurs _dignitaires étaient sur place pour mar- quer |’événement, notamment Mme Lise Toupin du Secréta- riat d’Etat, Mme Nicole Le- gault du commissariat aux langues officielles et Michel Marty, attaché culturel du con- sulat de France. «L’ agrandis- Ecole Anne Hébert Plus d'espace dans un nouveau decor sement double littéralement la su- perficie de I’ école et celle-ci est beaucoup plus agréable a regar- der de I extérieur maintenant,» affirme le directeur Jacques Vi- net. La construction a pris fin quinze mois aprés la tradition- nelle premiére pelletée de sable. La nouvelle école comprend une douzaine de classes, un gymnase; une bibliothéque et une cour de récréation. La disparition de qua- tre écoles mobiles a facilité le nouvel aménagement. En 1983, 1’école Anne Hébert (alors école Jameison) ne comprenait que six Classes et une bibliothéque. sonnel administrauf. A cette époque, la po- pulation étudiante se chiffrait entre 80 et 90 éléves. Aujour- d’hui, cette école élémentaire du programme-cadre de fran- ¢ais compte 250 étudiants. L’école Anne Hébert accepte les éléves en provenance de trois municipalités, soit Bur- naby, Richmond et Vancou- ver. Le personnel enseignant se compose d’une dizaine de professeurs et quatre autres membres font partie du per- D.B. Les AS des Toasimasiers Comme chaque année, le club Toastmasters de Vancou- ver vient de désigner ses gagnants. Au concours du discours du jour du Canada, c’est Mme Pierrette Baril Morison qui a remporté la mise. Quant au concours international, il a vu la victoire aller 4 notre confrére Jean-Claude Arluison. Les enregistrements sur bande vidéo de ces discours ont été envoyés 4 Toronto pour représenter d’une part la Colombie- Britannique au concours national et d’autre part en Californie, pour représenter le club Toastmasters de Vancouver, au con- cours international. Pour en savoir plus long sur Ie club de Vancouver, com- posez le 733-0210 ou rendez-vous a la Maison de la Francopho- nie, 1555, 7e avenue oucst, les ler, 3e ou Se mercredis du mois, 4 18h45, au 3c étage. Photo: Mme Pierrette Baril Morison recevant son prix des mains de Denis Lamonde. Le Soleil de Colombie! Public Works Canada ie z Travaux publics Canada Appel d'offres LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés de Ja Région du Pacifique, Travaux Publics Canada, 601, 1166rue Alberni, Vancouver, (Colombie-Britannique) V6E 3W5 scront recues jusqu’a I'heure ct la date limite déterminées. On peut se procurer les documents de soumission par I'entremise du bureau de distribution des plans, a l'adresse ci-dessus. TRAVAUX Appel d'offres no 70M-91-0012: Pour le compte de Transports Cana- da/Groupe des aéroports - Réfection de la toiture et modification de la charpente du toit de l'aérogare de Port Hardy, Port Hardy (C.-B.). Date limite: le 21 juin 1991 4 11h AM (HNP) On peut consulter les documents de soumission aux bureaux de l'Amalga- mated Construction Association of B.C. 4 Vancouver et aux bureaux de la North Vancouver Island Construction Association, 4 Campbell River (C.-B.). Visite des lieux: On pourra visiter les licux Ie 13 juin 1991 4 10h AM (HNP), au bureau de la direction de l'aéroport, Port Hardy (C.-B.). Pour renseignements techniques: J. Ho, chargé de projet (604) 666-5734. Renscignements sur les soumissions: (604) 666-0185 Ni la plus basse ni aucune des soumissions ne sera nécessairement retenuc. : Canada Vendredi 7 juin 1991