EXECUTE 4 4” .. Suite Auméme moment Edward Blake est élu chef du parti libéral en Ontario. ll offre une prime de 5000 dollars aqui raménera Louis Riel afin qu’il soit appréhendé. Suivant les conseils de|’évéque Taché, Louis Riel s’exile volontairement aux Etats-Unis a St-Paul Minnesota. Louis Riel député Al’automne de 1873, lesiége du comté de Provencher est laissé vacant par le décés de Georges Etienne Cartier. Louis Riel est sGrd’étre élu car dans cecomtéla population Métisse est majoritaire. Il se présente et est élu par acclamation le 13 octobre1873. En février 74, il est réélu dans cemémecomté. A Ottawa, lasession parlementaire ouvre en mars. Wilfrid Laurier est alors premier ministre. Louis Riel sait quesa téte est mise aprix. Malgré tout, il part s’inscrire au registre parlementaire. Trés conscient que Blake, ledéputé ontarien le pourchasse toujours, il se cache a Hull et rentredans l’ouest heureux dece geste politique. A Ottawa, les parlementaires majoritairement anglophones adoptent une motion qui expulse Louis Riel. D’ailleurs au cours delaméme année, il est banni pour cing ans. Malgré cela, il est lu unetroisiéme fois dans le comté de Provencher, mais il ne siégera pas car il s’exile anouveau aux Etats-Unis. C’est apartirdece moment la qu’il signe «Louis-David Riel» acause d’un réve étrange ou il s’entendit appelé David. Le retour de Louis Riel En 1880, le mécontentement régne partout dans les prairies. Il s'’ensuit une révolte menée par Louis Riel. Aprés les événements dela Riviére Rouge, Louis Riel passe prés de deux ans en maison de ~ santé au Québec. Guéri, il s’exile dans le Montanaou il se marie. ll abient6t deux enfants et gagnesaviecomme instituteur prés de Great Falls. En 1884, les Métis sont mécontents dans |’Ouest Canadien. Le gouvernement leur refusel’autonomie. Les Indiens sont parqués dans des réserves, les bandes Cries sont soumises ala famine, les fermiers installés lelong dela riviére Saskatchewan sont éloignés delavoiede chemin de fer, ce qui les désavantage et les Métis demandent la modification du systéme d’arpentage de leurs terres qui les défavorise. En avril 1884, les Métis se réunissent a Saint Laurent pour essayer de résoudre leurs problemes. Ils décident de faire appel a Louis Riel, et . accueillent avec enthousiasme. Mais celui-ci a du mal aconvaincreles Indiens ae sejoindre alui. Big Bear ainsi qued’autres chefs aimeraient queleurs griefs envers le gouvernement viennent en tétedeliste. Tandis que Riel et ses amis préparent une nouvelle pétition destinée a Ottawa, le gouvernement fédéral ,lui, prévoyant |’éventualité de confrontations, double les effectifs dela Police Montée. Les choses se gatent. Devant l’intransigeance du gouvernement, Riel devient plus radical et reclame une grosse compensation financiére pour les Métis et pour les Indiens. Le gouvernement ordonne alors une commission d’enquéte sur les revendications territoriales des Métis et des Indiens. Lacolére monte dans |’Ouest et le 19mars 1885, Louis Riel proclame un Gouvernement provisoire comme il l’avait fait en 1870. Batailles du Lac aux Canards, du Lac aux grenouilles La chute de Batoche Le 26 mars 1885, les Métis en viennent aux prises avecla Gendarmerie Royale. C’est la fameuse bataille de «Duck Lake». Unetrentaine de Métis dirigés par Gabriel Dumont remportent lavictoire. Auméme moment plus a |’Quest au Lac aux grenouilles, Big Bear conseillelaprudencea ses guerriers mais ceux-ci préférent suivre leur chef de guerre Wandering Spirit. Lorsquel’impopulaire Thomas Quinn, agent aux affaires indiennes refuse de leur donner | des vivres, les Cris attaquent un poste habité par des blancs et massacrent 8 personnes dont Thomas Quinn et deux missionnaires. Peu apres |’affaire de «Duck Lake», Middelton et le ministre delamilice réussissent a mobiliser 5000 hommes et ales envoyer dans |’Ouest. La direction du «Canadian Pacific» offre de conduire ce bataillon parletrain et en traineaux entre les trongons devoienon terminés. LaCompagniedela Baie d’Hudson engage des centaines de charretiers pour aider au transport du matériel. Plus tard, unepartiedece bataillon est placée sous les ordres du colonel William Otter aSwift Current et sedirige alors vers Battleford afin de protéger lapopulation. Une troisiéme colonie commandée par Thomas Bland Strange arrive a Calgary et se dirige vers Edmonton. Elle longele courant delariviére Saskatchewan pour aller encercler les Cris de Big Bear. Deson cété, Middelton se dirigele 23 avril 1885 vers Batoche, mais Gabriel Dumont et ses hommes lui font subirde lourdes pertes. Middelton bat en retraite. Du cété de Battelford, le colonel Otter subit lui aussi une défaitele 1er mai et doit battre en retraite. Le 7 mai, ayant regu un renfort d’hommes et d’armes, Middelton se dirige vers Batoche anouveau. De violents combats s’ensuivent jusqu’au 11 mai sans marquer de victoire pour |’une ou l’autre des parties, mais le 12mai unechargea l’emporte-piéce submerge les Métis. En moins d’uneheure, ils sont mis en déroute et Batoche tombe. La Rébellion prend fin. Louis Riel condamné a la pendaison Apres ladéfaite de Batoche, quelques chefs Métis fuient aux Etats-Unis. Trois jours plus tard le 15mai 1885, Louis Riel se rend aux autorités. Big Bear erre pendant un mois mais le 2 juillet, ilse rend delui-mémea lapolice montée de Fort Carlton. Au cours de|’été, Louis Riel subit son procés. Ses avocats tentent dele sauver dela potence en plaidant |’insanité. Mais Louis Riel est trés éloquent et il réussit a convaincre le jury qu’il est sain d’esprit. Reconnu coupable, il est condamnéalapendaison. Le jury pourtant recommandela clémence. Le 16novembre 1885, malgréles protestations du peuple québécois, Louis Riel est pendu a 8h00du matin a Régina. — ang ete -_- > one = ontariens? ( p i ie ants publiée dans illustré» en 1885. CALLEN >. SC Macdonald dans un moment d’embarras. Doit-il écouter ia voix du Canada francais et 6épargner le chef des rebelles ou autoriser l’exécution de la sentence comme le lui demandent ses partisans Caricature parue dans le Grip.) Illustration des funérailles de Louis Riel 4 St-Boniface, «Le Monde Le pére Alexis André. Cet Oblat, directeur spirituel de la.paroisse métisse de Saint- . Laurent, prés du lac aux hoa ae Canards, s’opposera a Riel et V6A 2W3. s’efforcera de lui faire quitter la région. 683-7092 683-6487 \ WHAT WILL HE DO WITH HIM? Pa Se, ae Bataille de Batoche, 12 mai 1885. RAYON jEUNESSE UE JOURNAL DES MOWS DE VING! ANS Editeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste-coopérant : Pierre Sejournet Recherche-rédaction : Francine Brochu Documentation: Jeanne Baillaut Composition: Suzanne Bélanger Administration: Diane Poissant Avec la collaboration du Service Culturel du Consulat Général de france de Vancouver et de | ‘Alliance Francaise de Vancouver. Publié par le Soleil de Colombie Ltée. Archives provinciales d’Alberta CO a a a Ee on a nn na ’