| | | Vol. I No 15 Pékin - "Le moment est venu ~d'accomplir une grande réfor- me historique bouleversant Ciel et terre dans le domai- ‘ne administratif, culturel, industriel et artistique", a annoncé cette semaine, La presse officielle chinoise. Dans un éditorial intitylé "Grande critique, grande re- forme” qui peut Stre inter- prété comme le programme, de la révolution culturelle pour ‘les mois a venir, le "Wen Hui 7eAO" dn. 2) juillét déclare: eel faut maintenant accomplir & cent pour cent les t&ches Ppndanen tales de la resvolu-. on culturelle indiquee par LE SOLEIL REVOLUTION CULTURELLE _ DEUXIEME ETAPE: L "ACTION PRATIQUE de vancouver “* SANS PRUR. NI FAVEUR * Tandis que se poursuit la révolution culturelle, les autorités LE SEUL HEBDOMADATRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER . 15¢ Vendredi le 2 aott 1968 naires de I'Institut Fascncakeen de Pékin didant les chinoises ont récemment ordonné la mobilisation générale pour le temps des récoltes. Cette photo, en provenance de Pékin, montre “des professeurseet des étudiants révolution--- . Mao. Ts3- Toung et reformer ra- paysans de la provinc de Tunpeiwang & faire la récolte”. dicalement tcutes les structu- : P ‘res et tous les systemés sur l'enssmble du pays. Nous pré- voyons l'approche d'une grande tempete révolutionnaire de ré-— Tormes. au cours de laquelle .se- rent realises ces choses au- quelles les ancétres, les e- trangers ot tous nos ’ prédsces- seurs uy meme jamais ose penssr. L'editorialiste precise les , réformes actuellement en cours en indiquant que teus les or- ganismes, tous les comités re-- volutionnaires a tous Les eche- ‘lons doivent procsder a une simplification de leurs struc- ‘tures et réduire leur person- nel-de neul dixieme. Il cite en exemple les comites révolu- ‘tionnaires régionaux ou le per- sonnel a déja éts réduit de six cent & cinquante personnes 3t ou seulement deux membres -du comité assurent les perma- nences quctidiennes. <¢ ‘Voir Révolution p. 4 . : , FRANCO - ALBERTAINS Montréal — Une trentaine d'étu- diants franco-albertains tant gargons que filles, arrivés samedi a Montréal pour une visite de 11 goes ont été regus cette semaine un buffet offert par la Société St- Jean-Baptiste de Montréal, au restauratit Butch Bouchard. 3 Ces jevnes, dont le plus age n'a pas 19 ans, sont venus comme L'a dit leur president, Monsieur Ronald Bérubé, un étudiant du col- lége St-Jean d'fEdmonton,: pour voir . < ce qui se passe au Quebec, pour voir comment les gens vivent, par-— ‘cé que, a-t—il dit, nous sommes lfiers de notre langue frangaise. Pendant leur séjour a Montréal ils visiteront Terre des Hommes , le vieux Montréal, etc.. Apres quoi, ils iront passer une quin-— gaine de jours a Québec. Tis ont éte choisis & cause de leur mérite scolaire et de leurs personnalités, les frais du voya- ge sont defrayés en partie par le ‘Gouvernement fédéral,.en partie par le Gouvernement du Québec, Quant aux etudiants, ils ont du débourse 75 dcllars pour payer la différence. Aig RLS président general de la St=_ St-Jean-Baptiste de Montréal, cans son discours de bienvenue, a de— ‘claré entr'autre : "Ne vous in- quietez pas, lorsque le Québec af- firme sa force et sa vitalite, ne vous effrayez pas de ce _qu'on ap- pelle 1é "réveil" du Québec. Cette force, cette vitalité, cette éner- gie et ce réveil ne s'affirment pas aux dépens des groupes | fran- gais hors du Québec, mais a leur profit", Poursuivant, il. ajouta qu'un Québec fort, sur de lui-méme et maitre de ses destinés ne pourra ‘qu'apporter une aide puissante morale et matérielle aux Canadiens ‘francais de l'extérieur. Dtautre part, les jeunes Alber- tains se sont montrés tres inté- fesses au phenomene sé€paratiste, Voir Franco- Albertains p.4 JARDINS D ENFANTS FRANGAIS Coquitlam - Le gouvernement de la Colombis a autorisé 1'ouver- ture de deux jardins d'enfants ou la langue ususlle sera le Frangais, dés septembre pro- chain a Coquitlam. Cequitlam, avec ses 8000 étudiants d'ascendance canadi- enne francaise, est le princi- ‘pal foyer de la présence fran- ‘caise en Colombie. Les enfants qui frequento- ront ces jardins d'enfance ‘se- ‘ront- les premiers a participer ‘a un plan pilote de quatrs an- nées. C'est dire que ces enfarts recevront par la suite l'ensei- ‘gnement des trois premisres an-: nées de lsur cours primaire en ‘francais. Toutsfois quelques reserves ont eté emises de la part du ministere de 1'Education. Le plan pilote peut 6tre jis en fonction mais devra répondre a certaines exigentes. Voir Jardins p. 4