Lenthary de Vancouver sur la: bande ‘Victoria: 3'et -8 Chilliwac Programme de Ia télévision francaise de Radio-Canada VOL.4 NO.6 iS Vendredi 2 novembre 1979 k: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 Prince $ ew George: 4 Terrace: 11 La Délinguance Les émissions du 6 et du 13 novembre de l’Enfance @ vivre seront consacrées a la délin- quance. Au cours de la premiére é- mission, que nous verrons le mardi 6 novembre a 22 heures, on tentera de définir ce qu’est la délinquance. Le réalisateur Frank Duval a travaillé en étroi- te collaboration avec Nicole Gra- vel, qui a fait la recherche et qui a écrit les textes afin de nous offrir des émissions qui reflé- tent vraiment le vécu de ces jeunes. Nous ne verrons donc pas a cette émission des spécia- listes discuter de la question. Nous assisterons & une dramati- sation, 4 une sorte de cinéma- vérité dans lequel les acteurs joueront devant nous un peu de leur véritable vie. On sait que Un congrés sur l'enfant A l'émission du lundi. 5 no- vembre, 4 13 h 35, il sera ques-. tion du congrés /'Enfant et la vie urbaine organisé par |'Union mondiale pour la sauvegarde de l'enfance et par le Conseil qué- bécois de l’enfance exception- nelle. Ce congrés international aura lieu & Montréal au début du mois de novembre et réunira quelques 2,500 spécialistes qui se pencheront sur ce théme- pour mettre en évidence les réa- lités vécues par l'enfant du 20iéme siécle. ‘La Mise en forme psychologique Plusieurs sujets nous seront tout enfant pose un jour un acte dit délinquant et c’est sur cela que commence |l’émission. A- prés avoir vu en quoi consiste les débuts, nous découvrirons les quatre types de délinquants: le vrai, l'occasionnel, le névroti- que et le carencé. Réfléchir a la délinquance, c’est aussi poser un regard sur la société dans laquelle nous vivons. Car, tout comme pour la ma- ladie mentale, on est délinquant par rapport a une société. Cha- que époque, chaque pays établit ses normes et une action peut étre considérée délinquante dans un pays alors qu’ailleurs elle sera considérée comme normale. En nous renseignant sur ce qu’est véritablement la délin- quance, cette émission nous rendra~ sans doute plus con- scients du- fait que les délin- quants sont en général ceux qui sont les plus sains, du moins dans une société qui a de fortes tendances a ne pas |étre. Aprés avoir tenu compte de ce réle que tient la société, nous ver- rons quel est l'avenir pour cha- que type de délinquant. Cette approche du sujet n'est pas des plus conventionnelles, mais elle nous permettra de mieux sentir la dimension humaine du_ pro- bléme. Au cours de la deuxiéme 6é- mission il sera question de la rééducation. Dans quelle mesu- re est-elle possible? et qu'est-ce qu'une rééducation efficace? se- ront quelques-unes des ques- tions auxquelles on tentera de répondre. Réalisation: Frank Duval, re- cherche et textes: Nicole Gra- ~vel: narration: Yvon Leblanc; script-assistante: Ginette Pha- neuf. H.F. Femme d'aujourd hui présentés au cours de |'émis- sion du mardi 6 novembre. Lise Garneau s’entretiendra tout d’a- bord avec le ministre québécois de la Condition féminine, Mada- me Lise Payette. Puis nous as- sisterons a une table ronde sur la mise en forme. psychologique. Micheline Piotte, directrice du Centre de consultation et de recherches en_ psychothérapie ainsi que trois participants a ce programme, discuteront de ce sujet. Recherche: Louise Barrié- re. I] sera ensuite question d’u- ne maison d'édition, /e Bio- creux. Cette nouvelle entrepri- se a été créée par des jeunes ii e e L’Orientaliste Jean Herbert, orientaliste de réputation mondiale, a connu Ra- makrishna et a eu pour maitre Shri Aurobindo. II dirige depuis plusieurs années la collection Spiritualité vivante chez Albin Michel. P A Marcel Brisebois qui |’inter- viewe pour |'’émission Rencon- tres du mardi 6 novembre a 23 h 20, il explique d’abord pour- quoi il-a décidé de vivre de |'in- térieur diverses religions orien- tales comme I'hindouisme et le shintoisme. I] n'acceptait pas le complexe. de supériorité des chrétiens vis-a-vis des autres croyances et il se demandait pourquoi Dieu aurait privilégié une partie de |'humanité aux dé- pens des autres. Tout en: demeurant toujours chrétien, il est donc allé en Inde et au Japon, entre autres pays, vivre les religions de ces peu- ples de l'intérieur, la seule fa- con de vraiment savoir ce que c'est. Ce qui représente 40 ans:. pour |’hindouisme et 5 ans pour le shintoisme. Aprés avoir décrit ces reli- gions, Jean Herbert nous parle des sages qu'il a rencontrés, nous explique ce qu’est vrai- ment la sagesse et la spiritua- lité, et nous démontre que tout peut constituer un yoga person- nel. Jean Herbert considére toutes les religions et méme un Cer- — tain athéisme comme des fa- _cons différentes d’évoluer vers un-«plus» qu'on peut appeler Dieu. Pour lui, c’est le christia- nisme véritable, celui des Evan- giles, qui constitue sa vie, sa voie et sa vérité. En définitive, l'homme est la créature la plus évolutive sur la terre et tout est a utiliser qui favorise cette évolution: méme la richesse, si elle ne constitue qu'un moyen et peut 6tre dépassée. Aujour- ‘d‘hui, |'Orient et |'Occident com- prennent cela et vont chercher, chacun chez l'autre, ce qui peut les compléter et les augmenter. Réalisation: Raymond Beau- grand-Champagne. : _ saad 58 PR eh (