ST-HEAN RABCISTE L'HISTOIRE DE LA SAINT-JEAN ~ La féte de la Saint-Jean remonte trés loin dans le temps. Dans la gaule paienne, on célébrait la Féte du Soleil a l'occasion du sol- stice d'été (21 juin) ot l'on peut observer le jour le plus long de l'année; c'était donc la féte de la Lumiére. Féte paienne, elle est passée au Moyen-Age sous le contréle de 1'église en commémorant ce jour-1a St-Jean-Baptiste, "“témoin de la lumiére". Ainsi, jusque dans les années 60 au Québec, ce sont les curés qui allumaient et bénissaient les bichers. Les colons ont apporté cette coutume avec eux et des 1636, les feux de joie sont allumés un peu partout sur les rives du St. Laurent le 24 juin. Mais c'est le 24 juin 1834 que la Saint-Jean est célébrée pour la premiére fois comme féte nationale des Canadiens. Cette année-la, Ludger Duvernay (1799-1852), journaliste et député patriote fonda la Société Saint-Jean-Baptiste qui existe encore aujourd'hui. A partir de 1873, la féte se célébre par un parade ou un défilé avec chars allégoriques. Le défilé se termine par une représentation de Jean-Baptiste dans les traits d'un enfant accompagné d'un mouton. Le reste de la journée est consacré aux réjouissances populaires: |. pigue-nigues avec concert, excursion:.de bateaux sur le St. Laurent, course de chevaux et démonstrations sportives, danse et le fameux feu de nuit. C'est vers les années 60 et la révolution tranquille que le carac- tére religieux de la féte, sans toutefois disparaitre totalement, céde la place 4 des démonstrations patriotiques et populaires. On cherche de plus en plus 4 intensifier la communication entre les Québécois et 4 les regrouper dans un méme sentiment d'appartenance collective. Ainsi, les défilés avec chars allégoriques et l'enfant représentant St-Jean-Baptiste disparaissent vers les années 60. En 1979, René Lévesque souligne que "ce 24 juin ... doit 6étre la féte de tous les Québécois. La Saint-Jean a 1'étranger En France, cette féte s'appelle la Saint-Jean. Elle a graduellement disparu aprés la révolution et il ne reste plus que la tradition des : feux de la Saint-Jean, encore vivante dans les petites communes. Le ifeu attire autour de lui chanteurs et musiciens dans une sorte de grande veillée joyeuse. Il y a aussi de nombreux bals organisés par le municipalités. Au Lumembourg, il est coutume de dresser dans les villages un grande croix couverte de paille que l'on enflamme a la grande joie de tous.