se amo mate ere 14 Le vendredi 27 juin 1997 e cinéma Fifth Avenue célébrait, le 16 juin dernier, sa premiére année d’existence. Pour féter ’événement et pour remercier le public de son appui, les organisateurs ont invité la population 4 venir voir un film en échange d’un don versé A la Vancouver Food Bank. L’entrée gratuite donnait le droit d’assister A l'une des cing représentations dont quatre premiéres (Mrs. Brown, My Best Friend’s Wedding, Ulee’s Gold et Shall We Dance ?) et un classique (Casablanca), Plus de 2 000 personnes se sont présentées aux portes du cinéma. Cette initiative a permis de récolter prés de 2 tonnes de denrées non périssables ainsi que 800 $ en dons. Dans une entrevue accordée au Soleil, M. Tom Lightburn, copropriétaire (avec M. Leonard Schein) des Festival Cinemas (incluant aussi le Park et le Varsity), s’est déclaré grandement satisfait de année qui vient de se terminer. Dans |’ensemble, le rendement des films choisis a répondu aux attentes des propriétaires. Shine, Secrets & Lies, Lone Star et Kolya sont les films qui ont obtenu le plus de succés. La popularité d’autres films a prouvé que le cinéma indépendant américain a aussi connu une trés bonne année. Une ombre au tableau, |’échec commercial cuisant de Hamlet de Kenneth Branaugh, un échec dé & la longueur «excessive» du film de 4 heures, d’aprés M. Lightburn. La répartition des films présentés sur les écrans du Fifth Avenue a été de 65 % pour les films provenant des E.-U. (Hollywood et producteurs indépendants), de 30 % pour les films étrangers (autre langue que l’anglais) et de 5 % pour les films de langue frangaise. M. Lightburn explique que le faible pourcentage de films francophones est did, en partie, 4 une année peu productive en terme de créations québécoises ainsi qu’a la difficulté d’obtenir des copies de certains films de langue étrangére qui ne sont pas distribués dans |’Ouest canadien. - Tom Lightburn et son partenaire, Leonard Schein, travaillent au développement de projets de salles dans l’est de Vancouver ainsi qu’a travers le Canada. M. Lightburn ne considére pas que les salles de cinéma soient menacées par les nouvelles technologies (disques laser, information digitale, satellites), seule la projection au laser, une technique qui en est encore & ses premiers balbutiements, pourrait provoquer une transformation importante au sein de ce rituel social, sans toutefois parvenir a l’éliminer complétement. Le Fifth Avenue célébre une année fructueuse. Pour une salle 4 vocation commerciale, qui présente une importante proportion de films autres que le cinéma hollywoodien, voila une nouvelle rassurante pour les amoureux du cinéma en quéte de diversité. SYLVAIN AUMONT ls sont beaux, ils ont du talent, mais voila, talents et que d’avenirs prometteurs ! et ce n’est pas leur faute, une oeuvre est Nous avons remarqué surtout Katerina toujours plus intéressante lorsqu’elle est Papadolias (Rosalinde) et Katy Hedalen (Adéle) présentée dans sa version originale. Nous _ 4insi que Harout Markarian (Alfredo) qui feront ne savons ce qu’en penserait Johann Strauss fils _$ans doute la une des maisons d’opéra dans le Sil voyait sa fameuse opérette Die Fledermaus monde. Ce sont des noms & surveiller de prés. interprétée dans un style hollywoodien des En plus de posséder des voix extraordinaires, années 1930... telle que présentée au bien maitrisées, leur cété thédtral (drame et Waterfront Theatre de Vile Granville, par le comédie) est une corde de plus a leur arc. Ils Studio d’opéra du Vancouver Academy of sont bons, ils sont convaincants chacun dans Music. Personnellement, cela nous a quelque peu ennuyé... L’ajout de chansons américaines, « ’'m In the Mood for Love » entre autres, au beau milieu des arias de Strauss, gache le tout car on a trop charrié. Ce qui étonne encore, c’est la chorégraphie. Avez-vous déja essayé de danser du charleston sur une musique de valse de Strauss ? Eh bien, cest tout un tour de force et cela décoit. Au troisiéme acte, le charleston, qui revient encore..., se transforme peu & peu en une espéce de french cancan, de style américain et pendant toute la durée de cette opérette, le public n’a droit quw’A une vraie valse assez difficilement menée d’ailleurs, vu le grand nombre de personnages sur scéne et l’espace limité pour s’exécuter. Dommage ! Heureusement, il n’en est pas de méme en ce qui concerne les artistes, Dieu merci ! Is sont merveilleux ! Leur jeu, leur voix magnifique, puissante, réussissent & nous faire oublier le Hollywood et le charleston pour réellement nous faire passer une belle soirée. Que de leur réle. Michael Walker (Gabriel von Eisenstein) a une belle présence en scéne ; ¢’est un comédien hors pair. Au dernier acte, la scéne de la prison traine en longueur et aurait sans doute pu étre éliminée ; cela nous fait penser aux opérettes présentées jadis au Monument national a Montréal, avec des mises en scéne de Lionel Daunais, od l’on ajoutait toujours un peu de farces locales, pour plaire 4 la population. Cela devient agacant et n’ajoute rien a l’oeuvre, c’est tout le contraire. On aurait pu également se passer des chansons napolitaines rajoutées, comme le «