H ; { i] } . dans la verdure... Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 DAWSON CREEK 8 CHILLIWACK 11 KITIMAT 13 Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VENDREDI 24 FEVRIER 1984 Y. Brind’Amour, J.-F. Blanchard, G. Normandin, M. Chabot, R. Garceau et A. Bryan Un tableau vivant de Jean-Paul Lemieux Noces de juin, une toile splen- dide du peintre Jean-Paul Lemieux, fascine tous les regards autant par son symbolisme profond que par ses qualités picturales exception- nelles. Un parc immense, espace humanisé avec, tout au fond, une demeure cossue qui s’épanouit Mais, au tout premier plan, attablés face a nous, les personnages d'une noce nous regardent ou s’‘entretiennent entre- eux. Tout un monde, le mofide de Jean-Paul Lemieux, un microcosme familial qui nous interpelle... Et cha- cun d'imaginer une histoire, son histoire, avec des étres de chair et de sang Et c'est justement ce qu’a fait le jeune €crivain Marcel Beaulieu qui , s'introduit subrepticement dans ces — Noces de juin, et, a travers une dramatique, nous en décrit le drame, nous en dévoile peu a peu le mys- tere. Il transforme, en personnages vivant avec intensité chacun son destin personnel, les créatures énigmatiques du peintre. Nous par- tageons soit leurs «affinités électi- ves», soit leur incompatibilité de Caractere. Cette dramatique qui sera propo- sée aux téléspectateurs de Radio- Canada dans le cadre des Beaux Dimanches, le 26 février 4 20h50, a mérité a son auteur le premier prix lors du concours que la Société Radio-Canada langait a partir du ta- ~ bleau de Jean-Paul Lemieux. Et l'on verra que le jeune auteur a plus que mérité cette distinction. Réalisé par Jean Faucher, ce télé- film nous «attrape» dés le début et nous fait vivre avec une intensité “remarquable a la fois un drame fami- lial et la classique histoire du «trian- gle», renouvelée de maniére fort originale. Le tout baigne de fagon subtile et naturelle dans un climat de f€te, un univers coloré, lumineux et sensible digne du tableau qui |'a inspire. Caron, J.-C. Germain, C. Léveillée, M. D‘Estée et G. Provost Hockey, athlétisme, plongée sous laglace Les Heros du samedi Le 25 février 4 15 néures, l’émis- sion les Héros du samedi !i0us pré- sente un match de hockey Atome, disputé dans le cadre du Bai de nei- ge du lac Dow, prés d'Ottawa. Mi- chel Picard sera l'animateur de cette rencontre. Analyste: Georges Lari- viere. La Soirée du hockey Le samedi 25 février 4 17 heures, a |'émission la Soirée du hockey, le commentateur René Lecavalier dé- crira, en direct du Forum de Mon- tréal, la partie qui opposera les Ran- gers de New York aux Canadiens de Montréal. Animateurs: Richard Gar- neau et Lionel Duval. Analyste: Gil- les Tremblay. L’Univers des sports Le dimanche 26 février a u heu- res, l'animateur de I’Univers des sports, René Lecavalier, nous invi-_ tera a regarder un grand reportage sur la rencontre d'athlétisme en salle, qui. vient de se dérouler au Maple Leaf Garden de Toronto. En deuxiéme partie de l’émission, nous verrons un autre grand reportage sur la plongée sous la glace, filmé a Québec. Guy DesOrmeaux est le réalisateur-coordonnateur «J'ai fait mon devoir» L'excuse des tortionnaires Le procés de Klaus Barbie, surnommé le boucher de Lyon, souléve le probleme de la torture dans le monde et du silence complice des gouverne- ments. C'est un document exceptionnel que les téléspectateurs auront la chance de voir, le vendredi 2 mars a 20 heures. Ce reportage d’André Cazut et Jean-Pierre Vittori.a été réalisé par la Télévision suisse. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il suffit de mentionner que Klaus Barbie était le chef de la Ges- tapo a Lyon durant la deuxieme guerre mondiale et qu’il a, selon Paris Match, expédié en déportation ou au poteau 26,000 Frangais. Prée- sentement emprisonné dans l'une des cellules du fort Montluc, 1a méme ou il enfermait et torturait les Frangais, il attend son procés. Aprés la guerre, il s’est réfugié en Bolivie pour y poursuivre Sa carriére et y multiplier ses crimes. S'il n'y a pas dans ce film un abus d'images troublantes, on retrouve par contre le cadre dans lequel se sont produits quelques-uns des événements dramatiques de cette époque. Plusieurs personnes qui ont été torturées par Barbie apportent leur temoignage. Elles sont calmes et sobres. Quand ona perdu tous les membres de sa famille a Auschwitz a cause de Barbie, les faits parlent d'eux-mémes. Mais face au procés, les avis sont partagés. Certains crai- gnent qu'il s‘agisse d'un proces spectacle, ce qui ne leur apparait pas utile. Pour la plupart cependant, ily a espoir que cela fasse comprendre aux gens que la torture ne doit pas exister. Le film contient trop d'informa- tions diverses pour qu’il soit possi- ble de relever ici chacun de ses thé- mes. Habilement construit, le do- cumentaire que nous verrons pro- voque de nombreuses questions. “<