Le Soleil, page 4 SUBVENTION suite de la pel groupes de langue anglaise ainsi qu'avec la Comédie Francaise de Paris, . Le Theatre des Quatre-Vents est sous la direction de Madame Barbara Shumiatcher, dont la mise en scene de 1'Jmpromptu de 1'Alma d'ITonesco a connu, l'année derniere, un grand suc— cés au Frédéric “ood Studio de UBC. Avant sa mise en scéne de = Ei erpnpty de 1'Aima, Madame Shumiatcher a monte un bon nom bre de pieces de langue anglaise a Calgary et a Toronto. De plus, elle a joue une douzaine de réles de premier plan, Boursiére de 1!' Ecole des Beaux-Arts de Banff, elle a €tudie avec le célébre . Benjamin Iden—Payne,. _Jgue a Paris, 1" année dernicre, L' ETE y a remporté un trés vif suc- cés auprés du grand public et des critiques. Plusieurs journaux tels que Le Mon’e, Le Nouvel Obsérva— teur,. Le Figaro Littéraire et France-Soir, en ont fait 1'éloge. Ctest l'histoire d'une jeune fil- le, Lorette, de-son frére, Simon, et de leurs chats, Moitié-Cerise et Sa Grandeur d'Ail. Ltaction se passe dans un beau jardin qui devient féérique apres le coucher du soleil. La venue de deux amou-— _ reux transforme peu a peu 1l*uni- . vers de nos quatre personnages ; l'amour exerce sur eux une in- fiuence des plus troublantes, Les décors de 1'ETE sont d'I- rene Rapsey., Margot Maclaren, qui vient d'tobtenir une maitrise en littérature frangaise de UBC, et quia travaille comme stagiai— re avec Roger Planchon en France est coordonnatrice, L'equipe tech- nique st compose de Rick Spencer (e€clairage), Michel Gabereau (mon- tage sonore), Sarah Warren (regie) Chris Home-Douglas (publicité) ainsi que d'tn certain nombre d'as— sistants dont plusieurs sont étu-. diants a UBC, Le ThéAtre des Quatre—Vents recoit dtailleurs l' qppui du département de fran¢ais de UBC. L'ETE de Romain Weingarten est une piéce extrémement tou- chante qui promet de vous treans— porter dans un monde fetrique. Par son lyrisme, par l'acuité psychologique dont y fait preuve Veirgarten, par les merveilleux jeux de sctne auxquels elle donne lieu, ctest une Beece qui s'im- pose, Ceux qui s'intéressent tant- soit peu au théatre frangais ne manqueront pas d'y assister. Micheline PAQUETTE - Un peu ce th ape “= Nen, pas de t - Du eaté ? ~“Non, pes Ge cs - Un whi sky-soda - Non, pas de. 50 fOuvert—lundi eu samedisi0tr 2 Chr {Té10224-6822° le 16 aout 1968 CHZ VIGOR! Boeuf Bourguigon!$2.50 Chez Victor cuisine francaise 618 Davie Str. Reservations: 688-1822 CARTES DE CREDIT ‘Le commerce des eartes de eredit est devenu un des re- venus les plus lucratifs de la pegree On estime a $ 30 millions, les pertes subies par l'uti- lisation de eartes volées au Canada. Les cartes sont dérobées par les prostitués, les bar- mans et les membres du ser- vice public tels que les pom- es ves, qui ies vendent aux recéleurs professionnels pour une tsonme de $ 25.00 a 250.00 chacunee ; > Au Canada, les principaux centres de commerce des cartes de crédit volées sent Vancou- ver, Toronto et Montréal. Certains magasins offrent $ 25.00 pour chaque carte qui leur est retournée , mais les ceux principaux emetseurs de cartes de crédit, American Express et.Direr Club, refu- sent de payer aucune prime et quand le voleur est appr¢hendé, American Express insiste pour singaaree: plainte en sine tail om me s'il y a restitution coz plete. La tache ,de ces energumé- nes est facilitée