Fédération des Franco-Colombiens Editorial Des tendances nouvelles, riches de promesses. Comme toutes les sociétés minoritaires, en Amérique, les Canadiens-frangais ont vu leur culture, leurs tradi- tions, leur langue, et méme leurs institutions, dépré- ciées, abaissées, attaquées par les standards imposés et acceptés par ce ‘melting- pot’ de toutes origines, qui a formé la majorité et qui s’est assimilé aux portes- drapeaux de l’empire anglo- ‘saxon. Face 4 l’attrait que repré- / sentait -- et représente en- core -- l’échelle de valeurs symbolisée par la culture anglo-américaine, les per- ment suffisamment fort, 4 leur postérité, pour contre- balancer l’effet @crasant de l’environnement humain. De plus, depuis une vingtaine- d’années particuli¢érement, l’on assiste au phénoméne accéléré de l’urbanisation, ‘phénoméne qui, encore au stade primitif, amieuxservi 4 déraciner les populations et Aa les réduire 4 l’atome individuel dans un océan hu-' main, qu’A améliorer les rapports qui peuvent per- mettre l’épanouissement d’ un groupe donné. L’évolution de la communauté aux di- mensions humaines, celle qui permet l’échange mutuel par le contact physique et festations de malaise qui ont : marqué les années ’60, il y a eu celle des écologistes de tout acabit, diplomés ou amateurs, qui se sont alar- més devant la dégradation rapide du milieu de vie. [1 | y a aussiles économistes, du genre de J. K. Galbraith, qui ont découvert le paganisme primitif de la religion du veau-— a’or, le meurs’ du systéme capita- liste moderne. Et maintenant, il y a les sociologues, les urbanistes, les architectes qui brassent présentement des idées dans les universités, qui repen- sent les villes et les autres Il milieux de vie en termes de ‘crois ou Paroisses | FRANCOPHONES Saint-Sacrement: 3196 Heather, Vancouver Paroisse Nationale Canadienne frangaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. Messes dominicales : (Os 95 10, 11:15 hrs, Sh P.M. Bingos bilingues: Judie; Tél. 874-3636 tes ont été nombreuses, social, a été remplacée, communautés cellulaires, |P méme chez lesfrancophones temporairement, par 1a capables de fonctionner de N. D. de Fatima du Canada, dont, du moins communauté planétaire - fagon plus ou moins autono-~ 747 Alderson, Coquitlam - Tél. 936-2525 2 R.P. Guy Michaud, omi, icuré. R.P. E. Dénommée, omi, vicaire. selon l’histoire, la langue a toujours été officielle depuis ‘qu’il y a des blancs sur le sol d’Amérique. Hors du Québec, en particu- lier 14 od il n’existe pas d’homogénéité - donc, pas d’institutions au service d’ une collectivité francopho- ne - le francais s’est éteint dés la deuxiéme génération. Tout simplement parce que les parents et les chefs na- turels de la communauté n’ont pas pu servir d’argu- celle qui a été manipulée, dans son ensemble, par les impératifs d’une technologie qui ne peut plus se satisfaire des clientéles nationales - qui regarde encore par les fenétres électroniques pour. découvrir le monde exté- rieur, pendant qu’éclatent, sous ses pieds Il’héritage culturel ancestral. Mais, les.signes de matu- ration commencent 4 se montrer ici et 14. Aprés la contestation hippie, celle des étudiants et les autres mani- mes dans un ensemble cohé- rent quilaisse place 4 une vie propre et 4 une échelle de valeurs particuliére. Qu’améneront ces idées: nouvelles 4 la francophonie Tout dépend de son état de conscience et de I’habilité de ses leaders A y voir les jalons prometteurs pour l’a- venir. R. Paquette Maillardville tenait son as- semblée générale le dernier dimanche d’octobre. Cette assemblée s’avérera proba-. blement la derniére ot il sera surtout question du FOYER MAILLARD. Cette réalisation de la Société A maintenant atteint sa ma- norité et peut s’administrer elle-méme. Il y a bien un projet d’agrandissement de la salle de réunions, mais cette amélioration n’engage- ra pas les fonds de la Société. Par ailleurs, l’objectif qui avait d’abord été celui de cette association, en 1965, drait bien étudier avant d’al- ler trop loin. Par exemple, s’ils’agit d’un Centre Culturel canadien- francais, il faudrait présu- mer que la langue principale de communication et d’acti- vités serait le francais. Or, il faudrait 6tre sourd pour ne pas se rendre compte 4 quel point l’anglais vient beau- coup plus facilement que le francais, méme au cours de réunions officielles, dés que le groupe d’Age descend en bas de la cinquantaine. Il suffit de fréquenter quel- ques-uns des événements probléme global qui confron- te une communauté présu- mément francophone. Il est évident qu’aucun grou- pe particulier ne peut envi- sager seul l’initiative d’un centre culturel. L’on doit méme_ exclure, 4 l’avance, la logique d’un projet de centre culturel, méme avec la participation de tous les organismes, si l’on ne prend pas les moyens nécessaires pour préserver le potentiel humain. Ceci n’est pas im- | possible. Mais, il faut d’a- bord que les chefs fassent leur acte de foi. Dans L’APPEL, Aplusieurs R.P. E. Labonté, omi, vicaire. _ Messes en frangais : 7:30h, 10:30h. Messes en anglais : 9h, 5:15h. Bingos : jeudis, sous-' sol de l’église. 1ete LA SOCIETE BICULTU- la rentabilité. Or, l’aspect Biculturelle a pris sur elle- Societe RELLE REPREND SON _ rentabilité, a Maillardville, Bena cansulter, dabord, N.D. de Lourdes . THEME COMMUNAUTAIRE supposerait des compromis les chefs traditionnels du Bicu Itu rel ie La Société biculturelle de assez dangereux qu’il fau- milieu afin de considérer le pe gee oDe ° eS) m, -curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. Messes en frang, ais 7:30 h et 11 h. et 5:15 h. Tél. 936-1311 Bingos : vendredis, salle de l’école, 1300 Hammond. N.D.de la Paix : 216 Carnavon, celui de construire un sociaux de Maillardville ; centre communautaire pour se poser des questions Teprises, depuis quelques Dassinee NR o Ree our la population fran- sérieuses. Sous le prétexte années, nous sommes reve- || ; P POP p nus sur l’hypothése d’une re- Canadienne francaise. cophone de Maillardville et des environs, est revenuala surface. Aujourd’ hui, avec 1’évolution du jargon officiel, l’on utilise couramment expression Centre culturel. De ja, quelques réunions a- vaient été organisées il ya quelques mois, pour sonder les organismes divers de Maillardville sur leurs opi- nions concernant un centre culturel. A l’unanimité, les participants, au nombre qd?’ une cinquantaine, prononcés en faveur du prin- cipe. Mais les questions sans réponse restaient plus nom- breuses, 4 la suite de cette consultation. qu’auparavant. Un ‘Centre culturel’ c’est magnifique sur papier, mais, dans la réalité, c’est un complexe qu’il faut adminis- trer et dont il faut assurer de ‘sauver’ du temps, puis- que, comme on le dit, ‘la plupart comprennent l’an- glais’, 1’on se contente, dans les bingos, les soirées de . danse, etc., de faire les annonces en anglais. Ceux qui ne comprennent pas la ‘langue de Shakespeare’ -- et ¢a se produit 4 Maillard- ville, méme si cela peut en surprendre -- acceptent leur - lot en silence. Dans les circonstances, il se sont, n’y a pas de doute que les pressions du milieu oblige- raient un tel centre 4 sa- crifier le frangais aunom du ‘bilinguisme’ . (Définition courante acceptée par de nombreux Canadiens-fran- gais: parler francais en fa- mille et anglais en public.) C’est pour cette raison fon- damentale que la Société naissance possible d’une vie communautaire dynamique, | 4 Maillardville, si la popu- lation accepte le défi de la ‘cellule urbaine’, en adaptant ses institutions aux besoins. nouveaux. L’objectif d’un Centre Cul- — turel, que ce sojt 4 Maillard- ville ou ailleurs, ne doit pas étre un parachutage sous le prétexte que des subsides publics peuvent 6tre obtenus, mais une réalisation A la mesure du dynamisme de la population concernée. Nous devons avoir confiance . et au dynamisme de la popu- lation et 4 l’objectif d’un centre culturel. Bonne chan-: ce 4 la Société biculturelle de Maillardville, sielle tient compte des deux aspects. ee IV, LE SOLEIL, 26 NOVEMBRE 1971 SESSION POUR LES DI- RECTEURS D’ORGANISMES Il y aura, le dimance 5 décembre, une session d’é- tude appelée RATIONALISA- TION DE L’7ACTION-COE= LECTIVE Aa laquelle sont -convoqués les cadres des divers organismes franco- phones de la province. Cette session, spécialement adaptée pour bénéficier a ceux qui occupent des postes de responsabilité dans nos divers mouvements, s’a- dresse, non seulement aux organismes bénévoles, qy’on appelle communément cer- cles, clubs ousociétés, mais aux institutions quiforment - ou devraient former - l’in- frastructure de la franco- phonie colombienne. Les deux jours qui précé- deront cette session seront consacrés A deux autres ses- sions, dont l’une: laSESSION DE SENSIBILISATION AUX PRINCIPAUX PHENOME- NES DE GROUPE, s’adresse au grand public - franco- phone ou francophile pouvant travailler en francais -, et l’autre, la SESSION D’EN- TRAINEMENT A L’ANIMA- TION II, s’adresse a un grou- pe plus restreint de parti- cipants qui ont été, pour ainsi dire, promus de sessions antérieures. Il est encore temps, pour ceux qui le désirent, de s’inscrire A celle de ces ses- sions de fin de semaine qui convient le mieux. Pour ce faire, appelez le secrétariat de la Fédération des Franco- colombiens, 526-9616. L’abbé Nestor Ther- rien, curé. Messes dominicales 9h et llh. ; Bingos : jeudis, 318 Keary. : Tél. 522-5353 St-Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA ‘| Messes du dimanche : 9 asm. et 11 a.m. Curé : Rév. Pére Alexis Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. a pedaraean des Franco: ‘Colombiens — 1013-B Brunette ‘Maillardville: (B.C.) Tél, 526-9616 ~ Snel Se Messes-en anglais : 336) h ”