par l'atti- tude négligente de beaucoup des personnes qui ne se rendent pas compte que leurs cartes de eréedit representent de l'ar- gens au méme titre cue des billets de banque. Des gens qui ne laisseraient pas trai- ner leur carnet de ehéques avec des chéques signés en blanc, laissent trainer leurs ecerves de erédit, ou, Lorsqr! ils les donnent @ un employe de magasin pour enregistrer un achat, oubtlient de s'asu- rer qu'elles leur sont remi- SES. » Les compagnies et commer- cants émetteurs de cartes de erédit demandent aux Procu- reurs Généraux des diverses Provinees de recommander aux Cours d'étre plus sévéres en-, vers les voleurs de cartes ‘de’ ersdit qui sont appréhendés. PEINTRE DECORATEUR “Plesxe FOURNEER _SPECIALITES:Peinture ~ Tapisserie Ouvrage de Gyproc - ESTIMATION GRATUITE |. TéLéphones a 874-6974 ‘Félicitations -ajoute le journal, CARNET SUIT# DE LA P.8 Les roches qui bossslent la Lerre ont Tait partout lever de merveilleuses legendes. Les montagnes d'Irlande, qui pen- chent leur front sur les lacs d'émeraude, celles des Ardennes en Belgique, qui reflétent sur la Meuse leur robe de bruyéres, eceli-es rau Canada » géantes a coiffure d'hermine. Pauline Johnson est assise sur un talus. Elle ecoute un vieux Chef Capilano, qui lui raconte de lointaines et véne- rables histoires : Un Chef de la Céte était en guerre avec les autres tribus. Pour célebrer léntrée dans L! age de femme de ses filles ju- melles, il suspend les combats et fait une tréve. La veille de la fete, ses filles vien- nent lui demander d'tinviter les ennemis. Le pére accepte 3 "Laissez vos arés et vos filé- ‘ches 3; allumez les feux de bienvenue a tous les points de la céte } Dirigez vos canoés vers le Nord et priez nos en- nemis d'hier de se joindre a nous", En pirogue et a pied, les bandes adverses répondent. “Et la féte inaugure une paix perpétuelle. Alors, du ciel entrouvert, le grand dieu se pencha sur “ses enfants indiens : "Je veux rendre immortelles ces doux jeunes filles" dit-il. Et dan. ta coupe de ses mains, il les éleva trés haut, tout pres du ciel. * Les deux soeurs vétues de soleil, de neige et d'stoiles, ce sont les montagnes jumelles qui dominent Vancouver , et que les visages pales appellent "Les Lions". - DROIT SUITE DE LA P. 3 enseignement du frahgais dans certains quartiers de la viile. plutst aux déle- gués qui ont du poursuivre un enorme travail dans leurs re-=- presentations, afin d'attein- dre ce but. Chest un précédent qui sera continue dans toute © la province grace a leur per- sévéerance. J'entends maintenant les cris anglais demandant les mémes droits. La comédie abou- tira par une solution ou il ne se trouvait peut-étre. en pre- mier lieu aucun probléme i PROFESSEURS SUITE DE LA P.1 tat d'équilibre du fer et du carbone. Ce "spécialiste", avait diri-’ ge la rédaction de chapitre — dtune encyclopedie consacrée aux minéraux. Ltarticle s'éléve ensuite’ contre _ltincompé tence des au- torités académiques ayant fait leurs études a 1'tétranger et qui ne sont,que "des pous- ses de bambou a bec Pores et au ventre ereux”. ae Le theme de Lidheenps tence des spécialistes et des auto- ‘pités universitaires a ete, depuis quelques jours, large- ment traité dans la presse officielle, a la suite de ltinstruction de Mao _Tsé-Toung donnant la priorité 4 l'ensei- gnement technique pour les studiants et les ouvriers.